No Zombie - La nouvelle BD d'Olivier Peru avec Evgeniy Bornyakov et Benoît Dellac au dessin.
Résumé : Joseph était un zombie jusqu'à ce que le vaccin le ramène... Mais le goût du sang et l'esprit de la meute n'ont pas disparu en lui ; il est aujourd'hui un No Zombie. Il sillonne les routes pour sauver des zombies, un par un, et de rares survivants à l'agonie. Les No Zombies ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan, ils sont pourtant le dernier espoir du monde.
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- Un Spartiate vaut dix soldats grecs sur le champ de bataille.
- Il nous suffit alors d’avoir onze combattants pour chaque Spartiate face à nous si nous devons encore nous battre contre eux un jour.
Après tout, ne fallait-il pas être aussi petit et bête qu'un gland avant d'être sage et fort comme un chêne ?
Les muscles tendus, les articulations souples, les tendons durs comme du fer, la chair est arme qu’il faut aiguiser combat après combat. Chaque coup reçu, chaque esquive renforcent la mémoire du corps. Chaque geste, mille fois répété, devient plus précis, plus efficace, plus puissant. L’œil apprend à lire les mouvements de l’adversaire avant qu’il ne bouge, la tête ne pense plus, tout n’est que réflexes… Les mains, les pieds sont comme des éclairs qui frappent juste et fort quand se présente l’opportunité.
Il prit alors conscience que c'était cela, aimer. Connaître le bonheur et son prix, savoir ce que l'on perd et regretter de n'avoir pu le garder. Il comprenait maintenant certaines rimes dévastées de chagrin du vieux Huerin. L'ivrogne avait lui aussi aimé et perdu une femme. Il l'avait aimée de tout son être et chacun de ses poèmes, du plus profond au plus malicieux, était encore habité par elle. Le plus terrible avec l'amour, c'était qu'on en mourait pas. On en souffrait à jamais.
L'hiver embrassa la forêt, emporta ses dernières couleurs et le silence blanc creusa le ventre des animaux. De vieux arbres fatigués moururent, d'autres, plus jeunes, plus robustes, plus avides de lumière et de hauteur, s'élevèrent vers le ciel.
La forêt est éternelle.
Espoir et avenir...deux mots qu'on ne murmure qu'intérieurement, qu'on cache au fond de soi par peur qu'ils disparaissent.
- Comment pratiquez-vous votre métier ?
- Le plus simplement du monde, à moins que mes clients n'aient des exigences particulières. Auquel cas, ils me paient plus cher.
- Votre conscience ne vous fait-elle pas souffrir ?
- La conscience est un fardeau pour beaucoup, ce n'est qu'un mot drapé d'illusions pour moi... Jamais la nature n'a mis au monde un loup capable de remords devant un agneau égorgé.
- Seul l'argent vous intéresse ?
- Oui, madame, l'or achète le confort. Et puis, tout homme se doit d'exceller en un domaine, le mien est le meurtre et je n'en ai pas honte.
Dorien leva les yeux vers Isild... Il n'avait jamais été tendre avec elle, l'avait déflorée sans attention, sans douceur, sans plaisir, après une cérémonie bâclée. Pressé par son père, par le conflit avec les Liranders et par la cape blanche qu'on lui avait offerte, il avait épousé Isild Therys comme d'autres achetaient un cheval. et il l'avait traitée comme tel.
A quelques pas d'Huparn, un soldat rampait vers une charrette, en quête d'un refuge pour échapper à la curée. Il était lacéré de belles entailles et se vidait de son sang, mais il ne gémissait pas. Un brave. D'un geste de la main, Huparn ordonna qu'on l'achève. Il ne respectait la bravoure que lorsqu'elle servait son camp.
La reine, le prince et la duchesse dévisagèrent durement Guyarson. Il ne se laissa pas impressionner et prit sa voix la plus mielleuse, celle qu'il réservait à son épouse quand elle surprenait sur ses doigts l'odeur d'une autre femme.