Nationalité : France
Né(e) : 1975
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Né(e) : 1975
Biographie :
Marie-Béatrice Gauvin est enseignante et écrivaine.
Après des études littéraires à Poitiers et Lyon, elle passe un Capes de lettres classiques en 1999.
Femme de footballeur professionnel, elle a longtemps suivi son mari dans de nombreuses villes (Niort, Saint-Étienne, Nice, Lorient, Le Havre) avant de devenir professeure de lettres classiques.
Elle anime une classe MEDIA, une CHAAMS (classe à horaires aménagés arts et métiers du spectacle) ce qui lui permet de travailler avec des artistes, une classe de latin et une classe de grec.
De mars 2020 à novembre 2020, elle publiait ses écrits sur un blog privé où elle a pu compter sur le soutien de lecteurs réguliers qui l’incitaient à poursuivre son histoire.
En 2021, elle publie "La falaise de la repentie", son premier roman.
Née dans la région de Bordeaux, mariée et mère de deux enfants, elle vit à Saint-Rémy (79).
+ Voir plusMarie-Béatrice Gauvin est enseignante et écrivaine.
Après des études littéraires à Poitiers et Lyon, elle passe un Capes de lettres classiques en 1999.
Femme de footballeur professionnel, elle a longtemps suivi son mari dans de nombreuses villes (Niort, Saint-Étienne, Nice, Lorient, Le Havre) avant de devenir professeure de lettres classiques.
Elle anime une classe MEDIA, une CHAAMS (classe à horaires aménagés arts et métiers du spectacle) ce qui lui permet de travailler avec des artistes, une classe de latin et une classe de grec.
De mars 2020 à novembre 2020, elle publiait ses écrits sur un blog privé où elle a pu compter sur le soutien de lecteurs réguliers qui l’incitaient à poursuivre son histoire.
En 2021, elle publie "La falaise de la repentie", son premier roman.
Née dans la région de Bordeaux, mariée et mère de deux enfants, elle vit à Saint-Rémy (79).
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Citations et extraits (7)
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Quand elle arriva sur le port, le soleil avait disparu mais le ciel orangé gardait une luminosité picturale, accentuée par la noirceur des hauts flots qui mouillaient les quais. Elle emprunta le passage qui séparait les bassins du havre , dont on ouvrait les écluses selon les marées et les arrivages, et arpenta les ruelles de l'îlot jusqu'à la jetée la plus avancée sur la mer. De plein jour, elle aurait pu distinguer la côte vendéenne et imagina à l'est les lumières de la Rochelle qu'elle ne pouvait pas voir au-delà des terres.
- Notre Camille marie les aliments comme l’auraient fait les Antiques, retrouvant les sources des goûts et des mots. Cette bouchée prend alors une autre dimension, presque mystique.
- Est-ce à dire que vous retrouvez une part divine dans une bouchée de pain? demanda Marivaux, éternel habitué des soupers du mardi. Est-ce le père, le fils ou le saint Esprit ?
- Et pourquoi pas ? Ces augustes entités me semblent bien plus présentes ici que dans ces pitoyables hosties que l’on nous sert à la messe !
- Est-ce à dire que vous retrouvez une part divine dans une bouchée de pain? demanda Marivaux, éternel habitué des soupers du mardi. Est-ce le père, le fils ou le saint Esprit ?
- Et pourquoi pas ? Ces augustes entités me semblent bien plus présentes ici que dans ces pitoyables hosties que l’on nous sert à la messe !
Au milieu des quolibets et des rires gras, elle pensa amèrementqu'il était si facile pour la gent masculine d'humilier les femmes. Elle-même se retrouvait entre deux hommes auxquels elle était fortement attachée, qui vociféraient chacun de leur côté sans se soucier véritablement d'elle, mais surtout de l'idée qu'ils se faisaient respectivement d'une fille obéissante ou d'une jeune amante soumise. Ce fut donc l'esprit combatif qu'elle franchit le porche et parvint devant son père, planté au milieu de la rue.
Camille pesait les révélations sur sa mère et sur l'offre de la baronne. Ces deux femmes, qui comptaient tant pour elle, sembLaient dessiner deux voies qui s'éloignaient l'une de l'autre : une vie simple dans l'île, simple mais heureuse, nourrie par les bienfaits de la nature, ou une aventure parisienne, peut-être risquée mais stimulante. Elle se rendit compte que l'offre d'achat du moulin, de manière égoïste, n'avait que peu d'incidences dans sa réflexion, et s'en voulut immédiatement : c'était une chance unique pour sa famille, et surtout pour ses frères et l'enfant à naître. En fait, sans être décisif, cela ne fit que la conforter un peu plus.
Il ne faut point s’empêcher de dire les choses, encore moins de les pensées. Mais il est important d’être sûre du lieu et des oreilles qui vous écoutent.
C’est que certaines choses ne sont pas faites pour être vécues et que d’autres arrivent quand on ne les attend plus
Acceptez le tourment, mais ne le laissez pas vous détruire de l’intérieur, ou votre agresseur vous aura entièrement possédée. Continuez votre route, laissez venir les épreuves, les obstacles , les bonheurs, et les sentiments à leur heure.
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