Geneviève Bréton (1849-1918) : Son père, Louis Bréton, est le bras droit de Louis Hachette et sa mère, Zéline Auzat n’est autre que la belle-fille du grand éditeur. Les liens familiaux renforçant les liens d’affaires, quand les Hachette font l’acquisition du château du Plessis-Piquet (l’actuel hôtel de ville) en 1854, les Bréton s’installent au Petit château voisin. C’est ainsi que Geneviève Bréton passe sa jeunesse et une partie de sa vie dans cette belle propriété. En 1867, Geneviève a 18 ans et commence un journal intime qu’elle tiendra toute sa vie. Ce document, riche en anecdotes, nous fait entrer dans l’intimité d’une famille de la bourgeoisie intellectuelle de l’époque. Mais il retrace surtout l’histoire d’amour tragique de Geneviève avec un peintre de grand talent, disparu trop tôt, Henri Régnault.
Ils se rencontrent en 1867 en Italie où Henri séjourne après avoir remporté le prix de Rome. Débute alors une relation romantique entre les deux jeunes gens qui finira brutalement pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871 au cours de laquelle Henri Régnault, engagé dans l’armée, trouvera la mort à l’âge de 28 ans.