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3.8/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 19/05/1988
Biographie :

Jordan Tannahill est un auteur, dramaturge, cinéaste et metteur en scène canadien.

Ses pièces de théâtre ont été traduites en plusieurs langues et jouées dans plusieurs villes du monde (Londres, Vienne, Avignon, Washington, etc.). C’est le plus jeune dramaturge à avoir reçu deux fois le prix du Gouverneur général: théâtre de langue anglaise, en 2014 et 2018.

Artiste multidisciplinaire, il a créé, avec son compagnon, l'acteur William Ellis, un centre alternatif Videofag à Toronto, qui est devenu une niche pour le travail queer et d’avant-garde au Canada, de 2012 à 2016.

"Liminal" (2018) est son premier roman.

Jordan Tannahill vit à Londres, au Royaume-Uni.

son site : https://www.jordantannahill.com/

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La chose que j'ai encore du mal à comprendre, c'est comment une chose aussi bénigne, aussi inoffensive, a pu mettre ma vie sens dessus dessous.
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Mia had a millennial righteousness that I found both irritating and intimidating. At her first meeting, she introduced herself and her gender pronouns—My name is Mia. I go by she, her, hers. Emily and Nora had no idea what she was talking about, so she explained. And then everyone else, I suppose feeling a bit put on the spot, went around and introduced themselves the same way—Howard. He, him, his, and so on. Everyone except Damian. And to be honest, I was a little indignant at first too. I thought: take a look at this group, is this really necessary? But then I caught myself and thought—is this what it is to grow old? To become defensive and resentful when confronted by my own assumptions and biases? By new modes, new sensitivities?
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My feeling on the matter was: I had my shit together, I didn’t need God. That’s pretty much how I’ve felt since I was sixteen, when it suddenly struck me that God was no different than every other guy in my high school; he wasn’t interested in me unless I was down on my knees.
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Mon sentiment en la matière : j'avais les choses bien main, je n'avais pas besoin de Dieu. C'est à peu près ce que j'éprouvais depuis l'âge de seize ans, quand j'avais soudain pris conscience que Dieu n'était pas différent des types de mon lycée ; il ne s'intéressait pas à moi, à moins que je sois à genoux.
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En fin de compte, il semble que la croyance commune en un toi essentiel et immortel, dont la destinée est déterminée par les actions posées au cours de cette vie, constitue un point commun beaucoup plus profond entre les différentes formes de foi que les déviations superficielles de dogmes et de coutumes qui les séparent. En revanche, la non-croyance en l’âme et en la vie après la mort est quelque chose de complètement différent. D’insurmontable. C’est comme si tous les croyants du monde étaient dans une fête en train de s’engueuler au sujet de la couleur du chapeau de fête qu’ils devraient mettre, pendant que les athées font leur propre fête dans la pièce voisine en dansant sur du Madonna.
Maman, j’ai peur que nous soyons dans deux fêtes fondamentalement différentes.
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Que tu soies endormie est assurément la plus probable des deux possibilités. Après tout, toutes les autres fois où j’ai pénétré dans ta chambre pour te retrouver dans ton lit, tu étais vivante, tu respirais, dormais, rêvais, ou étais assise en train de lire, de parler au téléphone, de pleurer, de te couper les ongles, ou simplement perdue dans tes pensées. À tous les autres moments de ma vie, tu étais vivante, un nombre infini de moments vivants, pourquoi celui-ci devrait-il être l’exception ?
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Je regarde ton corps et suis incapable de le concevoir. Pourquoi ? Il est dans un entre-deux. Je n’arrive pas à la comprendre parce qu’il est pris entre deux possibilités distinctes :
a – Tu es endormie ;
b – Tu es morte.
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mère monoparentale. Survivante d’un cancer de sein. Membre d’un club de lecture. Inconditionnelle de la radio de CBC. Abonnée du magazine Maclean’s. Chrétienne aux tendances New Age. Humaniste. Membre du parti libéral. Force gravitationnelle d’une petite galaxie d’amies. Dure à cuire proclamée
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le soir de la première de Giselle [où] le danseur qui jouait le duc Albrecht est entré avec un godemiché mauve géant dans son cul ». D’ailleurs « le spectacle s’est terminé avec Giselle soufflant dans son vagin avec un cor français
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Tandis que je me tiens ici […], toi dans ton lit, moi dans l'embrasure de la porte, dans un moment de contemplation, quelque chose - peut-être toute chose - est dévoilé. Et je deviens dé-fixé. Mais je ne comprends pas encore
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