AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Olivier Norek (2334)


Avez-vous déjà réfléchi à la fonction du visage ? Avez-vous compris qu'il est le reflet de tous vos sentiments ? On y lit le chagrin, la joie, les peurs, les interrogations, la douleur comme la jouissance. Il parle, avant même les mots.
Commenter  J’apprécie          720
- […] Les migrants fuient un pays en guerre vers lequel on ne peut décemment pas les renvoyer, mais de l’autre côté, on les empêche d’aller là où ils veulent. C’est une situation de blocage, on va dire. […] Vous croyez aux fantômes, Passaro ?
- Je ne me suis jamais posé la question. Vous parlez des esprits qui hantent les maisons ?
- Exact. Coincés entre la vie terrestre et la vie céleste. Comme bloqués entre deux mondes. Ils me font penser à eux, oui. Des âmes, entre deux mondes…
Commenter  J’apprécie          600
– Il paraît qu’au bout de quelques années d’expérience, les flics réussissent à repérer la vérité du mensonge.
– Non. C’est à force d’entendre des mensonges que la vérité sonne différemment, c’est tout.
Commenter  J’apprécie          560
L'enfer reste toujours le regard que les autres portent sur nous. Comme un jugement. Le regard qui nous examine, celui qui nous empêche d'oser, celui qui nous freine, celui qui nous peine, celui qui nous fait nous aimer ou nous détester.
Commenter  J’apprécie          550
Vous savez, j'ai toujours classé les infractions en deux mobiles. L'argent et le sexe. Vous m'avez ouvert l'esprit. Il n'y a jamais qu'un seul mobile, celui du pouvoir.
Commenter  J’apprécie          541
Coste plissa les yeux. Il y a trois types d'utilisation du français. Le français entre amis, celui avec les insultes en guise de ponctuadon. Le français en famille, un peu plus riche. Enfin, le français utilisé en milieu professionnel, plus châtié et codifié. Maîtriser les trois dans le 93, c'est déjà être polyglotte. Mais le pauvre Colin semblait n'en connaître qu'un, celui avec les insultes. Même si le gamin faisait bien des efforts aujourd'hui, Coste s'attendait malgré tout à saigner des oreilles d'ici une phase ou deux.
Commenter  J’apprécie          531
– Quand certains maires du 93 veulent assurer leur réélection, que font-ils ? Ils paient. Beaucoup, même. Ils arrosent largement les caïds de cité pour qu’ils se tiennent calmes les quelques mois qui précèdent le passage aux urnes, histoire de faire baisser de manière factice la délinquance et de faire croire qu’ils tiennent leur commune dans un gant de fer.
– C’est une rumeur.
– Que j’ai entendue, que vous avez entendue, que beaucoup d’autres connaissent. Je ne crois pas aux fumées sans feu.
Commenter  J’apprécie          490
Nulle part le mot torture n'était mentionné. Il quitta la liste des yeux, se retourna et embrassa le charnier d'un regard. À ses pieds, un cadavre. Son crâne était ouvert en plusieurs endroits et à la place de ses yeux, il n'y avait plus que deux trous noirs bordés de sang séché. Adam frissonna de dégoût. Arracher les yeux n'avait jamais permis d'avoir des informations. Ce n'était plus de la torture. Il y avait là de la folie meurtrière. Il y avait là le seul souhait de tuer en faisant souffrir. Avec assez de raffinement et d'imagination pour que la notion de plaisir ne puisse en être totalement absente.
Commenter  J’apprécie          480
[...] On commence par les tours nord et on fera retour par les sud.
- Tu te la joues pisteur indien? C'est où, le nord?
- Lève les yeux et cherche les paraboles sur les fenêtres, elles sont toutes dirigées vers le sud, c'est une constante. Maintenant que tu sais où est le sud, ça va aller pour trouver le nord?
- A tes ordres, Pocahontas.
Commenter  J’apprécie          480
Ils ne sont pas pires que les autres, mais comme ce sont les plus nombreux, ils essaient de faire la loi. C'est naturel. C'est la survie. Nous devenons tous des monstres quand l'Histoire nous le propose. Nous réussissons même à trouver des ennemis parmi nos propres frères.
Commenter  J’apprécie          440
Des bruits de pas l’alertèrent. Il aurait pu, comme dans les films, faire semblant d’être encore groggy pour attaquer son adversaire au moment où il s’y attendrait le moins, ou encore se ressaisir et faire face de manière à déstabiliser celui qui l’avait attaché là. Il aurait pu faire comme dans un film, mais voilà… au premier bruit de pas entendu, il chiala bruyamment en se pissant dessus.
Commenter  J’apprécie          420
– La Crime Paris est une vieille dame qui fête ses cent ans alors que le SDPJ 93 est une jeune demoiselle qui n’en a que trente. On se tape une moyenne annuelle de quatre-vingt-dix procédures d’homicides et tentatives d’homicide pour vingt fonctionnaires. Chez la vieille Parisienne, ils reçoivent une moyenne de quarante-cinq dossiers, deux fois moins que nous, pour cinquante-cinq flics qui la composent, soit trois fois plus d’enquêteurs, tu vois le déséquilibre et tu comprends pourquoi ils se tapent un taux d’élucidation record.
Commenter  J’apprécie          420
– Répétez continuellement à un enfant qu’il ne fait que des bêtises et il les multipliera. Répétez-lui qu’il n’est qu’un idiot et il le deviendra. 
Commenter  J’apprécie          419
La violence est partout puisque la pauvreté est immense. Tu ne peux pas mettre ensemble près de dix mille hommes, venant des pays les plus dangereux de la Terre, quasiment enfermés, tributaires de la générosité des Calaisiens et des humanitaires, sans autre espoir qu'une traversée illégale, et croire que tout va bien se passer. Des morts, il y en a toutes les semaines.
Commenter  J’apprécie          400
C’est bien l’Homme la victime, et pas la planète. La planète n’a que faire de ses habitants. La Terre a 4 milliards 600 millions d’années et nous, à peine trois millions. Nous existons depuis 0,0002 % de son existence. Nous sommes un mauvais rhume, une intoxication passagère, et nous disparaîtrons pour la laisser tourner encore des milliards d’années. Elle ne craint rien, elle patientera jusqu’à notre mort.
Commenter  J’apprécie          400
La tristesse c'est personnel, ça ne se partage pas.
Commenter  J’apprécie          404
Séries sur les flics, films sur les flics, reportages sur les flics. Il n'avait jamais compris pourquoi les gens les détestaient autant en vrai qu'ils les adoraient en fiction.
Commenter  J’apprécie          400
Là, dans cet ancien sanatorium devenu refuge, posé au milieu de quatre-vingts hectares de verdure, des flics comme des maisons en ruine, hommes et femmes en lambeaux, étaient accueillis, le temps d'y sevrer une addiction, d'y apaiser une dépression, d'y oublier l'accumulation d'événements traumatiques qui font une carrière, même courte.
Commenter  J’apprécie          385
Les accords du Touquet, [...] .Le texte place la frontière de l'Angleterre en France à Calais, et pas à Douvres. Et pour que ça reste comme ça, les British paient cher. Dernièrement, plus de vingt millions d'euros rien que pour mettre en place toute la ligne de barbelés qui protège la nationale et l'autoroute des attaques de migrants.
P115
Commenter  J’apprécie          380
Je pèse les âmes de ceux qu'on m'envoie.
Commenter  J’apprécie          371



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Olivier Norek Voir plus

Quiz Voir plus

Entre deux mondes - Olivier Norek

Que signifie Youké ?

boxe thailandaise
chanson de Richard Gotainer
discipline de relaxation
UK - L'Angleterre

10 questions
223 lecteurs ont répondu
Thème : Entre deux mondes de Olivier NorekCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..