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4.09/5 (sur 233 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Michigan
Biographie :

Jennifer Rush est auteur jeunesse et photographe.

Amnesia (Altered, 01/2013) est le premier volume d'une trilogie.

Elle vit dans une petite ville au bord du lac Michigan avec son mari et ses deux enfants.

site:
http://www.jennrush.com/

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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
- qu'est ce qu'on ferait sans toi ?
- vous mourriez d'ennui.
- Ou bien on s'épanouirait dans le silence, remarqua Trev en regardant par la fenêtre.
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Au labo, j'avais vécu dans la certitude.Nos rôles, celui de Sam, le mien, étaient bien définis. Peut-être l'avais-je désiré chaque jour, recherchant son attention et son affection, mais j'étais protégée par une paroi de verre qui, je le savais, ne disparaîtrait jamais.
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- Tu es prête à sauter ? me demanda-t-il?
Le toit du bâtiment voisin était à trois mètres plus bas.
- Et si je me casse une jambe ? M'inquiétai-je - je réfléchissais à voix haute.
- Et si un agent t'atteint avec une flèche tranquillisante, t'emmène au QG et t'efface la mémoire ?
- Dit comme ça...fis-je en grimaçant.
- A trois, dit-il. Un, deux, trois.
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La foi en soi-même est la meilleure et la plus sûre des voies. Michel-Ange
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– Tu t’es évanouie.
Il redressa la tête, le front plissé. Pivotant légèrement, j’aperçus Dani et les autres près du mur, et je réalisai que Sam soupçonnait ma sœur de m’avoir fait mal.
Je secouai la tête afin qu’il comprenne que ce n’était pas le cas.
Cas s’assit à côté de moi sur le lit et posa sa main sur ma jambe.
– J’ai proposé de te faire du bouche-à-bouche mais Sam a refusé. Je ne sais pas pourquoi. J’avais pourtant promis de ne pas mettre la langue.
Je gloussai. Sam, les sourcils toujours froncés, décrocha la main de Cas de mon genou, un doigt après l’autre.
– Je suis sûr qu’Anna apprécie ton dévouement, dit-il, mais elle n’avait aucun mal à respirer.
– Simple détail, souffla Cas en haussant les épaules.
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Soyons honnêtes. Un : Sam est charismatique. Deux : je suis hétéro. Trois : tout en étant hétéro, je suis moi aussi un peu amoureux de ce mec... Alors je te comprends.
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Sam était accroché au plafond dans un coin, les bras hissés au-dessus de la tête à l’aide de lourdes chaînes fixées à ses poignets. Quand il me vit, il s’agita, contractant chaque muscle de son corps et faisant tinter les chaînes. Il était pieds nus, torse nu et ne portait qu’un pantalon noir.

Des ecchymoses constellaient son torse, ses bras, son visage. Il avait une balafre sur la joue recouverte de sang séché.

Ils envisageaient de le torturer devant moi ? Pour que je leur cède les dossiers ? Ou peut-être la clé USB ?

Et j’avais peur qu’ils ne parviennent à leurs fins. Comment pouvais-je résister ? Non seulement l’Agence aurait gagné, mais Sam verrait combien j’étais lâche.

On m’installa sur la chaise pliante, on m’attacha les mains derrière le dos et les chevilles aux pieds de la chaise. Pendant tout ce temps, je ne quittai pas Sam des yeux, et il ne cessa de me regarder.

On pouvait s’en sortir, non ?

Je suis désolée, murmurai-je.

Tout ça, c’était ma faute.

Parce que j’avais douté de lui.

Parce que j’avais cru les mauvaises personnes et accepté leur version des faits.

Je tentai de me préparer à la suite. Sam était fort, réfractaire à la douleur. Par-dessus tout, il voudrait que je tienne bon.

Je peux y arriver, pensai-je.

C’est à ce moment-là qu’ils attaquèrent.

Un coup de poing direct, qui me percuta la mâchoire de plein fouet.

La chaise bascula en arrière. Mes dents s’entrechoquèrent et la douleur me vrilla les nerfs, jusqu’aux os.

Ce n’était pas Sam qu’ils comptaient torturer. C’était moi.
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– Tu préfères rester ici ? intervint Sam en croisant son regard via le rétroviseur. Je peux m’arrêter au bord de la route, si tu veux descendre.
– Ouais, ajouta Cas. Tu n’as qu’à montrer tes abdos, quelqu’un s’arrêtera pour te prendre en stop.
– Ta gueule, grogna Nick.
– Eh bien ! siffla Cas. Quelle humeur ! On est libres ! Au lieu de râler, tu devrais faire une petite danse de la victoire !
– Autant m’immoler par le feu.
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– Tu es prêt ?
– Qu’est-ce que ça change ?
L’idée de lui lancer une réplique tout aussi sarcastique me traversa l’esprit mais je me ravisai. Autant en finir le plus vite possible.
Mon père avait mis en place trois règles dans le labo, qu’il fallait suivre à la lettre : 1) Ne jamais entrer dans la chambre d’un garçon s’il est réveillé ; 2) Vérifier que le sujet est allongé avant d’envoyer le gaz anesthésiant dans la chambre ; 3) Attendre quatre minutes pour que le gaz fasse effet.
Les garçons connaissaient les règles. Nick détestait les règles.
– Tu peux t’allonger, s’il te plaît ? demandai-je.
Il me lança un regard méprisant.
– Nick, allonge-toi.
Sur son visage, le mépris se transforma en rage, mais il finit par obéir.
Derrière moi, le téléphone sonna.
– Il faut que je décroche, dit mon père. Ça ne te dérange pas si je monte à l’étage ?
– Pas du tout, répondis-je, taisant que j’avais peur de Nick ; je ne voulais pas qu’il remette en question ma place à ses côtés.
Le téléphone calé contre son oreille, mon père sortit.
– J’y vais, prévins-je Nick en appuyant sur le bouton Cellule #4 du tableau de commande.
Les conduits de gaz du plafond de la chambre s’ouvrirent et un nuage de fumée blanche s’en échappa.
– Ce truc me fout un mal de crâne pas possible, parvint à articuler Nick avant de fermer les yeux.
Ses muscles, en tension permanente, se relâchèrent.
Je vérifiai le chronomètre pendu à mon cou. Peu d’humains peuvent retenir leur respiration quatre minutes. D’après mon père, 90 % des gens s’évanouissaient au bout de trois minutes. Il estimait que je ne courais aucun danger passé ce temps, mais compte tenu des 10 % restants, il préférait prendre ses précautions.
Quatre minutes plus tard, j’appuyai sur un deuxième bouton et le gaz fut aspiré de la pièce. Je tapai le code d’entrée de la chambre de Nick et une moitié de la paroi en Plexiglas se décala vers l’avant puis coulissa sur le côté. L’odeur âcre du gaz persistait. Je rejoignis Nick sur le lit et posai mon plateau par terre.
C’était bizarre de le voir si paisible. Il semblait presque vulnérable. Son visage anguleux s’était adouci et son éternel air de mépris avait disparu. Ses cheveux noirs bouclaient derrière ses oreilles. S’il n’avait pas été aussi insupportable, j’aurais pu le trouver beau.
Je localisai une grosse veine dans le creux de son bras. Ensuite, il ne me fallut pas longtemps pour recueillir mes trois échantillons de sang. Je m’apprêtais à partir quand quelque chose sous l’ourlet de son T-shirt accrocha mon regard.
e consultai mon chronomètre. Une minute et trente secondes avant que les effets du gaz ne commencent à se dissiper. Je me débarrassai du plateau et soulevai son T-shirt.
Une cicatrice blanchâtre et ancienne balafrait sa peau. On aurait dit un E. Sam avait aussi une cicatrice, un R, sur le torse. Comment avais-je pu ne pas remarquer celle de Nick ?
Parce que tu ne l’observes jamais.
– Il ne te reste pas beaucoup de temps, me lança Trev depuis sa chambre.
Les paupières de Nick tremblotèrent et ses doigts se crispèrent.
Mon cœur fit un bond. Attrapant le plateau, je me précipitai vers la sortie au moment où Nick se ruait vers moi. Ses doigts mous, encore sous l’emprise du gaz, effleurèrent mon avant-bras mais ne parvinrent pas à m’attraper. Je pressai à toute vitesse le bouton de la porte, qui se referma juste avant qu’il ne glisse son pied dans l’ouverture. Il m’adressa un rictus chargé de haine. J’étais bien décidée à ne pas lui montrer qu’il avait réussi à m’intimider mais, au fond de moi, j’étais terrorisée.
Nick avait des yeux d’un bleu incroyable, de la couleur de la nuit quand elle rencontre le jour. Un bleu qui lui donnait un air plus mature, plus dangereux, plus…
– La prochaine fois, fais ton putain de boulot, ne me touche pas sauf si tu es obligée.
– Nicholas, arrête, ordonna Sam.
Il appuya sa main contre la vitre, comme s’il se préparait à la briser si nécessaire.
– Est-ce que ça va ? me demanda-t-il.
– Je suis désolée, marmonnai-je, le souffle court. Je…
J’avais envie de mentionner la cicatrice, de savoir s’il existait un lien avec la sienne, mais je compris à ses traits tendus que ce n’était pas le moment.
– Je suis désolée, répétai-je.
Je fis demi-tour et emmenai mon plateau jusqu’au comptoir du fond afin de poursuivre mon travail.
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Comment pouvais-je ne pas être ébranlée ? Cette histoire me dépassait. Nous dépassait. Au labo, j'avais eu le sentiment d'oeuvrer pour le bien. J'avais eu le sentiment d'aider à changer le monde. A présent, je me sentais honteuse coupable. Les garçons avaient bien raison de douter de moi. Tout n'était qu'apparence et illusion.
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