La Peuplade [corriger]

Ce livre a été signalé à la médiathèque par un coup de coeur. J'ai été ainsi influencée dans mon choix car en général, je ne suis jamais déçue par les avis de mes bibliothécaires qui me permettent de connaître de nouveaux auteurs.

Eh bien cette fois-ci, j'ai vraiment éprouvé beaucoup de difficultés pour m'imprégner de ce roman. D'emblée, je n'ai pas aimé la manière dont l'auteur aborde les thèmes du suicide et du deuil mais ce qui m'a réellement dérangée c'est le style !

Des phrases courtes qui se veulent, je le suppose, percutantes, des mots oubliés, une certaine pauvreté de langage…

Pour vous donner un aperçu du texte, je choisis une phrase au hasard dans le livre : « des fois, j'aimerais me rappeler des choses que je me rappelle pas » (des fois, des choses, utilisation à deux reprises du verbe rappeler en 13 mots et l'oubli des négation ne…pas ) Pour moi, tout est résumé dans cet exemple. Comme vous le devinez, je n'ai vraiment pas du tout aimé ce roman.

Je viens de lire les avis des autres lecteurs qui semblent tous diverger du mien. C'est cela aussi la richesse des critiques. A vous de vous faire votre propre opinion !

Cosmogonies du poème : donner voix à la disparition, écho à ses fixations, dialogues par résonances avec celles et ceux qui, dans différentes traditions et spiritualités, en furent les prophètes. Série de brefs poèmes, de distiques dont un mot en rejet fait la chute, Du premier au dernier jour, reprend les sept jours de la Genèse pour incarner, feuille dans le vent, cercle dans l'esprit, une manière de musée intérieur, de chambre d'écho où entendre le monde, sa marche et ses méditations. Charles Sagalane poursuit sa réflexive pratique poétique, en la rendant à son errance, à ses emprunts et surtout ses empreintes, ce que l'on peut en déposer et en partager dans le mystère du sens.
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1942 et quelques décennies après, unis par un événement enseveli par une tonne de documents administratifs, brûlé et délesté dont seul le souvenir subsiste dans les méandres du cerveau d’un homme.





Mireille Gagné signe un roman original et qui nous interroge sur la limite de la folie humaine en temps de guerre. Un roman choral aux multiples facettes où même l’insecte (la mouche) a l’opportunité de raconter son histoire. La présence de cette dernière est cocasse pourtant son effet désert un récit à la limite du postapocalyptique. Entre passé et présent, l’histoire se construit telle une intrigue dont le final délivrera le dernier mot. La nature est omniprésente créant un décor trompe œil qui tente de contrecarrer les idées perverses de l’homme. Une nature sauvage, intimidante et qui dans le silence et l’oubli est prête à demander son dû. L’homme est relégué au second plan, lui le fauteur, et laisse la place entière à cette mouche intriguée et intrigante.





Une première rencontre avec l’autrice québécoise absolument réussie. Un style épuré et efficace pour une histoire fascinante.





Lu dans le cadre du challenge #annéeauvert2024 proposé par @daphnébouquine. Thème du mois de mars : animaux.
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