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4.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 17/02/1950
Biographie :

Auteur et chroniqueur culinaire américain. Il a tenu une chronique hebdomadaire pour le The New York Times, appelée The Minimalist, parue entre le 17 septembre 1997 et le 26 janvier 2011. Bittman continue d'écrire pour le New York Times Magazine.
En décembre 2007, il donne une conférence intitulée « What's wrong with what we eat? »6, dans laquelle il traite de l'impact qu'ont nos habitudes alimentaires sur l'environnement et la santé. Il prône notamment la réduction de la consommation de viande et de produits transformés.

Source : wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
peuples.Mais, alors même que l’agriculture était à l’origine de nombreuses civilisations, façonnant les sociétés, elle nous engageait sur la voie d’un changement irréversible.Il y a cinq mille ans, la civilisation – les gouvernements, les villes, l’archivage, l’écriture, la culture – s’était établie sur tous les continents habitables. Les progrès de l’entretien des sols, l’amélioration du stockage et la sophistication de l’élevage animal ont permis d’augmenter la production et la population humaine comme jamais jusque-là dans l’histoire.Même si cette évolution a été progressive, elle s’est produite assez rapidement à l’échelle de l’humanité. Après deux cent mille ans de chasse et de cueillette, la plupart des individus se sont sédentarisés en quelques milliers d’années. Cela s’est produit très récemment : nous ne cultivons que depuis moins de 5 % de notre existence en tant qu’espèce.Avec l’extension des terres cultivées, davantage de nourriture fut produite, permettant de faire vivre davantage de gens. Et plus la population humaine croît, plus il faut de terres cultivées pour la nourrir. Si, dans un premier temps, l’agriculture était destinée à faciliter la vie des individus, la pratique s’est rapidement transformée en une course pour produire suffisamment de nourriture pour vivre.En réalité, la vie n’était pas beaucoup plus facile. L’exploitation agricole est laborieuse, et sans aucune garantie de résultat. Il y eut d’ailleurs des conséquences inattendues. Et elles furent nombreuses.Il est incontestable que la révolution agricole du Néolithique a eu une importance inestimable dans notre histoire. Mais que ce changement ait été pour le meilleur ou pour le pire… nous en sommes nettement moins sûrs. Certains scientifiques – le plus célèbre d’entre eux étant Jared Diamond, l’auteur de De l’inégalité parmi les sociétés – affirment que c’était “la pire erreur de l’histoire de l’humanité”.Son essai paru en 1987 commence ainsi : “L’adoption de l’agriculture, supposément notre pas le plus décisif vers une vie meilleure, fut par certains aspects une catastrophe dont nous ne nous sommes jamais remis.” De même, Yuval Noah Harari, l’auteur de Sapiens. Une brève histoire de l’humanité, qualifie la révolution agricole de “plus grande escroquerie de l’histoire”. Ce type de point de vue est désormais assez courant, s’il n’est pas devenu la norme.Il est vrai que l’agriculture a rendu la vie possible pour des milliards d’humains, et pour certains d’entre eux, cette vie a été agréable. Mais elle a également entraîné un un nouveau type de société, qui a engendré l’injustice, la pauvreté, la maladie, l’esclavage et la guerre.
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Que tout ce qui relève de la malbouffe entraîne une dépendance physique n’est peut-être pas le plus grave. Le problème, c’est qu’elle est partout, et que nous sommes constamment incités à la consommer.
Le problème, c’est que tandis qu’elle n’est pas bonne pour nous, elle nous apporte de la satisfaction. Le problème, c’est que le fait de manger est une habitude qu’il est difficile de rompre.
Ces points, du moins, sont incontestables et importants.Alors que les aliments ultratransformés sont devenus moins chers à fabriquer, le coût le plus important est désormais celui du marketing,
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Le tracteur changea tout, il a libéré des millions d’hectares de terres qui étaient autrefois consacrées à nourrir les bêtes de somme. Le nombre de chevaux diminua, passant de 25 millions en 1920 à environ 3 millions en 1960…
L’impact fut profond. Selon l’économiste de l’USDA Willard Cochrane, comme il écrivit en 1958, “la substitution de l’énergie animale par la puissance du tracteur a libéré environ 70 millions d’acres, soit un cinquième de nos terres agricoles, pour la production de cultures destinées à la commercialisation”.
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En fait, le lait n’a jamais été essentiel. Il est riche en protéines, mais la plupart des gens consomment plus de protéines qu’il n’en faut, sans devoir faire d’effort particulier pour cela. Il est également riche en graisses saturées, que nous consommons déjà en trop grande quantité. Qu’il soit néfaste ou bénéfique, le lait est loin d’être un aliment nécessaire, et il est encore moins l’aliment extraordinaire revendiqué par les campagnes marketing.
De plus, la majorité des humains, environ 65 % d’entre eux, sont intolérants au lactose. Le lait provoque des troubles gastro-intestinaux, ou pire encore. (J’étais l’exemple parfait d’un enfant que le lait rendait malade, encouragé, sinon forcé, à boire plusieurs verres…
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Les animaux domestiques étaient souvent trop précieux pour être mangés. En effet, la quantité de viande consommée par personne a sans doute diminué avec l’apparition de l’agriculture car les animaux sauvages se faisaient rares, du moins à proximité des villages. (En réalité, on peut affirmer sans risque d’erreur que la consommation de viande a été très fluctuante tout au long de l’histoire et à travers le monde et que, à de très rares exceptions, on n’en mangeait jusqu’à récemment que de façon occasionnelle.)
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L’idée selon laquelle les organismes génétiquement modifiés (OGM) seraient nocifs en soi n’est (à ce jour) pas avérée.
Mais même si les semences ou les cultures qu’elles produisent ne sont pas néfastes, et même si les OGM ne sont pas en soi si effrayants, les produits chimiques nécessaires pour cultiver ces semences sont aussi destructeurs que d’autres pesticides.
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Ainsi, une loi destinée à protéger le public créa un dangereux précédent qui règne encore aujourd’hui.
En fournissant aux consommateurs la liste des ingrédients de leurs aliments transformés et en les laissant décider de ce qui est bon et de ce qui ne l’est pas, le gouvernement s’exonère de toute responsabilité au prétexte de “la liberté de choix”.
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