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Critiques de Joseph Macé-Scaron (49)
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La falaise aux suicidés

J’aime Etretat depuis toujours et mes critiques sur les livres l’abordant sont, dois-je l’avouer, forcément subjectives, mais le roman de Joseph Macé-Scaron est un vrai régal car il explore les moindres ruelles, y compris le Chemin des Haules, cher à Pierre Varres, les moindres anfractuosités de La falaise bleue, immortalisée par Michel Hérubel, et les secrets de L’aiguille Creuse, à l’instar d’Arsène Lupin.



Le romancier narre l’histoire de la cité balnéaire, fréquentée depuis 150 ans par Monet, Courbet, Boudin, Degas, Flaubert, Hugo, Maupassant, le Président René Coty (arrière grand-père de Benoit Duteurtre) Jérôme Lindon et André Gide qui y épousa Madeleine le 7 octobre 1895 au temple protestant.



Comme Michel Bussi, dans « N’oublier jamais », il sait que la loi de gravitation universelle n’est pas la seule explication aux deux chutes mensuelles de la falaise, et que l’imprudence des uns, les tendances suicidaires des autres, emplissent la morgue et les archives policières. Mais certains « suicides » sont ils réellement volontaires ?



Successeur de Maurice Leblanc, piqué par une araignée venimeuse échappée de chez Fred Vargas, Joseph Macé-Scaron enquête sur la vague de morts violentes qui submerge la côte d’Albâtre depuis 20 ans. Gendarmes, policiers, aidés par deux chartistes, dénouent le fil d’une intrigue haletante et touristique. C’est diabolique, horrible (notamment pour les aranéologues), pimenté d’ironie, de chance, de trotskisme et de beaucoup de culture. Les esprits tatillons sourcilleront devant certaines libertés procédurières et juridiques mais je doute qu’un avocat puisse s’en servir pour blanchir les suspects et d’ailleurs la responsable de l’enquête conclut « depuis quand chaque question doit avoir une réponse ? »



Un polar que je recommande vivement, sauf pour les arachnophobes allergiques aux terrariums pleins de mygales et tarentules



PS : N'oublier jamais
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La falaise aux suicidés

Joseph Macé-Scaron, nous propose ici un polar qui en forme de pastiche, dont il est aisé de retrouver la source ! Hormis le fait que l’intrigue se déroule à Étretat, il suffit de jeter un oeil attentif sur le nom du personnage principal pour que le doute évolue en certitude. La construction elle- même, avec ses rebondissements, les personnages habiles à se grimer, tout cela évoque l’univers de Maurice Leblanc. Mais l’intrigue elle-même est contemporaine, comme en témoignent les évocations des bouleversements liés au climat, ou l‘intervention du GIGN.



On s’amuse de la rivalité gendarmerie-police, on sourit devant les facéties des membres de l’équipe de gendarmes, on s’amuse de l’intrigue amoureuse potentielle. On frissonne aussi pour peu que l’on soit arachnophobe !



Lu sans déplaisir, avec un intérêt suscité par l’intrigue, alambiquée comme le savent être les lupinades classiques, et on apprécie le cadre, la beauté du site, malgré l’afflux énorme du tourisme, depuis qu’une série récente a remis au goût du jour les célèbres falaises.





Beaucoup d’humour, dans les échanges et même dans des remarques pleines d’autodérision :



"Paule s’appliquait à n’oublier aucun fait, aucun acteur, car s’il y avait bien une chose dont elle avait horreur dans les romans policiers qu’elle avait lus, c’était le sentiment qui la traversait parfois que la pelote de l’intrigue était encore plus emmêlée après l’explication finale."



304 pages Presses de la cité 20 octobre 2022

#LaFalaiseauxsuicidés #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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La falaise aux suicidés

Il m’arrive parfois de penser - en remontant avec peine le fairway en raidillon du trou n°10 du golf d’Étretat qui borde la falaise d’Aval et sa célèbre aiguille – que les milliers de promeneurs qui se pressent chaque année sur son chemin étroit auraient un sourire moins bien accroché s’ils savaient que le lieu est malheureusement devenu un spot normand incontournable des candidats au suicide.



C’est glaçant, certes ; mais c’est un fait : avec une vingtaine de morts chaque année, c’est un sordide record pour un lieu qui a tant inspiré Monet ou Boudin, Offenbach ou Massenet, Maupassant ou Leblanc. Sans oublier Joseph Macé-Scaron, qui s’appuie sur ce côté sombre pour fournir la trame de son nouveau livre, La Falaise aux suicidés.



Parce que derrière ces suicides en série, il semble bien que la réalité soit encore plus horrible : des cris nocturnes réguliers sur la falaise, une famille locale aux occupations douteuses, une notable parisienne aux locataires étranges et des lettres d’adieux manifestement falsifiées… Le vent tourne mauvais sur la côte d’Albâtre !



Mettant en scène un duo d’enquêteurs original (Guillaume l’officier de gendarmerie local et Paule, chartiste et amie d’enfance revenue sur ses terres normandes), Joseph Macé-Scaron nous embarque dans une trame polardesque rythmée et avec juste ce qu’il faut d’artifices opportuns pour rester crédible. Bref ça fonctionne, et sans temps mort pendant 300 pages.



Mais, conformément aux codes de la collection Terres Sombres qui l’accueille, La Falaise des suicidés fait surtout la part belle à Étretat : par la grande histoire de cette station balnéaire mondialement connue dont Alphonse Karr lança la renommée ; et par la petite histoire, plus personnelle et familiale que l’auteur entretient avec ce lieu sans égal.



Et c’est là que le livre prend une dimension souvent touchante, quand les souvenirs viennent abonder la trame romanesque mieux que ne l’auraient fait des mois de recherches bibliographiques. Lire La Falaise des suicidés, c’est aussi se promener en terre cauchoise dans les pas d’un amoureux du coin.



Passionné des lieux et de leur part de mystère : « N’avez-vous toujours pas compris ce qui se joue sur ces terres ? Pensez-vous que c’est un hasard ces légendes accumulées de jeunes vierges torturées, de têtes coupées, de fantômes de marins hantant les rues, cette autre Aiguille creuse à un kilomètre de là, cet autre lui-même que Maupassant croise au bout de la digue, cette église qui se construit à l’écart et non au centre du village ? ».



Passionné de ses habitants et de ses habitantes : « Dans ce pays, les épouses peuvent tenir une ferme et une famille, prendre la mer et les armes s’il le faut » à l’image « des femmes vikings mythiques, aussi têtues, aussi volontaires qu’un homme et toujours prêtes à partir au combat ».



Une lecture addictive pour qui aime le polar et Étretat, à écouter bien sûr avec une ballade de Pete Doherty en fond sonore. Une lecture parsemée de petits clins d’œil amusants pour qui sait les décoder, à l’image de « la jeune parlementaire nouvellement élue Alma Vidal » ou de références aux classiques du genre « Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! ».



Et lors de votre prochain passage à Étretat, restez vigilants. Conseil de cauchois.
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La Reine jaune

J’aime assez la collection Terres Sombres des Presses de la Cité, où le lieu fait figure de personnage principal des intrigues polardesques. Je garde un bon souvenir des opus de Gwenaële Robert à Saint-Malo ou de Joseph Macé-Scaron à Étretat.



Same player, shoot again : ce dernier nous revient dans la même collection avec La Reine Jaune, où Roquebrune-sur-Argens sert de décor aux retrouvailles du capitaine Guillaume Lassire et de la chartiste Paule Nirsen, duo gagnant du premier opus.



Faut dire que sur les hauteurs des côtes varoises, la canicule fait tomber les cadavres comme des mouches. À moins que ce ne soit des causes un peu moins naturelles dans cette contrée propice à toutes les dérives, mafieuses, affairistes, légendaires, survivalistes et même sectaires.



Voilà un polar léger, fluide et idéal pour une lecture reposée d’été (ce qui n’est pas péjoratif chez moi, loin de là !), mais qui laissera les amateurs de trames sombres sur leur faim.



Trop d’angles ouverts - qu’il faut bien refermer acrobatiquement pour conclure – ont eu raison de mon attention, et l’utilisation abusive de XDDL, de ma bienveillance.



Reste que l’ensemble s’avale d’une traite, est instructif et m’aura permis de savoir ce que sont les andouillers. Et c’est déjà beaucoup !

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La falaise aux suicidés

Un flop pour moi.

L'auteur a dû beaucoup s'amuser

à concocter cette comédie policière.

C'est léger, léger mais, ça m'a plombée..

Il convoque tous les poncifs du genre.

Nous offre un guide touristique détaillé

en diable d'Etretat et ses environs.

Aucune référence culturelle ne sera oubliée.

Aucun ragot de l'actualité ne vous sera épargné.

Ce qui devrait être divertissant...ne l'est pas.

Faire fi des invraisemblances est un parti pris

qu'il faudrait accepter tout de go.

Moi, j'aime les drames!

Toutes ces extrapolations qui tutoient l'extravagance

ne sont malheureusement pas en option.

Pas pour moi, cette comédie qui pourrait

si elle l'osait être chantée et dansée

Tant qu'on y est!...
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Montaigne notre nouveau philosophe

Extrait: "Que l'on s'abstienne de tout mal, que l'on fasse le bien quand l'occasion se présente, que l'on prenne en main sa vie hasardeuse puisque rien n'a de sens, si ce n'est en elle. Rien de plus. Rien de moins. De beaux esprits trouveront que c'est peu et ne manqueront pas de nous traiter d'égoïstes. Et pourtant c'est déjà beaucoup. C'est là une morale qui, en dépit des apparences, va plus loin que celle dont bon nombre d'hommes se contentent. Fixer son idéal plus haut serait comme se pousser à la faute."



Il serait futile de vouloir résumer l'esprit de Montaigne en cinq lignes. Elles reflètent bien, cependant, la nature souple, prudente mais déterminée de sa pensée. Les "Essais" ne s'attachent pas à une vérité universelle, mais prennent en compte, pour fonder un jugement, la nature singulière de chaque individu, de chaque moment, de chaque situation.

Celles et ceux qui souhaitent embrasser rapidement la philosophie de Montaigne ne trouveront pas cet ouvrage adéquat [1]. Certes, il approfondit le maître à penser à l'aune de notre époque, établissant des ponts entre les Essais et les préoccupations du monde actuel, mais le propos n'a pas vocation didactique. Écrit brillant où l'accent est naturellement mis sur des champs de réflexion qui répondent à la sensibilité intellectuelle de Macé-Scaron. Les citations des "Essais" ralentissent la lecture si l'on souhaite cueillir le vieux français du seizième siècle. J'ai fini par découper ma lecture en tranches de cinq pages afin de parvenir confortablement au bout, maintenant une lecture profitable.



Une visite du philosophe qui demande une approche studieuse.



[1] "Un Été avec Montaigne" (Antoine Compagnon) conviendra mieux en ce cas.

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La falaise aux suicidés

Étretat, week-end du 11 novembre, vent, pluie, brume; Paule Nirsen, née à Étretat, où elle a passé son enfance revient avec l'intention de se suicider. Mais elle prend peur quand elle voit trois silhouettes sur la falaise et entend un cri terrible de femme. Le lendemain, la presse annonce la découverte d'un corps; persuadée que ce n'est pas un suicide mais un meurtre, elle s'adresse à la gendarmerie où elle retrouve un copain d'enfance, Guillaume, en la personne du capitaine. Il semble bien que Paule ait eu raison d'autant que d'autres corps chutent de la falaise, que Paule est menacée, agressée et a failli mourir noyée. Pourquoi les araignées sont-elles si présentes, autour de qui tissent-elles leur toile?

Si vous avez peur de ces petites et parfois très grosses bestioles, assez peu sympathiques au premier abord et même au deuxième, passez votre chemin; en effet, les araignées sont au centre de ce thriller, que ce soit pour menacer, pour tuer, pour paralyser avec leur venin, objets d'un trafic lucratif d'espèces rares, comme tatouages et pire encore.

Ce polar est addictif; au fur et à mesure, l'angoisse devient palpable; en effet, il semblerait que ce meurtre déguisé en suicide soit loin d'être le premier. L'auteur distille habilement les informations pour que le suspense ne fasse que croître jusqu'au final inattendu.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce thriller réussi, c'est le ton; en effet, le texte est empreint d'ironie, d'humour pince sans-rire ("expert en expertologie", "on pouvait faire probablement plus moche, mais cela aurait relevé du pur génie!") qui rend la lecture particulièrement distrayante en plus d'être addictive. L'atmosphère, créée par l'auteur, participe également au plaisir de lecture avec cette brume qui déforme les sensations, cette mer déchaînée que rien ne peut arrêter, ce vent contre lequel il faut lutter âprement pour avancer.

Bref, un thriller comme je les aime. Auteur à suivre dans sa veine policière.

#LaFalaiseauxsuicidés #NetGalleyFrance



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La surprise du chef

J'aime ces pochades, ces parodies politiques, il est tout de même amusant de voir caricaturés des personnages gonflés d'eux mêmes , souvent ridicules, réduits à leur simple expression .

Une élection présidentielle s'annonce, le petit monde politique s'ébroue, et un général quelque peu malmené en 2017 songe à se présenter à l'élection suprême.

Ce roman se passe là maintenant, pendant la pandémie. Quelques personnages truculents sont reconnaissables parmi les "politiques" ou les journalistes, voire nommés. Les coups bas sont légions, on y trouve des individus prêts à tout, interlopes, même une drag-queen. Un rien peu faire basculer les ambitions , fussent-elles légitimes.

Bref,une amusante récréation.
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La falaise aux suicidés

Paule Nirsen choisit le village de son enfance pour mettre fin à ses jours, mais elle en est empêchée par des cris au bord de la falaise. Le lendemain on découvre le corps de Rose sur les galets. Ce n’est que le cinquantième suicide depuis le début du printemps observe, blasé, l’adjudant chef Lassire. Témoin de cette facheuse nuit, Paule affirme que la jeune femme n’était pas seule au bord de la falaise. Alors désespérée ou victime d’un meurtre? Les suicides s’accumulent, de mystérieuses lettres les accompagnent qui n’ont semblent-ils rien d’authentiques et attesteraient de la présence d’un tueur en série sur la côte d’Albâtre…Paule et l’adjudant Lassire vont mener de front cette enquête qui leur réserve d’étonnantes surprises.



Searit-ce possible que la station balnéaire d’Etretat, mondialement connue, immortalisée par Maurice Leblanc dans le roman l’Aiguille creuse et envahie de touristes depuis le succès de la série Lupin, soit le lieu de prédilection pour que de nombreux désespérés mettent fin à leurs jours? J’ai voulu vérifier ce fait et suis tombée directement sur un article intitulé « La face sombre d’Etretat : deux suicides par mois »… Tel est l’envers du décor d’un des lieux les plus typiques de France, mettant aux aboies les autochtones obligés de surveiller chaque touriste isolé, de passage dans les environs… Après cette macabre introduction, j’en viens à l’enquête elle-même qui, comme je le disais plus haut, révèle de belles surprises. Derrière de prétendus suicides, on comprend rapidement que se cache une mécanique criminelle implacable et cruelle. C’est ce que va découvrir l’adjudant chef flanqué de cette « témoin » Paule dont il est vrai on ne comprend pas vraiment la raison pour laquelle elle peut assister à l’enquête jusque sur les lieux des crimes… L’humour pallie le manque de crédibilté de ce roman, car l’auteur n’en manque pas, prenez en votre partie si vous choisissez de lire ce livre. En ce qui me concerne j’ai aimé le répondant de Paule, les répliques acerbes entre les protagonistes et quelques comiques de situation. Notamment, le concert avorté de Pete Doherty dans la salle des fêtes d’Etretat! Là encore, fait avéré, c’est là que vit le chanteur/acteur dans la vraie vie.



En dépit d’une certaine dérision, le fond de cette enquête reste tout de même assez glaçant (je le déconseille aux purs arachnophobes…), et est servi par un suspense entretenu et un dénouement soigné. Si ce roman est parfois extravagant, il est rythmé, addictif , parfois loufoque et distrayant. En bref, excessif mais sympathique!



Je remercie les Editions Presses de La Cité via Netgalley pour ce partenariat.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La falaise aux suicidés

Étretat, une commune normande, le long de la Manche, on y trouve des falaises de craie et trois arches successives …

Étretat est au centre du roman.



Ils nous disent …

« Entre Maurice Leblanc » (1) …

« Et Fred Vargas » (2) …

Parce que Paule, héroïne du roman …

Décrypte des manuscrits du haut moyen âge ?

Est une ancienne élève de l’école nationale des Chartres ? (3) …

Et que nous aurons droit à une description minutieuse des Aranéides et de leur dangerosité ?

Les références littéraires s’enchaînent Maupassant … Simenon … ainsi que toutes les sommités artistiques ayant fréquenté cette commune.

Les personnages sont croqués avec délicatesse et bienveillance pour les gentils …

Et bien sûr avec un peu de mépris et d’animosité pour les méchants …

Un peu habituel peut être mais ça laisse peu de place au doute !



L’intrigue est un peu tarabiscotée et nous embrouille avec peut-être trop de personnages secondaires qui n’apportent pas grand chose à l’histoire.



Un polar certes qui se laisse lire, mais qui ne me laissera un souvenir impérissable !



(1)

Une maison à colombages de facture anglo-normande fut louée à partir de 1915 par Maurice Leblanc puis achetée. C’est dans cette maison cauchoise, nichée au cœur de la ville, qu’il passa chaque été pendant près de vingt ans, et imagina les différentes aventures d’Arsène Lupin.



(2)

Fred Vargas, nom de plume de Frédérique Audoin-Rouzeau, est une archéozoologue ( discipline scientifique qui vise à reconstituer l'histoire des relations naturelles et culturelles entre l'homme et l'animal ) et romancière. Un de ses romans « Quand sort la recluse » met en scène cette espèce d’araignée appelée aussi araignée violoniste.



(3)

L'École nationale des chartes (ENC) est une grande école française fondée en 1821 et spécialisée dans la formation aux sciences auxiliaires de l’histoire.
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La falaise aux suicidés

Première étape :

Étant cauchois d'origine, les falaises d'Étretat, l'aiguille creuse, l'hôtel le Donjon, Fécamp, la Bénédictine, la gare de Beauté Beuzeville, la plage du Tilleul, le manoir d'Yport, le chateau de Saint Jouin de Bruneval... je connais et j'ai pris plaisir à les retrouver ici !

Appréciation : *****



Deuxième étape :

L'intrigue policière s'annonce complétement farfelue, mais pourquoi pas si l'humour s'invite dans la folitude du récit. Malheureusement, si humour il y a, il est plutôt lourdingue. Trop de personnages brièvement décrits sont sans consistance, et leur présence ne se justifie que pour faire du volume en nombre de pages.

Appréciation : ***



Troisième étape :

L'intrigue se perd sur des pistes totalement invraisemblables, allant de scandale immobilier en scandale financier, d'élevage d'araignées en lutte des classes meurtrière ! Quand la folitude tourne au ridicule, l'envie d'abandonner la lecture se fait de plus en plus pressante.

Appréciation : **



Quatrième étape :

Et je n'ai plus vu que les lourdeurs de style, les innombrables comparaisons inutiles (comme... tel...), les citations en latin totalement déplacées... Alors quand l'auteur qualifie à plusieurs reprises la Manche (la mer) d'océan, là tout s'écroule avec la falaise !

Appréciation : *



Je vous laisse découvrir le dénouement de cette histoire sans queue ni tête, et sans aucun intérêt, si vous parvenez à maintenir votre lecture jusqu'à la dernière page... Fou rire garanti !

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La falaise aux suicidés

Quelle déception!

La 4ème de couverture était prometteuse mais le résultat n'est pas à la hauteur.

Le style manque vraiment de finesse et l'intrigue s'embourbe, tentant de vains rebondissements. Les personnages sont caricaturaux aussi.

Quant à la fin, c'est vraiment plus que décevant!!









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La falaise aux suicidés

Ah la falaise d'Etretat, l'Aiguille creuse, les souvenirs d'enfance, d'Arsène Lupin ... 



Paule Nielsen, choisit de revenir dans la ville où elle a grandi auprès de sa grand-mère pour mettre fin à ses jours (quitte à se suicider, autant le faire dans un bel endroit !)



Sauf qu'au moment où elle s'approche du bord de la falaise, elle aperçoit un corps, dèja tombé, pile à l'endroit qu'elle envisageait ! 



Il n'en fallait pas davantage pour lui ôter toute envie de finir ainsi. 



Sauf que pendant la nuit, Paule se souvient avoir entendu la porte crier contre des agresseurs ... ce ne serait donc pas une suicidée ? 



Elle s'en va raconter cette mésaventure à la gendarmerie où officie un de ses amis d'enfance et les voilà partis dans une enquête aux faux suicides et vrais meurtres ! 



Un roman très plaisant qui se lit d'une traite, avec des personnages bien décrits, des traits d'humour réguliers, de belles descriptions de la région et une histoire qui tient la route. 



Un auteur que je découvre, une collection qui ne me déçoit pas. 



Je remercie vivement NetGalley et les Presses de la Cité 



#LaFalaiseauxsuicidés #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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La Reine jaune

Mafia varoise, secte occulte plongent Rosuebrune - sur - Argent, une paisible commune varoise, en plein cœur d’une « traversée «  teintée de légendés païennes.



Cela donne un petit polar dit de plage éthéré, fluide ainsi que reposant. Il n’y a guère d’actions, ni péripéties au cours du récit. Celui-ci est linéaire, coulant de source. Ce qui permet de mettre au repos les neurones fatigués.



Une petite parenthèse toute simple au milieu d’autres polars «consistants » et costauds.
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La galaxie Barre

Livre écrit au moment de la campagne électorale présidentielle de 1988, où allaient s'affronter Mitterrand, Chirac et Barre, pour ne citer que les trois principaux candidats.

Au début de la campagne, Barre était en tête des sondages pour la droite, et avait condamné la cohabitation qu'il jugeait contraire à l'esprit de la constitution de la Ve République, lors de la campagne législative de 1986 qui avait vu, la victoire du RPR et de l'UDF, sur le PS.

Cet ouvrage présente ses divers soutiens lors de la période 1986-1988, en exposant leur spécificité et leur diversité.

Ouvrage intéressant pour les férus de la vie politique.
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La falaise aux suicidés

Merci à Netgalley et aux éditions de la cité pour la découverte de cette falaise aux suicidés.

En tant que locale (j’habite à 15 mn d’Etretat), j’ai bien entendu beaucoup apprécié ce roman où j’ai croisé de nombreux lieux bien connus (parfois un peu transformés pour servir l’intrigue), et reconnu quelques faits-divers locaux (les suicides et accidents du haut des célèbres falaises, mais pas que…). J’ai également beaucoup aimé la plume de l’auteur, ses touches d’humour, ses descriptions des lieux et les protagonistes de ce roman policier plutôt bien fichu (j’ai- je l’avoue – un gros faible pour Adelbert de Cernin, la petite note loufoque bienvenue dans une atmosphère assez sombre).

L’intrigue en elle-même est bien construite, et assez prenante pour m’avoir donné l’envie de dévorer ce roman en 2 soirées. L’ajout de petites bêbêtes à huit pattes rajoute (pour ma part) une part de frisson.

Quelques petites réserves : un sadisme gratuit parfois, une fin un peu précipitée et bâclée (comme si l’auteur avait hâte de terminer son roman) et des motivations parfois floues, autant du côté des « méchants » que du côté des « gentils » (pourquoi est-ce que Paule voulait se suicider, au fond ?)

La fin laisse augurer peut-être d’une suite avec le même duo (trio ?) d’enquêteurs, que je suivrai avec plaisir.

Bref un bon moment de lecture en terre normande que je recommande.

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Ticket d'entrée

Une vie assez banale qui gravite dans les méandres du Marais parisien, nouveau boulot confronté à la vie politique et donc à ses sacrifices humains. Témoignage d'une vie moderne qui se brule un peu les ailes mais pas trop.
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Ticket d'entrée





Cela faisait longtemps que ce livre traînait dans ma PAL et, en toute sincérité, il aurait mieux fait d'y rester!

J'ignore même que vous raconter à son sujet...

A savoir que celui-ci est un roman mais qu'il donne juste l'impression d'être une logorrhée (interminable) autobiographique de Joseph Macé-Scaron, de la première à la dernière page.

De quoi parle-t-il? De peu de choses intéressantes: une histoire d'amour qui s'éteint, un journaliste qui tourne en rond mais se révèle promu en prenant la tête du magazine du journal, des virées dans les bars homos du Marais jusqu'à Barcelone, de Sarkozy le ministre de l'Intérieur qui brigue le poste de Président, etc.

Chacun de ces thèmes aurait pu être digne d'intérêt si, et si seulement, l'auteur était parvenu à nous faire vivre son récit... mais, ici, il faut bien le reconnaître, ce n'est absolument pas le cas.

A se demander comment cet ouvrage a bien pu recevoir le Prix Coupole 2011?

Sans oublier la polémique qui le taxe de plagiat.

D'ailleurs, en parlant de plagiat, j'aurais pu m'y adonner également mais je m'abstiens! 😊 Je vais juste me contenter de vous recommander de lire également le billet suivant - http://yspaddaden.com/2011/08/29/ticket-dentree-joseph-mace-scaron/ -, il illustre parfaitement mon ressenti suite à ma lecture.

Une réelle déconvenue.











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La falaise aux suicidés

Le pays cauchois, la côte d'Albatre un bien jolie coin de notre belle France, avec son emblématique station balnéaire Etretat. Cette ville côtière est la patrie entre autre de Guy de Maupassant et Maurice Leblanc, père du célèbre Arsène Lupin.



C'est dans le décor de cette ville que se déroulera le premier polar de Joseph Mace-Scaron la falaise aux suicidés.



Commençons par l'auteur qui aussi est journaliste, essayiste et chroniqueur sur une chaîne d'infos. Passons à l'intrigue qui est bien mystérieuse : des suicides depuis les falaises d'Etretat sont ils toujours des actes volontaires.



La lecture de ce roman a été du pur bonheur à tout point de vue. Revenons sur l'intrigue mystérieuse dont le dénouement est difficile à deviner. Le decor est établi avec de belles descriptions de ville d'Etretat (on a l'impression d'y être) s'en suit des personnages qui évoluent tout le long de l'enquête. Justement les personnages sont extrêmement bien travaillés et bien construit, tant par leur realisme que leur psychologie. Le tandem Paule, la chartiste et Guillaume, le gendarme fonctionne à merveille. Quant à l'ecriture, le style est vif et fin, ponctuée de clins d'oeil dont il faut avoir la réf. : Un Adjudant-chef Gerber comme dans le Gendarme de Saint-Tropez, Un gendarme Lucas, comme l'un des adjoints de Maigret. Une députée de Seine Maritime, Alama Vidal qui dénonce, sans fondement, une interpellation violente, toute ressemblance avec Alma Dufour (LFI) ne serait que fortuite. Et cette dernière la célèbre replique du Commissaire Bourrel Bon sang mais c'est bien sûr! Bon là j'ai perdu les moins de 40 ans.



Que dire de plus à part qu'après ce premier roman plutôt concluant Paule et Guillaume devrait revenir sous des paysages nouveaux.

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La falaise aux suicidés

Etretat, son décor de carte postale, ses falaises mythiques, ressemble à un petit paradis. Si ce n'est que les suicides se succèdent à vitesse grand V. Quand Paule Nirsen revient sur ses terres natales, pour elle aussi passer de vie à trépas, elle est témoin d'une rixe au bord de la falaise et doit renoncer.

Le lendemain, un corps est retrouvé sur les galets. Furieuse qu'on lui ait "volé" sa mort, elle décide d'avoir le fin mot de l'histoire.



Joseph Macé-Scaron plante le décor en Normandie à l'atmosphère brumeuse et lugubre.

De prime abord, la lecture semble tirée par les cheveux, mais est finalement crédible.

Avec un duo d'enquêteurs improbable, Guillaume, gendarme et Paule, chartiste, l'auteur nous entraîne dans un polar bien rythmé qu'il a agrémenté de guest stars.......de jolies grosses araignées venimeuses.

Si vous êtes phobiques, ne comptez pas sur ce livre pour vous réconcilier avec l'espèce!

L'angoisse s'intensifie au fil des pages, l'écrivain distillant les renseignements au compte-goutte. Les mobiles des uns et des autres sont parfois un peu flous, mais c'est une belle découverte que ce roman.
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