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3.58/5 (sur 1107 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon, Rhône , le 23/08/1946
Biographie :

Pierre Péju : origine lyonnaise, famille de libraires, études de philosophie à la Sorbonne, Mai 68, collabore dès 1971 à divers journaux et revues, enseigne la philo durant douze ans dans des lycées parisiens, avant de venir vivre au Chevalon, près de Voreppe.

Il est actuellement professeur au lycée international Stendhal, à Grenoble, et directeur de programme au Collège international de Philosophie à Paris.

Il est l'auteur de récits, contes et nouvelles (comme "Premiers personnages du singulier"), d'un long roman de voyage ("La Part du sphinx"), mais il est surtout l'auteur de textes littéraires dans lesquels le travail d'écriture consiste à tresser notes autobiographiques et pensées rapides (comme "Vitesses pour traverser les jours" ou "La Vie courante" qui a obtenu en 1996 le prix Autres de Rhône-Alpes).
Pierre Péju est aussi l'auteur d'essais sur le conte, sur le récit et surtout sur le romantisme allemand.

Pierre Péju a écrit des pièces de théâtre "radiophonique" diffusées plusieurs fois sur France-Culture (dont "La Nuit", interprétée par Michaël Lonsdale) et plusieurs de ses nouvelles ont été adaptées pour la scène.

En 1998, Pierre Péju a publié aux éditions Gallimard "Naissances", puis en 2003 "La Petite Chartreuse" qui a obtenu le Prix du livre Inter et le Prix Rosine-Perrier. Depuis ont paru "Le Rire de l'ogre" ( Prix du roman Fnac) et "Coeur de pierre", "L'état du ciel" ou plus récemment "Reconnaissance".
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Source : auteurs.arald.org
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La marâtre effraie dans les contes de fées, car très souvent, elle est une sorcière. La sorcière marâtre, c'est la femme qui vieillit, qui paraît plus autoritaire et moins soumise. N'est-elle pas avant tout une femme malheureuse dans un monde où vieillir est mal perçu ? Dans le troisième et dernier épisode de la série "Ce que cachent les sorcières", issu de l'émission "Avec philosophie", Géraldine Muhlmann reçoit : Guillemine Chaudoye, psychologue clinicienne et professeure en psychopathologie clinique psychanalytique à l'université Paris Nanterre. Pierre Péju, philosophe et romancier. Vignette de la miniature : Getty #philosophie #sorcière #histoire Pour écouter la série : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/les-sorcieres-dans-l-histoire-realite-ou-realite-fantasmatique-9409949 _________________________ Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (358) Voir plus Ajouter une citation
J'ai cherché partout le bonheur, mais je ne l'ai trouvé nulle part; sinon dans un petit coin, avec un petit livre ...
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Pierre Péju
-Instants amoureux-

Respectons tous ceux qui ont gardé cette faculté de "tomber" amoureux; de tomber immobile et sur place, souffle coupé, appétit perdu, regard soudain lavé et vague. Personne ne sait : c'est leur secret. Ils ne vivent que dans une attente qui est aussi un état de douceur extrême. Ils vivent dans l'attente d'"instants" qui ne seront de "beaux instants" que parce qu'un lien , parfois ténu comme un cheveu, les reliera à l'être désiré.(p.72)
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Maladie de l'écriture: espoir pathologique d'atteindre, même fugitivement, le noyau parlé de chaque moment vécu, puis l'amande amère de ce qui se tait dans toute parole. (p. 130)
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Je me souviens de ce jour de grippe et de fièvre où seul, roulé dans une couverture, je lisais un conte dans lequel il neigeait à gros flocons. Fasciné par ces seuls mots : « il neigeait… », quand soudain, levant la tête du livre et comme alerté par un étrange silence, je découvrais que dehors, dans les rues de la ville, il neigeait magiquement aussi, que tout devenait blanc. Puissance du conte ! Transfiguration du monde par la neige et les mots.
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Quand je me souviens de notre vie passée, dans cette maison, dans cette vallée, dans cette ombre profonde du mont Aiguille, j'entends surtout les voix enfantines de Camille et d'Eugène.Ils sont à présent partis faire des études, loin de chez nous, et ne reviennent que rarement.Je me dis que je n'ai pas su m'émerveiller à temps, ni suffisamment, de la présence d'enfants dans ma vie, d'enfants tout chauds, remuants, bavards et enjoués.Je n'ai pas su goûter assez intensément les bons moments du retour de l'école.Entendre leurs questions et leurs rires, à table, dans le jardin, en promenade.Enrichir mon regard de leur regard sur les choses.

( Folio, 2007, p.361 )
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Qui saura, dans un avenir pas très lointain, ce que représentaient, pour des gens comme moi, les libraires et les librairies ?
Ce que signifiait dans une ville, grande ou petite, la présence de ces lieux où l'on pouvait entrer dans l'espoir d'une révélation?
Qui se souviendrait de la façon paisible dont on pénétrait dans ces antres à l'odeur de papier et d'encre, de cette façon de pencher la tête pour déchiffrer un titre nouveau, puis un autre, des noms d'auteurs familiers ou inconnus, afin de glaner des indices et des signes vivants sur les couvertures claires ?
Qui se souviendra de cette façon de poser l'index au sommet de l'ouvrage pour le basculer en arrière, l'attirer à soi, l'ouvrir, le parcourir ? Lire le quatrième de couverture?
Debout, dans le bruit des pages tournées, découvrir les quelques mots qui paraissent s'adresser précisément à soi ?
L'inespéré noir et blanc, intime universel, Musique silencieuse...
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Je savais, lecteur clandestin, que toute lecture commence par une effraction mais qu'au bout d'un moment le lecteur devient l'ami de ce qu'il a violé, que son audace ou sa persévérance lui donnent un droit mystérieux sur l'univers du livre, qu'il peut enfin, fantôme-voyeur, aimer ouvertement les pages qu'il hante, se les approprier, s'en souvenir, s'en nourrir, en revendiquer désormais, à la face du monde, la musique ou les images. (p. 114)
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-L'idiot de Shangaï-
C'était non seulement cette infirmité soudaine qui me paralysait, mais aussi une sorte de honte. Longtemps, j'avais été un voyageur plutôt cultivé, ne cessant jamais de lire et d'écrire. Je sentais que j'étais devenu un de ces êtres incapables d'habiter pleinement le monde, faute d'en déchiffrer les signes les plus simples. (p.53)
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Car notre enfance n'est jamais de l'histoire ancienne. L'enfant que nous avons été, même si nous ne tenons pas à le revoir, même si nous ne l'avons pas convoqué, est soudain là. Il hante notre présent qui se trouble et s'obscurcit. Il a l'éclat légèrement tremblant des revenants.
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La dernière bataille
( Vercors, été 2037)

Avec le temps, c'est un peu comme si rien n'avait eu lieu.Les jeux, les contes, les moments simples et lumineux.
En ce qui me concerne, l'impression tardive de n'avoir pas été capable de m'abandonner au bonheur quand il était là. Un peu comme quelqu'un qui ne parviendrait à aimer les fleurs, la pluie blanche des pétales à la fin du printemps, que dans un paysage couvert de neige, sous un ciel de plomb.

( Folio, 2007, p.376)
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