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3.78/5 (sur 193 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1949
Biographie :

Jorge Bucay, célèbre auteur à succès sur le continent sud américain, a écrit 12 best-sellers vendus à plusieurs millions d’exemplaires. Il réside entre Buenos Aires et l’Espagne où cette année - véritable phénomène - sept de ses livres étaient présents dans la liste des meilleurs ventes. Psychiatre et psychothérapeute, il anime des séminaires dans le monde entier.

Source : http://www.oheditions.com/
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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
«Les contes aident les enfants à s'endormir et les adultes à s'éveiller.»
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Il était une fois..."une fois"
Qui a force d'être racontée
Se répéta tant de fois...
Qu'elle devint réalité.
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Tu es comme une bague : un bijou précieux, unique. En tant que tel, seul peut t'estimer un véritable expert. Pourquoi exiger du premier venu qu'il découvre ta vraie valeur ?
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Je te rencontre...
Je t'écoute...
Je te parle...
Je t'enlace...
Je t'embrasse...
Je te tiens...
Je te serre...
Je t'attrape...
Je t'absorbe...
Je t'asphyxie...
Je t'aime?
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Un jour, assis sur le pas de la porte d'une maison quelconque, Diogène était en train de manger un plat de lentilles.
Dans tout Athènes, il n'y avait pas de nourriture moins chère que les lentilles. Autrement dit, cela revenait à connaître une situation d'extrême précarité.
Un ministre de l'empereur passa par là et dit : "Pauvre Diogène ! Si tu apprenais à être plus soumis et à flatter un peu l'empereur, tu n'avalerais pas autant de lentilles."
Diogène cessa de manger, leva les yeux et, regardant intensément son riche interlocuteur, répondit : "Pauvre de toi, mon frère. Si tu apprenais à consommer un peu de lentilles, tu n'aurais pas besoin d'être soumis et de flatter autant l'empereur."
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En nous d’innombrables rêves attendent le moment de germer, de faire des racines et de naître, de mourir en tant que graines… pour se transformer en arbres.
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Comme toujours, j’avais l’impression que cet homme m’accompagnait dans mes états d’âme, quels qu’ils fussent. Partager cette joie avec Jorge était une raison de plus pour être heureux. Tout me réussissait et je continuais à faire des projets. Je n’aurais pas assez de deux vies pour réaliser tout ce que je voulais entreprendre. « Je te raconte une histoire ? » demanda-t-il. Je reconnais que cela me coûta un effort, mais je me tus.

IL ETAIT UNE FOIS un roi très puissant qui régnait sur un pays très lointain. C’était un bon roi, mais qui avait un problème : il avait deux personnalités.

Certains jours il se levait exultant, euphorique, heureux. Dès le matin, ces jours-là semblaient merveilleux. Les jardins de son palais lui paraissaient plus beaux. Ses serviteurs, par un étrange phénomène, se montraient aimables et efficients.

Pendant le déjeuner, il affirmait qu’on fabriquait dans son royaume les meilleures farines, qu’on y récoltait les meilleurs fruits.

Ces jours-là, le roi réduisait les impôts, distribuait des richesses, accordait des privilèges, légiférait en faveur de la paix et du bien-être des personnes âgées. Ces jours-là, le roi accédait à toutes les requêtes de ses sujets et amis.

Cependant, il y avait aussi des jours bien différents.

C’étaient des jours noirs. Dès son réveil, le roi se rendait compte qu’il aurait aimé dormir un peu plus. Mais lorsqu’il s’en apercevait, il était trop tard, le sommeil l’avait quitté.

Il avait beau faire, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi ses serviteurs étaient de si mauvaise humeur et le servaient si mal. Le soleil l’incommodait plus encore que la pluie. La nourriture était tiède et le café trop froid. L’idée de recevoir des visites dans son bureau augmentait sa migraine.

Ces jours-là, le roi pensait aux engagements qu’il avait pris en d’autres temps et s’effrayait lorsqu’il pensait à la manière de les respecter. C’était au cours de ces périodes que le roi augmentait les impôts, confisquait des terres, mettait ses opposants en prison…

Craignant le présent et l’avenir, poursuivi par les erreurs du passé, il légiférait alors contre son peuple et le mot qu’il utilisait le plus était : « Non ». Conscient des problèmes que lui causaient ces sautes d’humeur, le roi convoqua tous les savants, mages et conseillers de son royaume. « Messieurs, leur dit-il. Vous connaissez tous mes sautes d’humeur. Vous avez tous profité de mes moments d’euphorie et souffert de mes colères. Mais celui qui en souffre le plus, c’est moi, car chaque jour je dois défaire ce que j’ai fait à un autre moment, quand je voyais les choses autrement. « Il faut, messieurs, que vous unissiez vos efforts pour me trouver un remède, quel qu’il soit, breuvage ou exorcisme, qui m’empêche d’être optimiste jusqu’à l’absurde, au point de perdre toute notion des risques, et pessimiste jusqu’au ridicule, au point de nuire à ceux que j’aime et de les opprimer. »

Les savants acceptèrent le défi et, pendant plusieurs semaines, ils réfléchirent au problème du roi. Cependant, aucune alchimie, aucun sortilège, aucune herbe n’apporta de solution au problème posé. Ce soir-là, le roi pleura.

Le lendemain matin, un étrange visiteur lui demanda audience. C’était un homme mystérieux à la peau sombre, vêtu d’une vieille tunique qui, un jour, avait dû être blanche. « Majesté, dit l’homme en se prosternant. Là d’où je viens on parle de tes maux et de ta douleur. Je suis venu t’apporter le remède. » Et, baissant la tête, il approcha du roi un coffret en cuir. Le roi, à la fois surpris et plein d’espoir, l’ouvrit et regarda à l’intérieur. Il y trouva un anneau d’argent. « Merci, dit le roi plein d’enthousiasme. C’est un anneau magique ? — Bien sûr ! répondit le voyageur, mais il ne suffit pas de le porter au doigt pour qu’agisse sa magie… Tous les matins, au moment de te lever, tu devras lire l’inscription qu’il porte et t’en souvenir chaque fois que tu verras l’anneau à ton doigt. » Le roi prit l’anneau et lut tout haut :

« Sache que cela aussi passera. »
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— Mais alors, si ce que tu dis est vrai, derrière chaque personne bonne se cacherait toujours un salaud réprimé, interrompis-je indigné. — Je ne me risquerais pas à dire que c’est toujours le cas. Je dis seulement que ça l’est parfois… Et j’oserais même dire que cette personne bonne a dû faire quelque chose de cette personne mauvaise qui l’habite aussi. Et que ce qu’elle a fait n’a pas été gratuit, que cela lui a énormément coûté. Ce que je te dis, c’est peut-être que l’important est de savoir ce que je cache et pourquoi je le fais. — Pouce ! me plaignis-je. — Comme tu es sur le point de te mettre en rogne, je vais te raconter une histoire avant que tu t’en ailles. »

IL ARRIVA QU’UN JOUR, aux portes du ciel, se rassemblèrent quelques centaines d’âmes, qui étaient celles des hommes et des femmes décédés ce jour-là. Saint Pierre, gardien présumé des portes du Paradis, réglait la circulation. « Sur l’indication du “Chef”, nous allons constituer trois grands groupes d’hôtes en nous fondant sur l’observance des dix commandements. « Le premier groupe comprendra ceux qui ont violé tous les commandements au moins une fois. « Le second groupe, ceux qui ont violé au moins l’un des dix commandements une fois. « Enfin le dernier groupe, dont nous supposons qu’il sera le plus nombreux, ceux qui jamais dans leur vie n’ont violé aucun des dix commandements. « Bien, poursuivit saint Pierre. Ceux qui ont violé tous les commandements, mettez-vous à droite. » Plus de la moitié des âmes se plaça à droite. « Maintenant, s’exclama-t-il, parmi ceux qui restent, ceux qui ont violé l’un des commandements, mettez-vous à gauche. » Toutes les âmes qui restaient se déplacèrent vers la gauche. Enfn, presque toutes… En réalité, toutes sauf une. Au centre resta une âme, celle d’un homme bon, qui pendant toute sa vie avait suivi le chemin des bons sentiments, des bonnes pensées, des bonnes actions. Saint Pierre fut surpris. Une seule âme restait dans le groupe des meilleures âmes. Aussitôt, il appela Dieu pour lui communiquer la nouvelle. « Écoute, voilà : si nous suivons le plan original, au lieu de bénéficier de sa béatitude, ce pauvre homme resté au centre va s’ennuyer comme un rat mort dans la plus extrême solitude. Il me semble que nous devrions faire quelque chose à ce sujet. » Dieu se leva devant le groupe et dit : « Ceux qui se repentent maintenant seront pardonnés, et leurs fautes absoutes. Ceux qui se repentent peuvent se rassembler au centre, avec les âmes pures et immaculées. » Peu à peu, tous se dirigèrent vers le centre. « Halte ! Injustice ! Trahison ! », cria une voix. C’était celle de l’homme qui n’avait pas péché. « Ce n’est pas du jeu ! Si on m’avait averti qu’on allait pardonner, je ne me serais pas fait chier toute ma vie… »
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Lire un livre, c'est parcourir un chemin
Il y a des chemins attrayants, des chemins ennuyeux, faciles, tortueux.
Il y en a qui conduisent à des endroits superbes et d'autres qui ne conduisent nulle part.

Lire un livre, c'est pénétrer dans un autre monde.
Il y a des mondes nouveaux et différents, pleins de choses originales et fascinantes qui attendent qu'on les découvre.
Et il y a aussi des mondes répétitifs et médiocres, où tout est pareil, égal et sans nuances.
Il y a des mondes qu'on ne visite qu'une fois et d'autres où l'on veut toujours retourner.

Lire un livre, c'est comme rencontrer une personne.
Il y a des gens qui m'attirent dés le premier instant qui au moindre contact me saisissent, me captivent.
Il y en a qui me paraissent fades et sans intérêt jusqu'à ce que je les connaisse mieux et commence à les apprécier.
Il y a des gens retors, compliqués et élitistes.
Il y a dont le simple contact m'enrichit et d'autres que la vérité ne peuvent pas m'apporter grand-chose. Et heureusement, il y a des personnalités suffisamment transcendantes pour modifier ma vie.
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Si je pouvais choisir comment sentir les personnes qui m'entourent, je choisirai de tomber amoureux avec toute l'intensité dont je suis capable. Je choisirai un sentiment qui grandit pendant que la passion diminue. Je choisirais de ne pas nous effrayer (ni toi ni moi) de la disparition de la passion et de savoir affronter le changement de l'intensité pour la profondeur. Je choisirais un sentiment qui soit de l'amour et non seulement du vouloir. Et enfin, je choisirais de retomber amoureux, de temps en temps, de la personne que j'aime.
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