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4.18/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pau , le 06/02/1943
Biographie :

Penaud est un ancien commissaire de police et un historien français né le 6 février 1943 à Pau (Pyrénées-Atlantiques), qui a publié de nombreux livres et articles depuis 1974.

Il est entré, en septembre 1964, dans la Police comme Gardien de la paix. Par la suite, il devient inspecteur de police en 1970 (il fut major de sa promotion à l’École nationale de police de Paris), inspecteur principal en 1975, et inspecteur divisionnaire en 1980, à l’antenne de Périgueux du Service régional de police judiciaire de Bordeaux.

Commissaire de police en septembre 1985, après sa scolarité à l’École nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, il devient en 1987 chef de la Circonscription de Police Urbaine de Bergerac (Dordogne) jusqu'en 1990. Commissaire principal, il termine sa carrière administrative en février 1998 comme Directeur départemental de la Sécurité Publique du Lot, à Cahors, après avoir occupé les postes de Chef adjoint de cabinet du Préfet, adjoint pour la sécurité en Corse (1990-1991), puis de chef de la circonscription de Sécurité Publique de Compiègne (Oise) (1991-1995).
Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur (2006).
Chevalier de l'Ordre national des Arts et Lettres (2003)

Président de l’Institut Eugène Le Roy, Guy Penaud est chevalier de la Légion d’honneur, chevalier des Arts et Lettres et historien. Dans cet ouvrage, il tente de cerner la personnalité et le destin hors du commun du père du romancier Patrick Modiano, souvent évoqué par ce dernier dans ses romans.
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Guy Penaud, Commissaire honoraire Historien Festival Simenon 2010 (Les Sables d'Olonne, France)


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Alors que dans Bordeaux pavoisé, les rues du centre de la ville devenaient une véritable fourmilière en révolution ou une kermesse désordonnée, la répression spontanée et la justice populaire s'exerçaient déjà: à l'angle de la rue Vital-Carles et du cours de l'Intendance, on jeta à la rue, sans discernement, le contenu de la bibliothèque allemande; place Gambetta, les vitrines du café Régent, fréquenté naguère par l'occupant, volèrent en éclat sous les pavés vengeurs; cours Georges-Clémenceau, une cinquantaine de personnes en délire menèrent un homme blême porteur d'un panonceau "Vendu"; place Tourny, des maquisards excités tirèrent au jugé sur d'invisibles miliciens, qui cherchaient, parait-il, leur salut sur les toits des immeubles; près de l'Hôtel de ville, rue Bouffard, dans la cour de l'hôtel Lalande, qui abritait un poste de police, quelques femmes tondues furent parquées, craintives et inquiètes, sous l'oeil goguenard d'hommes armés.
Bordeaux était libéré.
Au Royal-Gascogne, demeurait en résidence surveillée, une personnalité destituée: Adrien Marquet. Deux jours plus tard, Gabriel Delaunay le fera enfermer au fort-d-Hâ. Quelques années plus tard, Marquet lui témoignera sa reconnaissance pour cette incarcération qui lui avait certainement sauvé la vie.
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La police française, de son côté, se signalait par le zèle qui animait certains de ses membres dans la chasse aux résistants. L'un d'eux se fit remarquer plus particulièrement par son activité répressive: le commissaire de police Pierre Poinsot, qui ne dissimulait pas sa sympathie pour les cagoulards dont il se vantait d'avoir fait partie.
Nommé à Bordeaux en octobre 1938, il avait été affecté au poste de la gare, où il avait pu donner la mesure de "ses aptitudes" en organisant la surveillance des réfugiés espagnols. (...) Avec l'arrivée des troupes allemandes, il avait élargi son champ d'activité, s'intéressant aux membres des loges maçonniques, aux Gaullistes, bref, à tous ceux qui s'opposaient au régime en place ou à l'occupant.
Dès lors, poursuivant sa tâche avec méthode et ténacité, il arrêta en quelques mois plus de trois cents suspects et procéda à près d'un millier de perquisitions, n'hésitant pas à se mettre à la disposition des autorités allemandes qui lui confièrent des missions répressives. Sa haine des communistes, des gaullistes, des francs-maçons ou des juifs, son admiration sans borne pour les méthodes nazies et son dévouement pour la collaboration firent de lui le plus zélé des partisans français que la Gestapo et la Feldgendarmerie aient pu trouver dans le Sud-Ouest.
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Ah! J'imagine la tête du procureur de la République, du juge d'instruction, du greffier et de mes gardiens, sans oublier dans doute celle de mon avocat ! Finalement, durant ces mois de détention préventive je me suis distrait à ma manière : la prison était devenue mon théâtre, ma cellule ma scène, les magistrats et le personnel pénitentiaire mon public et mes écrits aberrants mon œuvre littéraire. J'étais tout à la fois Mary Cliquet, Tony Mario et Ali-Ben Cliquet!
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Mon Général, vous pouvez être fier de moi ; depuis votre Appel du 18 juin, tout au long de ma vie, je n'ai pas un jour manqué de vous servir avec honneur et fidélité
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Breton de naissance, périgourdin d’adoption et de cœur, mais aussi parisien par ses fonctions, Yves Guéna, l’un des derniers gaullistes historiques, l’un des grands serviteurs de l’État, a admiré le général de Gaulle, apprécié Georges Pompidou, subi Valéry Giscard d’Estaing, détesté François Mitterrand, servi Jacques Chirac, soutenu Nicolas Sarkozy et ignoré François Hollande.
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Dès lors se succédèrent dans mon étude gros propriétaires, petits rentiers et même pauvres paysans apportant qui ses capitaux, qui sa modeste épargne.Chacun s'empressait dans mon bureau où je recevais tout le monde avec mon air de grand seigneur qui inspirait tant le respect. Bientôt, on fit la queue devant ma demeure. Dans mon cabinet, mes clients pouvaient contempler dans un cadre doré, un diplôme de licencié en droit. Aux plus hésitants, surtout les paysans, comme j'avais placé sous mon bureau plusieurs sacs de gros sous, quand les clients étaient là, assis face à moi, je remuais lourdement ces sacs, en murmurant négligemment qu'ils étaient pleins de pièces de cinq francs.
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