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Nobody's child

Avant toute chose, j’adresse mes plus sincères remerciements aux éditions Réflexions pour l’exemplaire de Nobody’s Child reçu dans le cadre d’une opération Masse Critique. Je ne connaissais pas ces éditions, et force est de constater qu’elles sont d’un format agréable, entre le comics de poche (façon Urban Nomad ou Marvel Pocket) et le grand format. Bien évidemment que ce dernier reste le plus confortable pour les rétines mais bon sang, qu’est-ce qu’il donne des nœuds au cerveau pour l’agencement de la bibliothèque. Finalement, ce format intermédiaire est sympatoche, d’autant plus que le prix n’est pas excessif et la qualité d’impression très propre.



Mais rentrons à présent dans le vif du sujet et commençons avec les graphismes car c’est probablement le premier constat qui s’imposera à vous, sauf si vous êtes mal voyant(e), mais dans ce cas c’est un autre délire (pour autant je vous envoie toutes mes ondes positives et mon amour). Je disais donc, sur le plan visuel ce n’est pas fifou (eh oui j'suis encore un grand enfant). Le coup de crayon est grossier, le coloriage un peu trop sombre et les proportions des personnages déséquilibrées, si bien que c’est parfois un peu brouillon dans certaines scènes d’action qui manquent alors de lisibilité. Bien entendu c’est une histoire de goût les dessins, mais ici je n’y ai pas trouvé mon compte, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?



Bon, passons à présent au scénario car c’est là le véritable point fort du comics. L’histoire est certes vue et revue (les méchants humains qui sont prêts à opprimer voire terrasser une espèce minoritaire par cupidité), elle n’en reste toutefois pas moins toujours efficace. Massimo Rosi surfe donc sur les classiques du genre (Avatar, Pocahontas, King Kong et j'en passe) et puise son inspiration dans chacun d’eux pour nous offrir un pot-pourri aux allures de voyage dépaysant au cœur d’une Afrique futuriste (mais pas trop) ensauvagée et déchirée.



Car oui, l’auteur s’inspire également du contexte géopolitique actuel avec les enjeux autour des ressources locales (on pense notamment au pétrole, à l’uranium ou encore aux diamants), et le clivage des populations locales du fait des différents partis pris. C'est donc un écho aux blessures profondes du continent africain que nous livre le scénariste, mais teinté toutefois d'affection pour cette culture qu'on sent qu'il apprécie. La petite touche de science-fiction, on ne va se mentir elle n'est là que pour la forme et n'apporte rien à l'histoire. Amateurs du genre pur et dur ne lisez pas cet ouvrage pour cette seule motivation.



Et au milieu de cette critique politique et sociétale plutôt bienvenue et appréciable, nous allons suivre les péripéties d'un duo aussi atypique que sympathique, composé d’un rhinocéros albinos et de son « gardien ». Vont alors graviter autour de cette union quelques personnages secondaires plus ou moins importants mais terriblement manichéens et stéréotypés. Et c’est là que le bât blesse : c’est trop lisse et calibré. En plus le duo manque d'épaisseur et de proximité avec le lecteur si bien que l'on ne s'y attache pas vraiment... alors que l’on aimerait tant. Reste malgré tout un dénouement qui joue franco la carte de l’émotion, malheureusement un peu trop tardivement.



Alors que conclure de cette lecture ? C’est du réchauffé okay, mais encore, est-ce que cela vaut le coup d’œil ? Si vous êtes friand(e) des histoires d'anticipation, ou encore de l’Afrique au sens large, alors oui, surtout avec un prix de vente relativement doux. Ne vous attendez toutefois pas à une lecture mémorable, surtout si vous avez un registre du genre déjà bien étoffé. Pour les autres, pas sûr que le voyage en vaille la peine, à moins que ce comics n'attise votre curiosité. N’en demeure pas moins une lecture sympatoche, même si inégale et vite oubliée, qui aurait gagné à davantage approfondir les relations et psychologies de ses personnages afin de renforcer l’intérêt des lecteurs.
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The Dark Age, tome 1

• The Dark Age, Tome 1

• Don Handfield (Scénario), Leo Rodrigues Pop Mhan & Alexandre Nascinmento (Dessin)

• Editions Réflexions



Alors, The Dark Age, qu’est-ce que c’est ?

Vous vous souvenez du claquement de doigt de Thanos dans Avengers Infinity War qui faisait partir en poussière la moitié de l’humanité ?

Eh bien rien avoir !

Pourquoi je parle de ça alors ? Parce que les planches m’ont fait penser à ça, mais ici, ce ne sont pas les personnes qui vont disparaitre en poussière, c’est le métal !

Voilà, après une introduction quelque peu spéciale, je vais vous parlez de ce qu’est vraiment The Dark Age.

Alors que tout le métal du monde est partit en poussière, le monde tel que nous le connaissons a changé. La technologie, les armes… tout ce qui contenait du métal est maintenant inutilisable, ce qui va faire émerger un nouvel « âge de pierre ».

Si les moyens de communication que nous connaissions sont impossibles à recréer, c’est bien la création d’arme qui va prendre une place importante dans cette nouvelle société. Pierre, plastique, bois… il va falloir faire avec les moyens du bord pour survivre dans ce monde où diverses factions s’opposent dans l’empire américain et dans les Etats-Unis du Canada.



Bien que le pitch soit sympathique, je dois avouer que ce tome 1 ne m’a pas vraiment convaincu. Les personnages que nous allons suivre n’ont pas réussi à me faire éprouver une quelconque empathie pour eux et l’intrigue est pour le moment sympa sans plus.

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Nobody's child

Cette BD est très émouvante. J’ai été agréablement surprise de ressentir autant d’émotions si rapidement, je l’ai lue en 1h à peine, et pourtant je me suis attachée aux personnages. C’est une belle leçon sur la protection animale, un beau message et une magnifique histoire. Attention la BD est un peu sombre et violente, mais elle vaut la peine d’être lue.
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