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2.86/5 (sur 256 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1964
Biographie :

Guillaume Chérel est un écrivain et journaliste français, auteur de romans, de polars, d'essais, de récits de voyage et de livres pour enfants.

Il a passé son enfance à Bagnolet et à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, au sein d'une famille de culture communiste, tendance Pif Gadget, ex-ORTF et SFP.
Après des études rapidement achevées, ayant abandonné tout espoir de devenir footballeur professionnel, il se lance dans une vie active tumultueuse et marquée par l'éclectisme. Journaliste - d'abord dans le sport puis la critique littéraire, il a été assistant-réalisateur et car-sitter à New-York. L'écriture lui apparaît alors comme le meilleur moyen de s'offrir une vie libre et aventureuse. Il parcourt le monde, des Comores en Chine, en passant par le Maghreb et l'Afrique francophone.

En 1986, Guillaume Cherel abandonne ses études de Lettres à la Sorbonne puis fait ses premiers pas en tant que journaliste dans les pages "sports" de l'Humanité. Il travaillera ensuite pour Révolution, Regards, Politis, Technikart, VSD, et deviendra critique littéraire pour Le Point et et l'Humanité. Installé dans un village près de Toulouse en 2002, il est retourné à Paris en 2009. Lancé grâce à la série du Poulpe, dont il écrit le n° 71, "Tropique du Grand Cerf", en 1996, Guillaume Cherel obtient à deux reprises la bourse Stendhal-Cultures France : en 2004 pour "Les Pères de famille ne portent pas de robe", paru chez Julliard, et en 2008 pour "Sur la route again" (paru chez Transboréal en 2013). Ses nombreux ouvrages publiés ayant connu un succès critique mais ne suffisant pas à assurer l'ordinaire, Guillaume Cherel continue de piger à droite et à gauche, à VSD ainsi que sur le site culturel La Grande Parade.

Indépendant en tant que journaliste, il conserve cette autonomie d'esprit pour affirmer, au fil de ses romans, un ton à part et des idées décalées. Des banlieues de son enfance jusqu'aux États-Unis période Obama, il livre son regard personnel sur un monde en profonde mutation.

son site : https://www.guillaume-cherel.fr/
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Source : catalogue de la BNF et http://kerouac.blogs.liberation.fr
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Bibliographie de Guillaume Chérel   (18)Voir plus

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C'est certainement un des livres les plus vrais écrits sur le Marseille d'aujourd'hui. Non dépourvu de suspense et d'humour c'est aussi un cocktail doux amer sur cette ville que l'auteur aime mais qui parfois le trouble jusqu'à l'inquiéter sur son avenir. Loin des clichés, c'est une lettre rempli d'amour, de tendresse et de mélancolie à cette cité passionnée et exubérante ! À retrouver sur la librairie en ligne de la Griffe Noire : - Last Exit to Marseille, de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen. https://lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html - Abonnez-vous à notre actualité littéraire pour recevoir chaque semaine les conseils lecture des libraires de la Griffe Noire ! https://lagriffenoire.com

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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
- On dirait Guillaume Charal ! s'exclama Belvédère.
- Qui ça ? demanda Yann Moite.
- Guillaume Charal, un illustre inconnu à qui j'ai eu la faiblesse d'accorder un peu de mon attention, à ses débuts, et qui m'a chié dans les bottes au moment de mon manifeste sur les putes. Il m'a écrit une lettre ouverte dans 'Libé' et 'Rue 89'. C'est un auteur pauvre et méconnu qui envie les auteurs comme nous : riches et célèbres.
- Je ne le connais pas mais j'ai bien aimé sa réaction à votre égard, dit Christine Légo. Si j'avais été un homme, je vous aurais cassé la gueule au moment du manifeste.
- Chère Christine, j'ignore si vous n'êtes pas un homme, mais je n'ai aucune preuve que vous soyez une femme.
Yann Moite, renfrogné, se fustigea en son for intérieur de ne pas avoir décoché ce trait d'esprit le premier.
(p. 113-114)
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- [ Oscar Wilde] Sait- il qu'il est toujours lu et joué au théâtre ? Que son œuvre connait vraiment un grand succès ?
- Il dit : " Que voulez- vous que ça me fasse , je ne touche plus de droits d'auteur."
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Francesco avait découvert que la jalousie entre écrivains était le pire fléau de ce microcosme condescendant, étriqué, auto satisfait, imbu de lui-même, où tout le monde se connaissait et se cooptait sans se lire et en faisant semblant de s'apprécier. C'était la conjuration des hypocrites.
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"L'édition, à l'instar du 7e art, était devenu une industrie qui produisait du formaté. Les récits étaient calibrés scénarisés, pour devenir bankable. Bankable or not bankable. That is the question. The only one. Le reste n'était que branlette d'intello casse-bonbons." (p.37)
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La première phrase d'un roman est la plus importante, dit-on.
Nous voilà débarrassés.
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Le cynisme apparent de Belvédère [ F Beigbeder ] n'était qu'une façade. Le personnage d'alcoolique drogué qu'il s'était crée, une illusion. Dans l'intimité, il mangeait des Carambar et buvait du thé vert.
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Yann Moite venait de publier 1 000 pages sur sa propre mort. Mille pages de pas grand chose sur pas grand chose, donc, mais mille pages tout de même, quel exploit ! Mille pages publiées chez un éditeur qui avait pignon sur rue. Mille pages qui lui avaient servi à régler ses comptes avec son père. Des histoires de mort qu'on a devant soi, tandis qu'on aurait sa naissance derrière soi. Ça n'avait pas beaucoup de sens mais qui s'en souciait ?
Comme Christine Légo avec son père et Michel Ouzbek avec sa mère, écrire lui coûtait moins cher que d'aller chez le psy. Et ça avait marché ! La chance avait joué en sa faveur. Elle ne suffisait pas à assurer le succès, mais il fallait en avoir. Aller la chercher, la provoquer. Et être opportuniste.
Yann Moite regrettait parfois ses jeunes années, quand il écrivait des histoires d'amour d'inspiration romantique. Il se revoyait marcher fiévreusement, manuscrit sous le bras, depuis la porte de Clignancourt, où il habitait, jusqu'à Saint-Germain des Prés, pour présenter son oeuvre aux éditions Grassouillet. Il vibrait, à cette époque. Il y croyait. Mais il fallait se montrer raisonnable, ce n'était pas avec deux mille exemplaires vendus qu'il allait passer à la télé.
(p. 72)
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La présence des hommes lui manquait. L'idée de passer une autre journée avec ses collègues écrivains l'étourdit d'avance.
[Delphine] devait trouver un moyen de filer à l'anglaise. Sans dire au revoir, comme au cours d'une soirée où c'était le meilleur moyen de se faire accrocher : 'Vous partez déjà ?' Dans ces cas-là, elle avait envie de répondre : 'Oui, j'en ai marre, la musique est à chier, votre conversation m'ennuie, j'ai envie d'être seule, chez moi, au calme.'
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Conduire une voiture de sport de nos jours est un non- sens , avec tous ces radars ! Quand j'étais jeune , vous auriez dû voir ça. Nous ne portions pas de ceinture de sécurité. Bon, d'accord, ça a tué Nimier et Camus, vous me direz. Et Sagan a failli y passer. Mais on mourait en Aston Martin, à l'époque. C'était la classe !
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D'ailleurs, pour sa part, [Amélie Latombe] préférait de loin la compagnie des hommes et leur passion pour la mort, les crimes, les bagarres, la guerre. Au moins, là, ça bougeait, ça vivait, ça mourait.
Elle avait envie de mordre et de griffer quelqu'un. Comme Virginie Lapente, par exemple. Elles étaient tellement différentes l'une de l'autre. Amélie lui trouvait un air de camionneuse qui parlerait comme un charretier. Comment pouvait-on comparer son style « j'écris comme j'te parle » à de la littérature ? Elle la trouvait vulgaire. Une vraie poissonnière ! Tout le contraire d'elle, qui usait d'un langage châtié.
(p. 38)
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