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Nationalité : France
Biographie :

Éric Emeraux est ancien Chef de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Il est Colonel de la gendarmerie nationale, diplômé de l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN) et de l'Université d'Aix-Marseille où il a obtenu un Master II Lutte contre la délinquance.

Après une carrière dans l'Armée de terre où, entre autres responsabilités, il a commandé une section de renseignement, le Colonel Emeraux a rejoint la Gendarmerie nationale où il a occupé plusieurs postes de commandement avant de devenir Commandant d'une section de recherches (2004 - 2009), puis Conseiller Police judiciaire du Général commandant la région de gendarmerie Rhône-Alpes (2009 - 2012). Dans ce cadre, il a participé à des équipes communes d'enquêtes (ECE), mises en place entre la France et l'Espagne.

Après 5 années (2012 - 2017) comme Attaché de sécurité intérieure (ASI) à l'Ambassade de France à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) où il était chargé de la coopération policière et de questions relatives à l'entraide répressive dans des dossiers de criminalité organisée, le Colonel Emeraux a été nommé, en septembre 2017, Chef de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), une unité interministérielle d'enquêtes mandatée pour enquêter sur les crimes internationaux les plus graves et les crimes motivés par la haine.

Patron pendant trois ans (2017-2020) de cette unité, il a voulu clore ce chapitre de sa vie professionnelle avec un livre "La traque est mon métier", paru début septembre 2020 au lendemain de son départ à la retraite.

Il est également compositeur de musique électro, sous le nom de scène de "Matthias Ka".

Twitter : https://twitter.com/ericemeraux
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Source : www.cercle-k2.fr
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Eric Emeraux, ancien colonel de gendarmerie, spécialiste de la traque des criminels de guerre


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
— Tu permets ? Je vais te couper une petite mèche de cheveux.

— Ah ! Je vais rejoindre ta boîte à fétiches ! Celle que Popovic avait trouvée dans ton sac à main !

— Cest mon petit rituel. Je prends toujours une part de celui ou celle avec qui je couche.

David la regarda, étonné.

On ne me l’avait jamais faite, celle-là. Tu en fais quoi, après ?

— Je la colle dans un petit livre, en souvenir, qui se trouve dans une boîte sur ma cheminée.

— OK, mais tu ne me fais pas un trou.

Elle coupa une mèche qu'elle glissa dans la boîte mauve extraite de son sac à main. Pas mécontent d'avoir rejoint son panthéon, David la regarda faire. Il n'osa pas poser la question qui lui brûlait les lèvres, car elle risquait de gâcher le moment.

Combien de mèches de cheveux peut-elle bien avoir dans son carnet ?
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Vous pouvez monter. Tout est sécurisé. Heureusement que nous avions notre bouclier, parce qu'ils se sont bien lâchés, fit le lieutenant Foury, apparaissant en haut de l’escalier.

Rhino et son équipier rangèrent leurs armes et gravirent les étages pour rejoindre les cibles. Julien en profita pour décrocher les deux mini caméras installées par Romuald. Sous l’effet du souffle, des morceaux de la porte s'étaient fichés dans les murs en placoplâtre. De l'eau était répandue au sol.

Les deux hommes étaient immobilisés, joues contre le carrelage, complètement nus. Deux beaux bébés... Plus de 100 kilos de muscles. L'un d'entre eux avait le dos entièrement tatoué. On pouvait y déceler la tête de Poutine, un sous-marin lanceur de missiles nucléaires, des hélicoptères d'attaque et la carte de la Crimée.

C'est fou, tout ce que l’on peut dessiner sur le dos d'un connard !
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Maletraz s'interrompit et retourna s'asseoir derrière son bureau. Il ouvrit son tiroir, sortit une cigarette, un verre et le remplit à moitié de whisky. Il soupira.

— Ici, on est seuls, mon ami. Diplomates et politiques ont déserte la zone. Je perds mon temps à négocier pour tout et rien. L'ONU est une coquille sans âme, incapable de définir une stratégie qui tienne la route. Si vous voyez les conneries que je peux recevoir par fax, des trucs du genre « riposter mais sans tirer » ou « résister autant que possible, mais sans vous mettre en danger ». Vous voyez le truc ?
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Nous avons descendu à pied la rue pour rejoindre mon véhicule. Samra m'a montré du doigt un immense bâtiment brûlé : « Mon père est mort ici, dans les flammes. Le 25 et 26 août 1992, les Serbes ont bombardé le bâtiment pour détruire la mémoire de Sarajevo et de son peuple, sur ordre de l'ancien universitaire Nikola Koljevic. On l'appelle la Vijeénica. C'était l’ancien hotel de ville, bâti en 1891 sous le règne de L’empereur austro-hongrois par l’architecte tchèque Karel Pank. Plus de sept cents manuscrits uniques sont partis en fumée. Avant l'attaque, la bibliothèque disposait de un million et demi de livres dont cent cinquante-cinq mille étaient d'une rareté absolue. Sous les tirs des snipers et dans les flammes, certains habitants et libraires de Sarajevo se sont précipités pour sauver le maximum d'ouvrages. Mon père était le bibliothécaire en chef. Il y a laissé la vie. Il était un érudit, amoureux des manuscrits. Sa plus grande fierté et l’aboutissement de sa carrière furent sa mutation ici, dans la plus grande bibliothèque des Balkans, symbole de Sarajevo, reflet de la Bosnie multi ethnique. C'est dans ces salles de lecture lambrissées que j'ai appris tôt à aimer les langues et la littérature, la peinture et l'architecture. »
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Quand tu n’as plus peur de la mort, tu as encore moins peur de la vie.
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« Peut-être la suprême vertu, en notre siècle, serait-elle de regarder en face l’inhumanité sans perdre la foi dans les hommes. » Raymond Aron
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Il ferma les yeux et, comme souvent, surgirent du néant les cauchemars peuplés de morts. D'abord les homicides, en quelque sorte l'artisanat. Puis, les crimes contre l'humanité, l'industriel.
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« Quand l’abîme te regarde
Tourne toi vers la lumière »
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Celui qui porte le coup l'oublie : celui qui porte la cicatrice s'en souvient.
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Nos Cigales sont des balles qui atteindront leur cible. Elles sont nos martyres. L'humiliation est le meilleur carburant pour alimenter le feu de la haine. Sa hiérarchie a vraiment eu une excellente idée de le remiser dans un placard à l'OTAN.
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