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Omnibus [corriger]

Les éditions Omnibus est une maison d`édition parisienne fondée en 1988 et spécialisée dans la réédition des livres classiques de la littérature française et étrangère sous forme de sommes et d`intégrales. Omnibus fait partie du groupe des éditions Belfond. Ces éditions ont en particulier réédité l`œuvre complète de Georges Simenon. mnibus propose un catalogue de 370 titres : trouvailles ou redécouvertes, littérature classique, populaire ou de genre, anthologies d`auteur ou thématiques, dictionnaires ou ouvrages de référence.

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L'inconnue d'Etretat (Les Treize énigmes)

Le corps sans vie de Dorothy Bird est retrouvé dans les hautes herbes d’une prairie, à deux kilomètres et demi d’Etretat, près du village de Bénouville. Il s’agit d’une jeune danseuse américaine, aux origines douteuses, ayant séduit puis épousé Herbert Howard, un citoyen anglais, ancien membre de la Chambre des communes et de vingt-cinq ans son aîné. Le couple se trouvait en villégiature à Etretat depuis trois semaines. L’expertise médico-légale souligne l’horreur de ce crime ignoble, résultant d’une strangulation suivie d’un dépeçage du cadavre. L’inspecteur G7 se rend sur place afin de mener l’enquête qui s’avère, une fois de plus, bien complexe et pour l’aider dans sa tâche, il utilisera une bague sertie d’un diamant rose, retrouvée sur le doigt de la victime. Il imaginera ensuite un judicieux mais complexe stratagème destiné à piéger et à confondre l’assassin.



Cette ultime nouvelle du recueil « Les Treize énigmes », me semble un peu tirée par les cheveux tant par la complexité du récit que par un dénouement, un peu surfait et tarabiscoté. Le mobile ne tient pas vraiment la route, quant à l’assassin, il semble lui-même sortir de nulle part, et il faut attendre un épilogue un peu laborieux pour le voir apparaître soudainement, tel le diable sortant de sa boîte.

C’est vraiment dommage car dès les premières pages, le développement de l’intrigue se révélait prometteur, tant par le scénario bien construit autour d’une bague, l’indice clé de cette affaire criminelle, que par la construction même du récit qui, en dépit de sa lourdeur, entraîne le lecteur dans un suspense qui monte crescendo… Malheureusement, tel le soufflé sorti du four, tout s’effondre dans un épilogue, un peu tiré par les cheveux !



Pour autant, je suis certaine que Georges Simenon continuera à nous étonner dans les prochaines aventures de son recueil de nouvelles « Les Treize coupables » dans lesquelles il met en scène un nouvel enquêteur, en la personne du juge Froget. Naturellement, je ne manquerai pas de partager avec vous mes ressentis de lecture pour chacune des quatorze énigmes policières qui composent cet ouvrage. A bientôt !



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Le drame de Dunkerque (Les Treize énigmes)

Simon Cohen est à la tête d'un juteux négoce au port de Dunkerque. Il propose aux marins de passage la vente ou l'achat de toutes sortes de matériels et produits dont il marchande les prix, peu regardant sur la légalité de certaines transactions. Un matin il est retrouvé mort dans son bureau, un couteau planté entre les omoplates. le coffre-fort contenant de l'argent et divers documents a été entièrement vidé de son contenu. Arrivé sur place quelques jours après le drame, l'inspecteur G7 interroge les principaux témoins et parmi eux cinq personnes, aux alibis bien fragiles, font figure de suspects : un Anglais, un certain Dickson quartier-maître sur le navire Aquitan ainsi que la maîtresse et les trois cousins de la victime. Découvrir le véritable mobile du crime sera le leitmotiv de G7 dans cette nouvelle affaire criminelle laquelle, en dépit de sa complexité, n'entamera en rien la détermination de notre fin limier qui fera appel, comme de coutume, à sa perspicacité légendaire pour démasquer le ou les véritables coupables…



Une fois de plus, Georges Simenon nous balade dans le labyrinthe de son récit, et se complaît à nous entraîner dans le dédale des fausses pistes, des déclarations mensongères, des faux ou vrais alibis, au point que l'on y perd vraiment son latin !

Pourtant, à y regarder d'un peu plus près, chaque indice donné a son importance et c'est en détaillant les profils de chaque suspect, en étudiant leurs alibis et en évoquant leurs mobiles que le romancier, en fin psychologue, tente de nous montrer la direction à prendre vers le chemin de la vérité.

Il nous plonge cette fois-ci au coeur de la duplicité et de la cupidité d'un négociant véreux du port de Dunkerque, malheureusement, la rouerie a aussi ses limites, et à vouloir trop gagner, il a finalement tout perdu et y a laissé la vie…



Pour le maître du roman policier, le procédé reste invariablement identique : présenter progressivement les faits, dévoiler judicieusement quelques indices, éliminer d'un trait de plume les innocents de la liste des suspects puis dans un final grandiose, digne d'un Hercule Poirot, rassembler toutes les pièces du puzzle pour le reconstituer magistralement. Qu'il s'agisse du commissaire Maigret, du détective Joseph Leborgne (Les Treize mystères) du juge Froget (Les Treize coupables) ou de l'inspecteur G7 (Les Treize énigmes), tous les protagonistes de ses récits excellent dans l'art de trier le bon grain de l'ivraie et finissent toujours par confondre les véritables coupables !

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Histoires d'humour de l'histoire de France

Guy Breton est plus connu pour son "Histoires d'amour de l'histoire de France" en plusieurs volumes mais il a aussi publié un volume sur l'humour, catalogue d'anecdotes et de canulars : le flagrant délit d'adultère de Victor Hugo d'adultère, la mort du Président de la République Félix Faure dans les bras de sa maîtresse à l'Elysée, des répliques humoristiques De Voltaire, Chamfort ou Paul Valéry.



Mais le meilleur, c'est peut-être les trois canulars de l'écrivain Roland DORGELES (1886-1973). Le premier est mis en Citations, les deux autres sont ci-dessous, plus ou moins recopiés et résumés.



* En 1908 Roland DORGELES (1886-1973), un jour qu'il se trouvait chez son ami le sculpteur Buzon, avise, dans un coin de l'atelier, une tête de femme posée sur sol. le lendemain matin, Dorgelès se rendit au Louvre, avisa un socle vide, et revint l'après-midi avec la tête sculptée par Buzon dissimulée sous son manteau, et profita d'un moment où il était seul pour la poser sur le socle. Après quoi, il colla une étiquette qu'il avait préparée portant ces mots : « Fouilles de Delos », et s'en alla. Quand la supercherie fut dévoilée, rien n'y fit, la tête sculptée resta sur son socle. 42 ans plus tard, Roland DORGELES découvrit qu'elle y était encore. Y est-elle encore aujourd'hui ?



* En 1910, Roland DORGELES monta un canular pour se moquer de l'art abstrait très en vogue. Il fit peindre une toile par un âne à la queue duquel on avait accroché un pinceau et à qui on faisait remuer la queue de plaisir en lui donnant sa nourriture préférée. le tableau fut appelé « Coucher de soleil sur l'Adriatique », d'un peintre fictif Joachim Boronali, issu d'une nouvelle école italienne « L'excessivisme ». Lors du vernissage au salon des indépendants le tableau attira l'attention et fut vendu 400 francs-or. Après révélation de la supercherie le tableau et l'âne devinrent célèbres. Des faux Boronali ont même circulé. Aujourd'hui, le tableau figure dans une collection privée avec des Renoir, des Sisley et des Picasso. Il figure dans le très sérieux Dictionnaire des peintres de Bénézit où Boronali a droit à une notice.

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