Rosie & Wolfe [corriger]

Joel Dicker réalise pour l'instant et à mes yeux le sans faute parfait : ses romans, s'ils ont en commun un certain sens des histoires enchevêtrées, demeurent différents dans leurs ambiances et leurs propos tout en restant haletants comme de vrais polars.

Il est, avec Bernard Minier, dont on peut reprocher le seul écart d'une escalade dans l'horreur, l'un des rares représentants d'une écriture désormais reléguée aux oubliettes après avoir fait vendre des millions de tonnes de papier dans les journaux du XIXème siècle : les feuilletonistes, ces raconteurs d'histoires. Nul doute que, 200 ans plus tôt, l'écrivain Suisse aurait eu sa belle part de gloire aux côtés d'Hugo, de Dumas, de Ponson du Terrail ou Eugène Sue.

Dicker sait mettre en place une intrigue mais surtout possède le sens des personnages.

Pour Stéphanie Mailler, il flirte avec le roman policier. Mais sans s'y engluer totalement. Exactement comme l'avait fait, sur (petit) écran, David Lynch pour son Twin Peaks. A cette différence géographique près : aux montagnes reculées du Montana ou du Wyoming, Dicker leur préfère une ambiance à la John Irving, dans les Hamptons, cette presqu'île toute proche de New York.

La ressemblance est frappante avec la série où Dale Cooper, agent du FBI, devait enquêter sur le meurtre de Laura Palmer mais qui, très vite, se transforme en une radiographie exhaustive d'une petite ville : ses habitudes, ses habitants, ses secrets impénétrables, ses désirs inavouables et ses donuts lors de la pause café du matin.

On pénètre ainsi dans un univers un peu clos, une petite ville de province où tout le monde se connaît et dont la gloire tient dans son festival de théâtre. Parfait prétexte pour parler du désir de mise en scène et l'envie de jouer qui somnole en chacun de nous. Il y est question de littérature aussi. Mais le triple assassinat du maire de la ville, de sa femme et son fils vont provoquer une réaction en chaîne vingt ans après que l'enquête fut bouclée : et si le coupable présumé n'était pas le bon ?

Dicker possède l'intelligence de savoir faire entrer ses personnages dans l'intrigue au compte goutte, pour éviter de se perdre parmi eux. Il propose même un pense-bête à la manière des pages de garde des plus grandes sagas, récapitulant chaque personnage. Un générique situé à la fin du roman.

Chaque acteur est parfaitement campé : on pourrait y consacrer tout un roman. Un jeu de poupées russes : chaque nouvel arrivant en fait surgir un nouveau. Commence alors à s'organiser les relations entre eux. Enfant, Dicker devait être le roi des puzzles ! Chacun de nous possède ses secrets et ses blessures. L'auteur entend bien débusquer nos petites énigmes et travers.

Seul bémol à cette débauche de petites histoires reliées entre elles : Dicker ne peut s'empêcher d'en rajouter dans le rocambolesque en cherchant, à chaque page, à faire rebondir son intrigue sans arrêt. Je conçois que cela puisse épuiser le lecteur qui aimerait bien refermer enfin le roman et aller dormir... Moi, j'en redemande encore et encore. Au prochain !

J’avais envie de lire un livre qui me sort de ma zone de confort. C’est pour cela que je me suis lancée dans ce livre où l’on y retrouve Marcus Goldman, l’écrivain que l’on suit dans « La vérité sur l’affaire Harry Québert ». Il va ici nous relater sa vie et celle de sa famille au fil des années.

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De pages en pages on va découvrir les mystères qui entourent les Goldman de Baltimore mais aussi ceux des Goldman de Montclair. Et j’ai vraiment été happée par leur histoire et l’aura qui les entoure.

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La façon dont l’auteur alterne entre les différentes époques m’a rendu addict à l’histoire de ses familles et m’a fait me questionner sur l’événement qui a tout fait exploser.

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C’est un roman tout en suspens et plein d’amour. D’amour entre cousins, d’amour pour ses oncles et tantes, pour ses parents, grands-parents, mais aussi d’amour avec À, qui m’a emportée et m’a serré le cœur.

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@joeldicker a un talent incroyable pour tenir le lecteur en haleine et nous rendre totalement accro à son histoire.

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Je lirais d’autres de ses romans à coup sûr.

Un animal sauvage de Joël Dicker est sans doute le meilleur que j'ai lu de cet auteur !

La construction est très plaisante et les chapitres alternent entre le jour du braquage, les jours précédant le braquage et ce qu'il s'est passé 15 ans avant.

Nous suivons deux familles qui habitent à Cologny proche de Genève. Une famille vit dans une maison moderne, avec grand jardin et piscine, Arpad et Sophie Braun, le couple idéal, beau, riche et deux enfants.

L'autre famille, Karine et Greg vivent dans une résidence pour classe moyenne avec leurs deux enfants. Les enfants jouent au foot ensemble ce qui a créé des liens.

Mais tout n'est pas parfait et les mensonges, la jalousie, l'envie, et le voyeurisme sont de la partie ! Nous suivons donc les deux familles avant un braquage dans une bijouterie à Genève et petit à petit on va comprendre le rôle de chacun.

C'est une intrigue très intéressante, des rebondissements à chaque chapitres qui s'enchainent sans laisser de place à du temps mort.