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4.02/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lausanne , le 13/09/1894
Mort(e) le : 23/03/1979
Biographie :

Paul Demiéville est un sinologue français d'origine suisse ayant marqué les développements des études sinologiques en France au XXe siècle.

Musicologue de formation, il commence l’étude du chinois à Londres en 1915 avant de poursuivre ces études à l’ École des langues orientales vivantes.

Il est nommé de pensionnaire de l’École française d'Extrême-Orient et séjourne à Hanoi (1920-1924). De 1924 à 1926 il est enseigne à l'Université d'Amoy dans le sud-est de la Chine le sanscrit et la philosophie.

De 1926 à 1930 il est pensionnaire, puis directeur de la maison franco-japonaise de Tōkyō où il est rédacteur en chef du Hōbōgirin, dictionnaire encyclopédique du bouddhisme.

Lorsqu'il rentre en France en 1930, il prend la nationalité française et est nommé professeur de chinois à l'Écoles des langues orientales en 1931.

En 1945, il devient directeur d'études à l'École pratique des hautes études, IVe section où il donne un enseignement de philosophie bouddhique jusqu'en 1956.

En 1946 il est nommé professeur au Collège de France. Il a été, de 1945 à 1975, le directeur de la revue Toung pao.

Son œuvre, qui comprend environ 180 livres et articles sans compter les compte-rendus et les notices bibliographiques, a été réunie pour une bonne part dans les Choix d'études sinologiques et les Choix d'études bouddhiques.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (136) Voir plus Ajouter une citation
Yen Ts'an (Plaisirs champêtres)

Je reste oisif ; de m'en retourner peu me chaut.
Jour après jour grandit mon goût pour la vie champêtre.
Plus d'agent qui vienne m'apporter des rapports !
Ici, tel un immortel vagabond, je cours après la poésie.

Tenant ma coupe plus brillante que le croissant de lune entre les pins,
Je m'assieds pour boire à la source au pied du rocher.
Avec un hôte qui connait ma pensée,
Je confie à la brise quelques arpèges de cithare.
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Sur l'air "Le printemps au pavillon de Jade"
(de Tcheou Pang-yen, poèmes à chanter des Song, 960-1279)

Au ruisseau des pêchers, je ne m'arrête plus selon ma fantaisie ;
Quand les fils de lotus se brisent en automne, ils ne se relient plus.
En ce temps-là, je t'attendais, sur le pont au parapet rouge ;
J'erre aujourd'hui tout seul, sur le sentier jonché de feuilles jaunes.

Dans le brouillard, la ligne bleue des montagnes sans nombre ;
Au dos des oies, les rayons rougeoyants du soir, près de s'éteindre...
L'homme est pareil au nuage, qu'un coup de vent rabat sur l'eau ;
Son coeur semble un chaton de saule, collé à terre après l'orage.
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En passant le lac de l'ouest à l'aube
(de Fan-k'i, époque des Ming, 1368-1643)

De ma barque, la lune semble à portée de voix,
Si aimable qu'on voudrait la retenir un instant.
L'image des montagnes bleues se renverse dans l'eau qui baigne l'enceinte de la ville ;
Les lotus blancs en fleur embaument le lac tout entier.

Au loin sonne déjà la cloche du monastère de la Forêt des Immortels ;
Les hautes lanternes vont s'éteindre sur la pagode de la Retraite spirituelle.
Caressé par le vent d'Ouest, je n'arrive pas à dormir ;
Je reste assis, à écouter poissons et crabes s'ébattre parmi les joncs.
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Tu me demandes ma date de retour mais je n’ai pas de date
C’est l’automne ici au pays de Ba, et les pluies nocturnes glonflent les étangs
Quand pourrai-je avec toi tailler les bougies à la fenêtre au couchant
En te racontant ce moment de pluie nocturne dans les montagnes de Ba?

(Li Shangyin)
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Chanson de la montée à la terrasse de Yeou-Tcheou
(de Tch'en Tseu-ngang, dynastie de Tang (618-907))


Ignorant, avant moi, les hommes d'autrefois,
Ignorant, après moi, ceux qui viendront demain,
Je songe à l'infini de l'univers immense,
Et tout seul je répands des larmes d'amertume.
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L'esprit de la montagne
(poème de K'iu Yuan, époque des Royaumes Combattants, IVè-IIIè siècle av.J-C)

Il semble qu'il y ait quelqu'un au creux du mont,
Vêtu de lierre, ceinturé de cuscute.
Un léger sourire en son regard éloquent...
"Comme vous m'aimez pour être aussi gracieux !"
Il conduit un léopard écarlate, qu'escortent des renards mouchetés.
Son char est de magnolia, le drapeau, de cannelier tressé ;
L'habit est de dendrobies, et l'asaret fait sa ceinture.
Pour mon bien-aimé j'ai cueilli tous les parfums.
J'habite en un noir bosquet de bambous, où jamais je n'ai vu le ciel ;
Solitaire je me dresse au sommet du mont ;
Les nuages sous moi glissent avec lenteur.
Le soleil s'est caché : il fait noir en plein jour.
Dans les rafales du vent d'Est, les dieux envoient la pluie.
J'attends l'ami lointain, sans songer au retour.
L'année touche à sa fin, qui donc me fleurira ?
Au Mont des Devins, j'ai cueilli l'amadouvier,
Dans les éboulis de rocs où grimpent les lierres.
Je hais cet homme...et, peinée, j'oublie le retour...
Vous m'aimez, mais voici que l'heure s'est enfuie...
L'hôte des montagnes, fleurant bon l'alpinie,
Boit à la source des rochers, à l'abri sous pins et cyprès.
Vous m'aimez, je le sais, mais un doute en vous subsiste.
Le tonnerre roule et gronde, noire est la pluie.
Les singes gémissent, puis hurlent à la nuit.
Le vent souffle fort et siffle dans les ramures.
Je pense à vous et ne connais que la tristesse.
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UNE NUIT ENTRE AMIS

Pour chasser la tristesse éternelle du monde,
Attardons-nous à boire, par centaines de pots !
La belle nuit nous invite à causer ;
La lune est si claire qu'on ne peut dormir.
L'ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue,
Avec le ciel pour couverture, et la terre pour oreiller.

[Li Po, 701-762]
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Chanson
(de Li Yen-nien - poèmes des Han, 206 av.JC -219 ap.JC)

Au Nord il est une belle si belle
Que nulle ne reste belle près d'elle.
D'un regard elle jette les remparts à terre,
D'un second regard le royaume est abattu.
Qui ne sait que, les murs et le royaume à terre,
La belle à nouveau fera la fière ?
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Wei Ying-Wou (A un moine Taoïste de la montagne Ts'iuan-Tsiao)

Ce matin le bureau du chef-lieu est bien froid ;
Soudain je pense à l'hôte de la montagne.
Lie-t'il des fagots de ronces près du torrent
Pour faire cuire à son retour des pierres blanches ?

Je voudrais prendre une calebasse de vin,
Et aller égayer son soir de mauvais temps.
Mais les feuilles tombées couvrent les monts déserts :
Pourrais-je retrouver les traces de ses pas ?
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Le vent

La brise susurre : il s'élève une fraîcheur,
Qui purifie pour moi les bois et les vallées.
Le vent balaie la brume et m'ouvre la porte de la gorge ;
Il enroule le brouillard, et fait paraître des maisons sur les monts.

Il va et vient, mais sans laisser de trace,
Se lève et s'apaise, comme s'il avait des sentiments,
Le soleil tombe : la montagne et les eaux se calment...
Il fait naître pour vous une voix dans les pins.

Wang Po (647-675)
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