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4.08/5 (sur 1232 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1971
Biographie :

Muriel Zürcher est une écrivaine.

Elle a exercé le métier de psychomotricienne avant de reprendre des études pour devenir DRH dans des centres hospitaliers.

Depuis quelques années, elle s'est lancée dans l'écriture. Elle écrit des albums, romans, des documentaires et des livres d'activités à la fois pour la presse jeunesse et l'édition.
Elle a plusieurs dizaines d'ouvrages publiés à son actifs.
Elle habite à Aix-les-Bains.

son site : https://murielzurcher.com/


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Bibliographie de Muriel Zürcher   (76)Voir plus

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Prévenir du harcèlement scolaire en classe est essentiel et indispensable. Mais comment faire ? Christian Millette, intervenant bien-être et harcèlement scolaire, revient sur son expérience et propose différentes idées pour lutter contre le harcèlement. Il s'appuie sur le roman Des bleus au cartable de Muriel Zürcher, publié chez Didier Jeunesse.


Citations et extraits (244) Voir plus Ajouter une citation

[Lilibelle] - J'en sais rien. Je suis anémique.
[Sam] - Quoi ?
[Lilibelle] - Eh ! T'y connais vraiment rien en mots compliqués, toi ! Anémique, ça veut dire que j'ai oublié mon nom et tout le reste.
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Sam glissa la bombe de peinture dans la besace sanglée contre sa hanche et inspira à pleins poumons. Les effluves de diluant s’étaient évaporés dans l’air frais de la nuit. Le graff était terminé. Agrippé à dix mètres de hauteur sur la façade de l’immeuble parisien qu’il avait choisi en guise de toile, le jeune homme était incapable de juger visuellement du résultat, mais les signes qu’il ressentait ne le trompaient pas. La respiration qui s’accélère, cette fébrilité qui télégraphe en morse dans sa poitrine, le mélange d’envie de rire et de pleurer, autant de sensations qui accompagnaient l’excitation d’un graff réussi. Il leva les yeux en l’air, suivant mentalement le chemin à parcourir avant d’atteindre le toit : longer la corniche, grimper le long de la gouttière, franchir le chéneau en surplomb.
Sam devait se calmer avant de reprendre l’ascension. Sans baudrier ni corde, Sa concentration et sa dextérité constituait ses seules alliées pour éviter la chute. Plus haut, le ciel était grisâtre, de cette couleur de nuit salie par le halo lumineux de la ville. Seules les étoiles les plus brillantes s’y détachaient tandis que les autres, plus lointaines, plus anciennes, mortes déjà peut-être, étaient éclipsées par l’armée de néons et de leds nichés dans les lampadaires. Les doigts de Sam se glissèrent dans une jointure entre deux pierres de taille. En moins de deux minutes, le garçon avait escaladé le dernier étage du bâtiment, là où s’alignaient les fenêtres des chambres de bonnes qui hébergeaient désormais des étudiants. Nul ne remarqua le grimpeur clandestin qui prit pied sur le toit de zinc. Le garçon à la peau noire s’était vêtu d’un jogging anthracite pour ne pas se faire repérer. La démarche fluide, il avança jusqu’à la lucarne d’un couloir qui desservait les clapiers de 9m² - wc sur le palier. Elle n’était pas verrouillée. Il dévala les sept étages par l’escalier de service, traversa une cour pavée et sortit par une imposante porte cochère. Pauvres habitants qui pensaient se tenir à l’abri du danger en barricadant l’entrée de leur immeuble !
Sam s’éloigna d’une centaine de mètres sur le trottoir.
Le moment était venu de regarder.
Les deux tigres lui sautèrent au visage.
Lorsqu’un dessin prend vie au premier regard jeté, alors l’artiste a réussi son pari : concentrer en quelques traits assez d’énergie et d’émotion pour en faire un miroir tendu aux vivants. Depuis leur grand pan de mur, le couple de tigres, muscles ramassés, semblait prêt à sauter au-dessus de la rue pour se mettre en chasse sur les toits de Paris.
Sam chuchota avec un sourire :
— Il est pour toi, Gabrielle.
Sa montre indiquait quatre heures. Il se mit en route. Le temps de regagner son clapier, il lui resterait six heures de sommeil avant de pousser la porte du commissariat.
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On peut pas avoir de futur si on n'a pas eu de passé.

p. 155
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Le grimpeur choisit d'aborder l'animal de pierre
par un angle arrondi situé au point de rencontre de deux murs, au croisement des branches. Il caressa la paroi de sa main, à l'affût des caractéristiques de la pierre, des aspérités du mur, de son adhérence aussi.

Ce geste, chargé de respect, lui permettait de faire connaissance. Tel un arbre dont la sève fait palpiter le tronc, les édifices anciens laissaient résonner les âmes de ceux qui les avaient bâtis.
Sam se présentait humblement devant eux.
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Ils incarnent ce que chacun aspire à vivre, ce quelque chose que même les mots peinent à décrire. Ils sont eux-mêmes, et cela leur suffit pour avancer vers leur avenir.
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Muriel Zürcher
Il danse, elle danse, ils improvisent ensemble un ballet, tantôt fluide, tantôt heurté. Ils dansent comme ils aimeraient vivre, libres.
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Ce n'est pas parce qu'on est trop gros, trop moche, trop petit, trop quelque chose qu'on est harcelé. La vérité, c'est qu'on peut trouver des défauts à n'importe qui. On peut même en inventer ! Si on harcèle quelqu'un, c'est parce qu'on le sent vulnérable.
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Ses pleurs écrasaient ses poumons, sa souffrance l'étouffait, la culpabilité le dévorait.
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Il regarda sans voir, il entendit sans écouter, son coeurtremblait plus qu'il ne battait.
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« -Bon sang de bois, Ysée, tu attends que les fées te tricotent des racines au bout des pieds ? » p. 5
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