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Citations de Marc Voltenauer (225)


Andreas était fasciné par la vie sauvage et la faune. Plus il passait de temps avec les humains en général, plus il avait envie de se retrouver dans la nature en compagnie d’animaux.
(page 237)
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En bon flic, il avait appris à pénétrer l’esprit des criminels, à cerner leur personnalité, à comprendre leur mode opératoire. Entrer dans sa propre tête, c’était une toute autre histoire.
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Une enquête, c’est comme une fourmilière. Si l’on y plonge une branche, toutes les fourmis autour commencent à s’agiter. (page 105)
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En parallèle à son travail d'assistante sociale, elle s'était engagée dans une troupe de théâtre amateur. Sur scène, elle arrivait à s'oublier. Se mettre dans la peau de quelqu'un lui offrait un exutoire, une manière de se libérer du trop plein d'émotions dont elle ne parvenait plus à se défaire.
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Il chargea son caddie de produits suédois dont il raffolait, notamment le blodpudding, une sorte de boudin en forme de demi-lune, fait de sang de porc, de farine de seigle, d’un peu de bière et de mélasse, assaisonné de clous de girofle et de marjolaine.
(pages 64-65)
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Il ne pouvait choisir le jour de son trépas. C’était sans compter les risques du métier. La possibilité d’une mort prématurée. Une balle dans le cœur… Un coup de couteau… et pourtant, ce jour viendrait. Le plus tard serait le mieux.
Et en attendant, vivre ! Vivre et aimer. Pour tenir la mort à distance. Aimer intensément.
(page 154)
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Devoir rendre des comptes à une femme était une humiliation pour Måns et c’était pour elle une petite victoire sur l’adversité.
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le légiste était un personnage étrange et attachant. Étrange, car avec ses cheveux hirsutes qui ne connaissaient le peigne que de nom et ses lunettes aux verres plus épais qu’une vitre pare-balles il ressemblait à un savant fou, semblant la plupart du temps enfermé et perdu dans son propre monde. Et attachant pour les mêmes raisons. Il se jetait sur une dépouille avec l’enthousiasme d’une hyène affamée, C’était sa raison de vivre.
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Il se tenait devant le miroir. Son teint cadavérique lui plaisait. C’était lui, mais en différent. Il se sentait mieux dans la peau de quelqu’un d’autre. Il avait essayé d’être sa mère. Maintenant, il devenait un être livide et satanique. En se déguisant, il avait senti que la transformation opérait, que des énergies tourbillonnaient dans son corps. Il était gonflé à bloc. Plus rien ne pouvait l’atteindre.
(page 390)
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- Ce qui me réconforterait…, c’est que la police n’accepte pas dans ses rangs des racistes, des homophobes et d’autres salopards de la même espèce.
(page 57)
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Les croyances et les convictions étaient pour lui les principaux dangers qui guettaient l'humanité. Persuadé de détenir la vérité, chacun s'enlisait dans ses propres certitudes, renforçant ainsi sa propre ignorance. Hugo aimait bien la sentence socratique, " Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien". Reconnaître son ignorance comme postulat de base était l'attitude nécessaire pour s'ouvrir à une quête du savoir intelligente et demeurer critique à l'égard de soi-même.
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Svea fut conquise par la finesse du travail d’orfèvre et la beauté de la cordiérite, cette fameuse pierre grâce à laquelle les Vikings pouvaient connaître la position du soleil malgré les nuages et s’orienter sur les mers.
(page 39)
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En sortant du parking, il vit sur sa gauche un des symboles de la ville (Genève), l’horloge fleurie, composée de plus de sept mille fleurs. L’heure était réglée via satellite et l’aiguille des secondes trottait avec une exactitude toute helvétique. Litso Ice appréciait, certes, le chocolat et la fondue, mais ce qu’il aimait de la Suisse, c’était sa légendaire précision, la méticulosité comme mode de vie.
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Il avait le sentiment de braver un interdit. Pénétrer dans cette pièce, c’était franchir une barrière ; C’était mal, il le savait au fond de lui. Mais la tentation domine toujours la raison.
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Derrière son secrétaire d'acajou et bronze doré, l'abbé Mauron les invita à s'asseoir sans prendre la peine de se lever. Par-dessus sa longue soutane noire, il portait une chaîne et une croix pectorale en or. Andreas regarda le crucifix accroché au mur avec un Christ souffrant, résigné. Puis son attention fut attirée par une statuette de la Vierge en bois d'olivier qui trônait sur le bureau et pensa, une fois de plus, à la profonde contradiction de l'Église catholique. Figure féminine par excellence, Marie y occupait un rôle central. Pourtant l'institution ecclésiale ne laissait qu'une place mineure aux femmes. À elle seule, la pauvre vierge se devait d'incarner l'unique dimension féminine d'une organisation phallocrate dont l'un des représentants se tenait face à lui.
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La vie se déclinait dans les différents tons de gris. Il n'y avait pas d'un côté les victimes et de l'autre les coupables. C'était une vision bien trop simpliste dans laquelle l'opinion publique s'embourbait aisément. Un être humain ne pouvait pas être réduit à ses actes, aussi odieux soient-ils.
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La vendetta moderne était devenue une justification pour commettre des actes violents tout en passant sous silence les lois traditionnelles du vivre-ensemble pacifique. Car le Kanun, c’était bien ça : un livre de lois et de règles coutumières qui régissaient tous les comportements de la vie privée, familiale et tribale de la société albanaise. La vengeance par le sang, la gjakmarrja, il n’en est question que dans un seul et unique chapitre sur les cent cinquante-neuf que comprend le Kanun.
(page 62)
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Ses parents lui avaient appris le gutniska, l’idiome de Gotland, incompréhensible pour les Fastlänningar, les Suédois du continent. Le gustniska ne connaissait pas de règles grammaticales précises ni de système d’écriture uniforme. L’école publique n’enseignait que le suédois, mais à la maison, ils parlaient cette langue chantante, mélodique, parsemée de mots archaïques d’origine germanique.
(page 38)
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Le chalet, fastueux et imposant, donnait l’impression que ses voisins n’étaient que de petits cabanons. Il était construit avec de gros rondins en bois clair, un peu comme ces maisons canadiennes qu’on imagine au bord d’un lac, loin de la civilisation. Au premier niveau, une grande baie vitrée donnait sur une terrasse où la vue sur la vallée était saisissante. (page 375)
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Contrairement à un parfumeur, un œnologue ou un fleuriste qui emploient un lexique précis pour décrire les senteurs et les arômes, les médecins légistes sont confrontés à des émanations singulières, mais qui n’ont pas de nom. Elles sont définies comme caractéristiques, particulières ou encore pénétrantes. On en fait l’expérience, on les identifie. Mais on ne les nomme pas. Doc résumait ces fragrances : « C’est l’odeur de la mort. »
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