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3.45/5 (sur 2485 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Maurice-sur-Moselle , le 13/11/1945
Biographie :

Pierre Pelot, de son vrai nom Pierre Grosdemange, est un écrivain français.

Il écrit également sous les pseudonymes de Pierre Suragne (pseudonyme imposé par le Fleuve noir de 1972 à 1980) et Pierre Carbonari (seulement pour quelques nouvelles). Il est le père de l'écrivain Dylan Pelot (1969-2013).

De 1960 à 1963 il apprend le dessin par correspondance et se lance dans la bande-dessinée, ce qui lui vaudra son premier article de presse en 1963 dans "L'Est républicain" à propos de sa BD mettant en scène un héros du Far West : Bob Hart. Fort de cette expérience et ayant appris énormément sur l'histoire des États-Unis il se lance dans une carrière littéraire en adoptant son genre de prédilection : le western. Son premier roman, "La piste du Dakota", paru en 1965 sous la signature de Pierre Pelot, se déroule aux États-Unis au lendemain de la guerre de Sécession. En 1967, Pierre Pelot crée le personnage de Dylan Stark, un métis franco-indien né dans le sud des États-Unis. Le premier roman de la série, "Quatre hommes pour l'Enfer", se déroule pendant la guerre de Sécession, à laquelle le personnage participe du côté sudiste, à contrecœur. Il reçoit cette même année le Prix des Treize pour "La couleur de Dieu" (1967).
Lors de la décennie suivante, Pelot commence à exploiter surtout les trois domaines de la science-fiction, du fantastique et du roman de terroir "vosgien". L’écriture de romans noirs, de cycles et séries de science-fiction masque le passage dans la littérature générale au cours des années 1980. La décennie suivante est surtout marquée par la forte série de "paléofiction" écrite avec le concours d’Yves Coppens. Il faut attendre la première décennie du XXIe siècle et la parution du roman "C’est ainsi que les hommes vivent" (2003) pour que l’image de l’écrivain s’impose à tous. Plusieurs romans littéraires parus ensuite confirment les qualités du styliste et du créateur d’un monde original peuplé de personnages forts. Écrivain extrêmement prolifique, on lui attribue près de 200 titres.

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L’Été en pente douce (1987) Bande Annonce

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La route montait doucement, serpent de bitume gris dont chaque nouvel hiver gerçait la peau en profondeur, jusqu'à la chair noire. Du centre du village à cet endroit où elle devenait chemin de terre, elle se lovait sur une douzaine de kilomètres, au creux de la vallée de la Goutte, et la montagne couverte de sapins glauques se resserrait toujours davantage. Un peu avant l'étouffement final, le chemin devenait sentier, grimpant à flanc de coteau et conduisant aux ultimes fermes — il ne s'agissait d'ailleurs plus de fermes, mais de résidences secondaires rachetées par des notaires, des bijoutiers alsaciens, des gens pleins de fric.

En début de vallée, les maisons étaient encore nombreuses : en fait, l'agglomération formait quasiment un second village, bien qu'elle ne bénéficiât que de l'identité bâtarde d'un « quartier », d'un lieu-dit. La Goutte.

Les gens qui vivaient là se considéraient d'abord citoyens de La Goutte. Habitants de Vize-sur-Agne ensuite. En vérité, c'était plus ou moins le cas pour les quatre vallées qui formaient le territoire de la commune. Ceux de La Goutté avaient peut-être des racines un peu plus noueuses et crochues que les autres, c'est tout.
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(…) alors, il savait que dehors c'était blanc, c'était froid, reposé, immense, recouvrant un bonheur sans autre vrai nom que « bonheur » qu'il allait découvrir au fil des jours à venir qui se métamorphoseraient petit à petit en glissades, en boules, en pelletages autour de la maison, en bonshommes nez de carotte, en igloo, en romans de James Oliver Curwood et de Jack London, Le Grizzly, CrocBlanc, les Chasseurs d’or, la glace sur la rivière et frangeant les berges des ruisseaux vaut bien celle des lacs du Klondike... Le Dernier des Mohicans, La Prairie, Fenimore Cooper, Bari chien-loup. Les Chasseurs de loups... - la Neige - l'Èté - courir et s'échapper...
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- Vous avez l'air de bien vous amuser, dans cet hôpital, dit Donovan. Le jour même pas levé.

- Si, ici, le jour est levé. Se lève. Et je suppose qu'effectivement on va bien s'amuser tout au long de la journée. Les premiers cas sont en train de nous tomber dessus, ça s'annonce sérieux.

- Le monde est sérieux ?

- Evidemment non, mais il faut bien faire comme si.

La fenêtre de la chambre était noire, encore, les volets clos avec à peine un rai grisâtre trichant entre les interstices.

- Et puis, dit Donovan, il y a ce confinement. Je suppose qu'on n’a pas fini d'entendre prononcer ce mot. C'est la nouvelle tendance, on dirait. Impossible de changer de département, de se balader à plus d'une borne, je crois avoir entendu ça. Et tout le reste.
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Un paysage taillé dans le gris et les couleurs froides, au couteau et à grands coups de brosse d’estompe, un ciel effondré jusqu’à mi pente des montagnes sombres. L’Office du Tourisme local doit bicher.
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Ma mère a tenu le coup dix ans de mieux, en « maison de vieux » pour les dernières années. Elle avait perdu la boule. Elle croyait mon père toujours vivant et quand elle parlait c'était pour préférer des abominations à son encontre et poursuivre l’engueulade qu'ils avaient commencée un peu avant sa disparition... La fin d'une histoire d'amour.

C’est le miel en vieillissant qui change d'initiale et la fait tourner en f

Elle pinça les lèvres, fronça un sourcil, fit :

- Oh... joli !

- Je l’ai longtemps réfléchi... Bref, voilà.
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Elle était néo-punk, elle était socialiste tendance Jaurès, communiste tendance communiste, anarchiste tendance Kropotkine, révolutionnaire tendance Mai 68 loupé de peu, tout cela à la suite et tout cela en même temps, selon la météo et que le vent souffle d'un ou l'autre des points cardinaux, elle était enragée, elle était adorable, son petit nez en l’air en mèche de grenade - un rien pouvait faire exploser la bombe.
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Ce qui ne vient que peu souvent à l'esprit, c'est le nombre de tous ces gens ignorant l'existence de chacun et de tous - tellement de gens éparpillés sur leurs chemins réciproques ~ qui se ressemblent. Physiquement. Des attitudes, des visages semblables, presque semblables, à différents stades, pourrait-on croire, de leur réalisation en cours vers un moment donné de leur achèvement. A quel point les vivants peuvent être en avance sur leur mort, ceux-ci en retard de vie...
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"_Mais tais-toi, le supplia Iris. Repose-toi plutôt, et arrête de parler...
_Je parle, dit-il. Je parle parce que c'est signe que je ne suis par mort et que...tu sais quoi ? Je suis le personnage comique de cette aventure, on n'y peut rien..."
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Une centaine encore. Venus de tout le Sud, principalement d'Alabama. Il y avait des vieux aux rides noires, épais, noueux comme des écorces d'acacia, les cheveux gris sous le képi rond, des vieux avec des yeux comme de l'eau. Et puis des jeunes, des gosses, de ceux qui savent encore pleurer quand la douleur les cogne brutalement au milieu de la course, de ceux qui geignent; des jeunes aux dents blanches qu'ils serrent pour ne pas hurler de peur, ou de mal. Jeunes, vieux, tous groupés au hasard, pères et fils, pareils.
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"_L'appel des forces de la mort et de la renaissance dans cette autre vie qui prend le visage de la mort, poursuivit Gilles. Une cérémonie dans la forêt, autour du chaudron magique celte où l'on sacrifiait une ou plusieurs jeunes filles. Pas forcément des vierges...Les pouvoirs alliés dispensés par la pierre magique et les serpes servaient alors à faire surgir les esprits de la guerre. Parmi ceux-ci, la plus sanguinaire de tous. Morrigane.
Après un court instant de silence lourd, la voix de Thomas s'éleva comme un grincement :
_Je suis en train d'halluciner, là, ou bien j'entends really ce que j'entends ?
Gilles ne répondit pas.
_Hé, dit Thomas. Chloé, ho ! Il déconne ou quoi ?
Elle ne répondit pas non plus."
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