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L`Oie de Cravan [corriger]


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Dernières critiques
Fille méchante

De la poésie d’aujourd’hui.



Avec son style frontal et brutal qui ressemble à une mitraillette pailletée, l’autrice crache ses feels sur le travail du sexe, l’amour et la solitude.



Une oscillation entre cruauté et beauté, des poèmes qu’elle dégueule avec glamour.



À découvrir !
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Ma vie d'espion

Espion, enquête et intrigue, 3 choses qui font pour moi un bon livre. J'ai adoré ma lecture mais je suis resté sur ma faim. Moi qui habituellement lis des livres de plus de 100 pages, j'en aurais pris quelques unes de plus. L'histoire est bien construire et on étire pas l'intrigue mais le dénouement ce déroule un peu trop vite à la fin. J'aurais aimé que le personnage principal prenne plus de temps a trouver le dénouement, qu'on laisse planner un peu le mystère. La fin est inattendue et nous laisse avec plusieurs questions comme pour laisser place à une suite. Pourquoi avoir mis le feu? Y avait il vraiment la photo de l'exposition dans la maison? Il est certain que si il y a bien une suite a ce livre, que je cours me la procurer. L'auteur a une belle plume et sait mettre une atmosphère dans son œuvre. J'aime découvrir de nouveau auteur et j'ai bien été servi avec celui ci. Merci Babelio pour la belle découverte.
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Jean dit : 111 poèmes pour Ti Jean Kérouac

Inspiré par Jean-Louis Kérouac, Maxime Catellier nous livre des rêveries intimes sous forme de courts poèmes. Il ne s'adresse pas au mythique Jack qui a parcouru frénétiquement l'Amérique, mais à Ti-Jean qui est tiraillé, écartelé entre deux langues, « celle de sa mère et celle de son pays ». Le poète ressent cette même déchirure. Comme il le dit : « Cette langue dans laquelle Kérouac rêvait, cette langue dans laquelle il pleurait, c'était la même que moi. Moi aussi, je rêvais et je pleurais dans cette langue, même si j'écrivais dans une autre ».



Cette quête d'identité sert un peu de prétexte à un propos très personnel : « Je n'ai pas d'autre thème/que ma vie ». Malgré ses doutes, malgré ses craintes, dans une langue qui est la sienne avec ses aspérités et ses sonorités, le poète nous parle de lui, de son enfance, de certains souvenirs. Comme il le dit : « écrire est un jeu d'enfant ». Avec une certaine pudeur et une pointe de nostalgie, il se découvre : « Toutes ces chansons/qui les chante/à part mémère/qui les entend descendre/les airs d'autrefois ». La parole n'est jamais révolte mais elle est parfois tristesse : « En retombant/mes yeux fourrés/dans les retailles de lumière/continuaient de décâlisser/le réel ».



Dans la lettre que Dany Laferrière adresse à l'auteur, il souligne que « tout poète est un ami ». Comme lecteur je me suis senti choyé de lire les mots du poète. Certains poèmes m'ont profondément touché, d'autres moins, mais les mots ne nous laissent jamais indifférents. D'ailleurs, un ami c'est avant tout quelqu'un qu'on accepte tel qu'il est. C'est de cette façon que j'ai abordé le texte. Et quel plaisir j'en ai retiré. On peut relire Jean dit à plusieurs reprises et y trouver à chaque fois quelque chose de nouveau.



Merci au poète, merci à l'éditeur L'Oie de Cravan qui a produit un ouvrage très soigné et agréable à toucher (quel plaisir encore de manipuler le papier), merci à Babelio qui m'a fait découvrir cet auteur dans l'opération Masse critique québécoise 2023.

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