Nationalité : France
Né(e) à : Castres , le 28/09/1963
Né(e) à : Castres , le 28/09/1963
Biographie :
Pierre Serna est un historien français et spécialiste de la Révolution française.
Il consacre sa thèse de doctorat à un révolutionnaire méconnu, Pierre-Antoine Antonelle, aristocrate, ancien maire d'Arles et jacobin. En 1998, à la suite de la publication de cette thèse, il obtient le grand prix d'histoire du conseil général des Bouches-du-Rhône.
En 2008, il devient professeur des universités et prend la tête de l'Institut d'histoire de la Révolution française. Il est professeur des universités à Paris I - Panthéon-Sorbonne.
Il dirige la revue électronique "La Révolution française", cahiers de l'Institut d'Histoire de la Révolution française, sur le portail Revues.org, et qui reprend le titre d'une revue anciennement fondée par Alphonse Aulard en 1882. Il est également directeur de la collection "La chose publique" aux éditions Champ Vallon.
Après avoir consacré une vingtaine d’années de recherches aux élites dans le processus révolutionnaires (nobles jacobins, "girouettes" et noblesse d’État de 1789 à 1816), il travaille désormais sur les humbles en révolution (peuple, esclaves, vieillards et animaux).
Début 2011, il publie plusieurs textes à propos de la révolution tunisienne et de la révolution égyptienne. Il enseigne également l'Histoire des Révolutions atlantiques à Sciences-Po Paris, en deuxième année de licence, depuis 2014.
+ Voir plusPierre Serna est un historien français et spécialiste de la Révolution française.
Il consacre sa thèse de doctorat à un révolutionnaire méconnu, Pierre-Antoine Antonelle, aristocrate, ancien maire d'Arles et jacobin. En 1998, à la suite de la publication de cette thèse, il obtient le grand prix d'histoire du conseil général des Bouches-du-Rhône.
En 2008, il devient professeur des universités et prend la tête de l'Institut d'histoire de la Révolution française. Il est professeur des universités à Paris I - Panthéon-Sorbonne.
Il dirige la revue électronique "La Révolution française", cahiers de l'Institut d'Histoire de la Révolution française, sur le portail Revues.org, et qui reprend le titre d'une revue anciennement fondée par Alphonse Aulard en 1882. Il est également directeur de la collection "La chose publique" aux éditions Champ Vallon.
Après avoir consacré une vingtaine d’années de recherches aux élites dans le processus révolutionnaires (nobles jacobins, "girouettes" et noblesse d’État de 1789 à 1816), il travaille désormais sur les humbles en révolution (peuple, esclaves, vieillards et animaux).
Début 2011, il publie plusieurs textes à propos de la révolution tunisienne et de la révolution égyptienne. Il enseigne également l'Histoire des Révolutions atlantiques à Sciences-Po Paris, en deuxième année de licence, depuis 2014.
Source : Wikipédia
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Ciné-Débat Avec Bertrand TILLIER, historien des images, Raphaël MEYSSAN, réalisateur, Pierre SERNA, historien
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Il est temps… de faire connaître leur auteur, pour que l'histoire de cet homme épris de démocratie retrouve une clarté, celle du monde silencieux de ceux qui continuent de penser que la liberté se construit aussi, sans bruit, dans la lecture, dans la construction discrète mais tenace de la prise de conscience de tout ce qu'il reste à faire pour que le monde cesse d'être injuste.
"Je ne demanderai pas seulement pourquoi il y a tant de malheureux, mais pourquoi ils ne sont pas considérés chez nous comme des hommes, comme des frères, comme des Français. Pourquoi cette classe immense de journaliers, de salariés, de gens non gagés, … est-elle rejetée de la Nation ?"
Environ 600 000 cahiers de doléances, selon les estimations des historiens, font monter à Versailles une voix bigarrée et hétéroclite, attestant la multiplicité des prises de parole et permettant, avec une lecture précise, de renverser bien des clichés. Le peuple n'est ni ignare ni démuni. Il a eu vent des affaires politiques et sait comment construire un rapport de force vis-à-vis du pouvoir.
Antonelle a soixante-dix ans en 1817. Il a fait son temps. Comme tous ceux qui ne croient en rien d'autre que dans l'humain et ont la foi en la mémoire, le vieil homme doit savoir qu'une nouvelle vie va commencer pour lui, non celle des livres d'histoire à qui il sait ou croit avoir laissé très peu de matériel, mais dans le cœur et les yeux des petites gens d'Arles
Dans quel état de mauvaise peur, mauvaise conseillère, vivons-nous pour accepter ces manquements à nos libertés et entrer dans des formes de consentement qu'un Hobbes avait théorisées, il y a plus de trois cent cinquante ans en 1651 dans le Leviathan ?
est-ce une radicalité coupable d'être fidèle à ses principes quelles qu'en soient les conséquences ? Est-ce une vertu que la souplesse de l'adaptation permanente et le renoncement à ses idéaux au nom de l'impératif du réel et de ses contingences ?
Jean Jaurès fut le premier, dans son Histoire socialiste de la Révolution française parue en 1900, à utiliser de façon systématique les cahiers de doléances et à leur conférer une importance cruciale dans le déclenchement de la Révolution.
Il faut commencer l’enquête au ras du sol, au niveau le plus humble du regard de l’animal, à mi-hauteur entre le pavé, horizon boueux, et les êtres humains, ou au-dessus, à hauteur de tête de cheval, mais le mors dans la gueule. La recherche s’est construite à partir du dépôt bien connu des papiers de police des sections parisiennes consultables aux Archives de la préfecture1. Le fonds peut être appréhendé par le catalogue Labat, cet archiviste du xixe siècle qui construisit seul un registre de plus de 55 000 entrées donnant simplement le titre de l’enquête, la date et son numéro de classement, en trois colonnes, à partir des papiers des sections. 33 897 entrées concernent la période allant du 1er janvier 1790 au 19 brumaire an VIII (10 novembre 1799). Pour le policier, que l’historien suit, les animaux se répartissent en vivants et morts, puisqu’il a été fait le choix délibéré de considérer la boucherie comme expression aussi d’un rapport à l’animal, et qui accapare une bonne partie du temps des policiers occupés à régler le marché des animaux morts. 633 enquêtes se sont dégagées.
Tout l'art de la politique présidentielle est d'éloigner le regard et l'observation de l'échec global d'une politique libérale, construite pour défendre les nantis du système, en pratiquant ici et là la charité, en saupoudrant de mesurettes sa politique écologique et en menant en réalité à la catastrophe sociale et environnementale.
Le règlement royal de janvier 1789 - qui impose d'avoir 25 ans pour participer à la rédaction des doléances et d'être inscrit sur un rôle d'imposition quelconque - exclut de fait la prise de parole de la masse des misérables sans ressources., trop jeunes ou sans domicile fixe. Combien sont-ils ? Au moins 25 % des 27 millions de sujets du roi,
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