Slalom [corriger]

Une lecture drôle et sans prise de tête !

Certes l’histoire est simple MAIS tout est clair (justement), c’est facile à suivre d’autant plus que les chapitres courts donnent un rythme assez soutenu. Peut-être un chouïa trop rapide à certains moments, c’est mon seul petit reproche.

Du reste, j’ai passé un très bon moment et j’ai bien ri! L’humour, marque de fabrique de l’autrice dont je n’avais pas encore lu de livres, est top! Navi est géniale. 🥰

Je ne m’attendais pas du tout à la révélation qui arrive vers la fin (sans spoiler).

En somme, une excellente lecture que je recommande, notamment pour débuter la fantasy / romantasy.

Not my problem est un livre qui vous fait oublier tous vos problèmes. Le sourire aux lèvres, vous lirez ses mots sans ne plus pouvoir vous arrêter et quand vous arriverez à la fin, vous n'aurez pas envie que ça soit la fin. Vous n'aurez pas envie de quitter cette fraicheur, ces personnages attachants et parfois à mourir de rire. Vous n'aurez pas envie de retourner dans votre réalité et de refaire face à vos propres problèmes, pourtant, comme Aideen, vous serez bien obligé.es de vous en occuper, de ces problèmes. Parce qu'il arrive toujours un moment où ça déborde et où la tempête fait rage.



Ce roman est à la fois drôle, lumineux et touchant, abordant des sujets sérieux avec douceur. Aideen semble avancer dans la vie comme si rien ne pouvait la toucher, alors qu'au fond, elle garde caché ses problèmes, un quotidien sombre et une mère alcoolique. N'en parlant à personne, elle les fuit en préférant s'occuper de ceux des autres, en commençant par aider Meabh, qui ne vit que pour l'école et l'apprentissage incessant, alors même qu'elle la déteste (ou peut-être pas tant que ça ?). Aideen commence alors peu à peu à s'ouvrir aux autres, à trouver des allié.es et ami.es, et la solidarité devient palpable, un point que j'ai beaucoup aimé se voir développer. Malgré tous les problèmes qui s'enchaînent, rumeurs, peines d'amours et d'amitiés, pression scolaire, Ciara Smyth écrit une histoire remplie d'espoir.



La relation qui se créer entre Aideen et Meabh au fil des chapitres m'a également fait fondre, et j'avais tout le temps envie de les voir ensemble, parce qu'elles font des étincelles tout en étant très bienveillantes l'une avec l'autre. Même en étant des opposées, elles se comprennent et se soutiennent. Et puis c'est un ennemies-to-lovers-slow-burn, évidemment que j'allais aimé !



J'ai dévoré Not my problem en une journée et je crois que j'ai déjà envie de m'y replonger. C'est un coup de coeur raffraichissant, et je ne peux que vous conseiller de faire la rencontre d'Aideen, Meabh, Kavi (Kavi! Je suis fan de lui!!!) et tous les autres (un peu moins Holly, un peu trop trop toxique à mon goût...) ! J'espère qu'il vous fera rire, qu'il vous poussera à vous confier et vous redonnera espoir.



Merci à Babelio et aux éditions Slalom pour l'envoi de ce roman, sans vous je n'aurai jamais découvert cette pépite (que je n'avais vu passer absolument nulle part) et mon mois de mai aurait été moins lumineux.

Heera vit dans un quartier très pauvre du nord de l’Inde, en plein coeur du Girls Bazaar - un lieu fait de salles de prostitution où règne proxénétisme et trafics. L’école est sa seule échappatoire, mais lorsqu’elle s’en fait exclure, elle sait que le même destin que les filles de sa communauté l’attend. Heera va alors tout faire pour tenter d’y échapper, et sa rencontre avec la directrice d’un foyer pour jeunes filles ainsi que son initiation au kung-fu vont changer sa vie.



L’autrice est une journaliste et activiste indienne, engagée pour la protection des jeunes filles face au trafic sexuel. Elle écrit ce roman en s’inspirant de faits réels et nous offre ici un aperçu dans la vie de Heera, qui ne peut pas laisser indifférent·e.

Dès les premières pages, nous sommes plongées dans le quotidien de l’adolescente, dans ses craintes les plus profondes et dans les difficultés qu’elle rencontre et qu’elle ne sait pas comment surmonter. Elle aura la chance de croiser le chemin de la directrice du foyer pour jeunes filles, de s’initier au kung-fu et d’être soutenue par sa mère : autant de choses qui vont l’aider à échapper aux proxénètes de son quartier, qui ont décidé qu’elle leur appartenait.

L’histoire de Heera est difficile et le sujet abordé est lourd par essence. Toutefois, le roman n’est pas suffoquant ni trop sombre. Au contraire, il dépeint le cheminement de la jeune fille, ses réussites, ses échecs parfois, ainsi que les vies des femmes autour d’elle avec un regard bienveillant et beaucoup d’espoir. La quête d’échappatoire se mêle avec l’apprentissage du kung-fu; par ce biais, Heera se réapproprie son corps et se construit, elle en apprend beaucoup sur elle-même et cet art martial devient alors une sorte de bouée de sauvetage qui va la maintenir à flots.



J’ai vraiment apprécié cette lecture que j’ai trouvé pleine d’émotions !
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