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Plon est une maison d`édition française fondée en 1852 par Henri Plon et ses deux frères. Les publications sont principalement orientées vers l’histoire politique, la littérature et les sciences humaines, à travers les collections Documents et Mémoires, Romans, Feux Croisés (littérature étrangère), Terre Humaine et Romans jeunesse.

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Noir d'os

Une autobiographie qui se centre sur la vie d'une petite fille noire puis de la jeune fille qu'elle devient.



Le récit se déroule dans le Sud des États-Unis.



Ce n'est pas par hasard que l'auteure a nommé son livre « Noir d'os » ; je laisse place à la parole de celle-ci : « le noir d'os est une substance carbonée noire obtenue par la calcification d'os dans des récipients fermés. »



Dans ce livre, la narratrice raconte l'enferment psychologique qu'elle subit au cours de sa jeunesse, c'est un récit intime, un vécu douloureux.



Dans ce livre, Il n' est pas seulement question du racisme et de la ségrégation subis par les personnes de couleur mais aussi du joug des conventions, de la domination blanche ou masculine qui pèsent sur les femmes et les filles de l'époque, d'une forte pression familiale surtout sur les femmes de l'époque (Années 1960/70 ?).



Le récit de cette enfance et cette jeunesse très difficile au cours de laquelle elle subit des violences familiales, morales et psychologiques nous plonge progressivement dans l'univers intérieur de la jeune fille qui mêle parfois rêve et réalité. C'est cependant un univers noir auquel le personnage doit échapper pour vivre pour devenir enfin la femme, l'être humain que tout un chacun mérite d'être.



Contre la maladie mentale et la mort qui rodent, la fiction devient alors un remède précieux, une échappatoire pour la jeune fille et cela dès son plus jeune âge. le rêve, l'évasion, l'issue de secours de cette vie difficile se fera par les livres, le salut viendra du rêve de l'imaginaire, de l'évasion dans d'autres univers contre l'enferment.



C'est un récit individuel autobiographique qui a une portée universelle, qui est émouvant qui bouscule les parties sombres que nous portons en chacun de nous.



Un livre qui mérite d'être lu, transmis et découvert malgré sa noirceur faite de vérité cependant.



Je remercie La FNAC ainsi que les éditions Plon qui m'ont permis de découvrir ce roman en avant première dans le cadre du prix du roman FNAC 2024.

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Tuer Napoléon III

Graou tout le monde !



Je ne dis jamais non à un livre sur cette période et encore moins quand le titre est si aguicheur. Hum, ça sent l’attentat.



Nous sommes en 1851, il y a comme un picotement dans l’air, il va se passer quelque chose dans Paris, avec le Prince Président qui veut tout faire pour garder le pouvoir que lui refuse la constitution. Un coup d’État se prépare. Étienne Sombre, typographe, va faire une étrange rencontre lors d’une promenade nocturne. En effet, la fabrique d’horloges vient d’exploser, il se voit alors projeté au sol mais avant de sombrer, il va avoir l’apparition d’une femme quittant le bâtiment.



Je ne vais pas aller plus loin dans le résumé sinon cela va vraiment dévoiler beaucoup d’éléments. Alors, je suis très partagé avec ce roman historique puisque d’un côté, l’histoire est passionnante, il se passe une multitude d’événements et de l’autre côté, cœur de pierre, aucun ressenti pour aucun personnage. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux différents protagonistes pourtant ils ont des vies passionnantes et intrigantes. Mais non, rien. Par contre l’histoire est incroyable avec le coup d’État, l’autoritarisme des autorités, la propagande, les clans qui se forment pour et contre la République. Bref, un excellent roman avec une plume qui s’agite, si seulement l’attachement avait été présent.
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Big girl

Malaya n’est pas une petite fille comme toutes les autres. Atteinte d’obésité morbide, elle se sent bridée à tout instant. Il faut compter les calories, se passer de sucreries, supporter le regard des autres.



Mais l’enfant se réfugie dans la nourriture pour la moindre contrariété, s’offrant des repas supplémentaires en plein milieu de la nuit si nécessaire.



Pourtant, elle a une belle personnalité, que personne ne détecte, puisque tous s’arrête à son apparence…



Le récit que nous offre ce livre est assez hors du commun. C’est la première fois, pour moi en tout cas, que je rencontre un personnage atteinte de ce trouble alimentaire, et surtout aussi jeune.



L’histoire se loge dans le Harlem des années 90, avec tous les souvenirs que cela comporte. On sent rapidement que l’auteure y a réellement vécu, lorsqu’elle nous présente les petites boutiques qu’elle décrit si bien mais qui n’existent plus aujourd’hui. Lorsqu’elle nous offre l’atmosphère sonore et musicale d’un quartier qui a bercé son enfance. On le ressent très fort, et ça offre au lecteur des attaches intenses.



Malaya est une petite fille silencieuse, mais que l’on comprend rapidement être dans un grand mal-être. Elle ne se le dit pas elle-même, préférant enfouir ses peines et ses peurs sous une montagne de nourriture.



La surveillance de sa mère en particulier, et celle de sa grand-mère a certain moment, lui semble pesante. On dirait d’ailleurs, durant une longue partie du récit, qu’elle n’en comprend pas la raison.



Là où j’ai eu un peu plus de mal, c’est lors de son passage à l’adolescence. Effectivement, cette période de la vie n’est pas facile, pour n’importe quel adolescent d’ailleurs. Mais j’ai trouvé Malaya totalement détachée du reste, un peu comme si elle était totalement déconnectée de ses émotions. Dans le ressenti de l’auteure, était-ce vraiment le cas? Le récit est du coup plus lent, plus plat.



Si la thématique du surpoids est très bien abordée, notamment lorsqu’elle explique des détails du quotidien, j’ai trouvé l’ensemble un peu redondant.



Par contre, l’exploration d’un quartier historique en particulier m’a beaucoup plu, et j’ai vraiment eu l’impression d’y être entrée en immersion complète.



Au final, malgré quelques points négatifs, je ne suis pas vraiment déçue de ma lecture.
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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