AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.63/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1941
Mort(e) le : 4/2/2004
Biographie :

Journaliste, voyageur, ethnologue et écrivain français.

Ethnologue de formation, il a séjourné six années en Amazonie, qui lui a inspiré Le Chant du Silbaco (traduit en huit langues). Il était collaborateur du journal Le Monde.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Meunier
Ajouter des informations
Bibliographie de Jacques Meunier   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

25 octobre 2013 Quand Ryszard Kapuscinski arrive comme journaliste en 1958 à Accra, la capitale du Ghana, il ne peut soupçonner que ce voyage sera le début d'une passion qui ne le quittera plus jamais. Pendant des années, ce grand reporter doublé d'un écrivain sillonne le continent noir, habite les quartiers des Africains, s'expose à des conditions de vie qu'aucun correspondant occidental n'aurait acceptées. Observateur exceptionnel, il croise des potentats comme Nkrumah, Kenyatta ou Idi Amin, témoigne de coups d'Etat et de guerres civiles ; il essuie des fusillades, affronte des tempêtes de sable et supporte l'indescriptible chaleur africaine. Mais Kapuscinski s'intéresse surtout aux gens et sait gagner leur confiance. le tumulte de la vie quotidienne africaine le passionne davantage que les corruptions, les épidémies et les guerres meurtrières. Ce livre majeur, attendu depuis longtemps, a reçu en 2000 le prestigieux prix littéraire italien Viareggio. "(...) un chef-d'oeuvre hybride et bouleversant ; peu de livres ont fait sentir l'Afrique d'aussi près." Jacques Meunier - "Le Monde"

+ Lire la suite
Podcasts (2) Voir tous


Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
POÈME À PLEURER

Il était si pauvre qu’il vivait
dans une chambre de bonne
sans bonne
et que l’hiver il se chauffait
avec un grille-pain
sans pain
Commenter  J’apprécie          283
à priori…
 
 
à priori
plus
le poème
est petit
moins il tient de place
dans les anthologies
Commenter  J’apprécie          120
« (...) Ce que vous interprétez comme un manque d'expression est notre manière à nous de nous exprimer », affirme l'ethnologue Nigel Barley et, mi-ironique mi-sérieux, il ajoute : « La question de la langue pose problème. Car, à y bien regarder, notre langue maternelle n'est pas une langue nationale. Nous la partageons avec, les Irlandais, les Gallois, les Ecossais et beaucoup d'autres encore. Si bien que l'on pourrait dire que les Anglais n'ont pas de langue nationale, mais seulement l'accent de leur classe sociale. »
Commenter  J’apprécie          100
L'avantage de voyager en cherchant des petites phrases plutôt que des paysages, des opinions plutôt que des clichés, des instantanés plutôt que des couchers de soleil, c'est que le pays profond finit par vous sauter à la figure. Le paradoxe islandais vous apparaît désormais dans sa pleine dimension contradictoire : ils aiment le vide et ils ont peur de la disparition. Ils sont partagés, écartelés, points de rupture plutôt que points de suture, comme leur île. Ils sont hommes, comme nous. Ils sont Islandais, comme personne.
Commenter  J’apprécie          80
Parler du futur au passé n'est pas la moindre ruse d'Ursula Le Guin. Se raconter soi-même sous prétexte de dresser le portrait d'un peuple inventé de toutes pièces et s'en faire l'ethnologue attentive pendant presque sept cents pages relève de l'exploit littéraire et trahit sûrement, en marge d'un goût affiché pur la totalité, une volonté testamentaire.
Avec La vallée de l'éternel retour, Ursula Le Guin (...) signe l'un de ses textes les plus ambitieux ...
Commenter  J’apprécie          80
Le désert n'est pas seulement une étendue, un vide d'hommes, un terrain pour l'aventure. Il ne se réduit pas non plus aux éclats éblouissants des lacs de sel ni aux touffes jaunes paille de ces herbes coupantes qui girouettent dans le vent. Le désert, plein de lignes de fuite et de couleurs embusquées, ne se résume pas à son horizontalité, ni à son apparente monotonie, ni à sa luminosité. En parcourant celui d'Atacama, dans le nord du Chili, chacun pourra le constater : le désert est un exercice de lenteur et d'opiniâtreté. C'est un espace-temps dilaté, un paysage aux ombres rares et aux perspectives abolies. C'est surtout une "temporalité".
Commenter  J’apprécie          70
Jacques Meunier
Pas d'éléphant,
ça troue les poches !,
dit le kangourou
Pas d'éléphant !
Commenter  J’apprécie          90
Marcher - respirer-, méditer sont les moments d'un même principe : la verticalité. Il y a un lien organique, obscur , subtil, entre la marche à pied et la pensée.
Commenter  J’apprécie          70
Les mastodontes restent en surface une dizaine de minutes. Après quoi, dans une sorte de ralenti, avec des délicatesses de rosière, ils basculent vers les profondeurs. Salut rituels au monde : la queue se dresse et disparaît sans laisser le moindre remous. Le capitaine maori s'autorise un « pas mal, non ? » et remet les moteurs en route. Son thermostat émotif doit être réglé un peu plus bas que la moyenne.
Commenter  J’apprécie          50
« (...) Au fait, sais-tu que notre hymne national officieux s'intitule Waltzing Matilda, qui ne veut pas dire "faire valser Matilda" mais "tailler la route" ? » Matilda, en effet, désignait autrefois le viatique des pauvres trimards.
Tout a une fin. L'insupportable bip-bip de son portable interrompt notre inventaire. « C'est mon père. Il part pour Perth. Il veut que je l'accompagne à l'aéroport. Mon père, c'est un maniaque de l'eau de Cologne...» « Il est dans les parfums ? » « Non, non... chez nous le terme français "eau de Cologne" veut dire "téléphone". Je ne sais pas pourquoi. » Enfin, une chose qu'elle ne sait pas !
Fin de séquence. La surfeuse s'efface et le rêve australien s'éloigne dans le balancement de sa robe vichy.
J'ai bien aimé Adélaïde.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques Meunier (40)Voir plus

Quiz Voir plus

Le chameau dans « Sel », de Jussi Adler-Olsen (indices gratuits)

Cet homme avait constamment des chameaux dans la ...?... Pas d'indice

poche
tête

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Sel de Jussi Adler-OlsenCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}