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3.5/5 (sur 253 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes, Gard , 1940
Biographie :

Jean-Pierre Milovanoff est romancier et auteur dramatique.

Après une licence de Lettres modernes à l'université de Montpellier et un diplôme d'études supérieures de Lettres à La Sorbonne, il voyage en Europe et en Afrique du Nord, passe deux ans en Tunisie et quatre au Danemark où il est chargé de cours de littérature française à l'université de Copenhague.

En 1971, son premier roman, La Fête interrompue est publié aux éditions de Minuit. Un second, Rempart mobile paraît chez le même éditeur en 1978, date à laquelle il devient producteur à France Culture pour Les Nuits magnétiques. A la radio, il mêle la fiction et la conversation, propose aussi bien des séries à thème que des feuilletons (Raga du soir, 1978, Portrait bougé de Clara Field, 1979, Le Vagabond ensorcelé d'après Leskov, 1986, Capuccino, 1989) et des dramatiques.

Il écrit sa première pièce en 1984, Squatt, mise en scène en 1988 par Gislaine Drahy au Théâtre de la Minoterie à Marseille avec l'aide à la création dramatique du Ministère de la culture, reprise au Théâtre de l'Atelier à Lyon et publiée aux éditions Comp'Act.

A partir de 1993, tout en continuant d'écrire pour le théâtre, Jean-Pierre Milovanoff revient au roman : se succèdent aux éditions Julliard, L'Ouvreuse (1993), La Rosita (1994), Russe blanc (1995), La Splendeur d'Antonia (1996), Le Maître des paons (1997), qui obtient le Goncourt des lycéens). En 1994, la commission roman du Centre national du livre lui attribue une bourse de création.
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Source : /www.chartreuse.org
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POÉSIE INDIENNE – Les poètes bengalîs (France Culture, 1984) Une compilation des émissions « Albatros », par Jean-Pierre Milovanoff, diffusée les 15 et 22 avril 1984 sur France Culture. Invités : France Batasharia, Élisabeth Boury, Madame Delgalian, Narayam Mukherji.


Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
La prose, voilà ce que j’aime, ce qui me touche. Le langage de tous, impur, boueux, salopé par l’usage que les sagouins en font à longueur de temps, mais traversé par la foudre à sens unique de l’expérience. Ce que vous êtes seul à éprouver, ce qui va se perdre avec vous, c’est votre sujet. A tout âge, on peut sentir les choses fortement. Mais pour que des sentiments nourrissent une œuvre, il faut qu’ils aient vieilli en fût.
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Tandis que l’orage gronde et que la pluie balaie ma route, dans la zone la plus verrouillée de ma mémoire, je revisite ces journées d’avide patience où, faute d’un tremplin pour m’envoler, d’un quai pour partir, je suis resté le front à la vitre, à regarder les feuilles rouges tourbillonner autour des buis, à espérer la neige ou déluge, à attendre une apparition au portail. Jours de poussière. Jours de dévotion.
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Quand il était sobre, on lui aurait donné seize ans, quoiqu’il en eût vingt-trois, ce qui l’obligeait à montrer sa carte d’identité à l’entrée des établissements interdits aux mineurs. Il va de soi qu’à la sortie de ces mêmes lieux, ses joues enluminées lui restituaient la totalité de son âge et un supplément de sagesse.
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L’espace ne comptait plus. Ni le temps. Ni rien de ce qu’ils avaient cru qu’ils feraient. La nuit fourmillait d’erreurs, mais chaque erreur était une étoile.
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Peut-être estimerez-vous qu'il est pernicieux de remplacer le monde réel aux arêtes dures, tranchantes, par l'espace invérifiable de la musique. Cher ami, ce sont là des pensées de bien portant.
(p. 303)
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Considérez la fameuse union de l'âme et du corps. Presque toujours, c'est une association de malfaiteurs qui s'entendent pour réaliser un hold-up. Lorsque l'affaire tourne mal, ce qui arrive une fois sur deux, chacun file de son côté. Ainsi voit-on des corps sans état d'âme s'épanouir dans un gymnase et soulever jusqu'à deux fois leur poids. Et des âmes privées de forces qui réclament des remontants.
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Dans sa robe de velours vert sombre à fines bretelles, avec les bijoux qu’elle avait suspendus à ses bras, à son cou et dans ses cheveux comme une vendange d’ex-voto, elle écrasait de son opulence baroque la beauté primesautière de sa rivale
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Être libre, c'est sauvegarder la chance d'aller, les yeux fermés, dans tous les mondes, de mêler les morts aux vivants, d'ouvrir en secret les portes que le temps referme sans cesse, et sur lesquelles déjà s'ecorchaient nos mains d'enfants.
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Comme les puritains et les fanatiques, les censeurs retrouvent leurs propres obsessions dans tout ce qu’ils jugent. p 121
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Jean-Pierre Milovanoff
Je n'évoque pas une joie que j'aurais perdue, mais celle qui ne pouvait pas advenir, du fait que la seule langue dans laquelle nous aurions pu échanger autre chose que du malheur ne m'avait pas été enseignée.
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