AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gaëtan Faucer (59)


Gaëtan Faucer
La vie n'est pas un jeu de carte, pourtant on y cherche tous un coeur...
Commenter  J’apprécie          3036
Sous une reproduction d’un Botero, une petite étagère garde précieusement une collection de livres des cuisines du monde et quelques guides sur les vins de France. Rien d’autre n’apparaît comme décoration. Pas d’autres livres, pas de disques, rien. Il y règne une ambiance minimaliste, sereine et aseptisée. Pas de musique, non plus. Le genre d’ambiance où Claude Debussy aurait sa place, mais il n’en est rien.
Commenter  J’apprécie          2711
Le soir est le moment propice pour m'attabler avec les étoiles.
Commenter  J’apprécie          2550
Souvent on éprouve cette envie: rebâtir un monde à son image, faire agir les personnages de nos vies comme s’ils étaient des personnages de papier, obéissant à nos désirs imaginatifs, devenir tout puissant.
Commenter  J’apprécie          2540
Lu avec plaisir la pièce "OFF" de Gaëtan Faucer, l’auteur a cédé ici à la tentation ô combien séduisante de devenir un dieu. Souvent on éprouve cette envie: rebâtir un monde à son image, faire agir les personnages de nos vies comme s’ils étaient des personnages de papier, obéissant à nos désirs imaginatifs, devenir tout puissant. Ici ce sont trois femmes qui endossent le rôle du créateur,car le théâtre nous offre cet immense pouvoir qui dans OFF transparaît avec bonheur. Les trois femmes sont capables de réinventer le monde derrière lequel se cache l’auteur qui tire habilement les ficelles de ces marionnettes de scène dont il a inventé avec malice les tribulations.
Anne-Michèle Hamesse. Septembre 2011.
Commenter  J’apprécie          2510
On a longtemps interdit l'alcool aux femmes...maintenant on sait pourquoi.
Commenter  J’apprécie          2480
Gaëtan Faucer
http://lesbellesphrases.skynetblogs.be/archive/2014/10/04/trois-univers-pasolini-malmsten-faucer-8296947.html
Commenter  J’apprécie          2470
J'adore les pièces de théâtre... et j'aime les couvertures remplies de mystère... OFF allie les deux ! Même la quatrième de couverture donne envie de se plonger dans cette pièce en un acte.
Allez, je vous la livre : " Quelque part dans les confins de l'univers, trois dames ont pour mission de créer un monde.
Quel monde vont-elles modeler ? Qui a demandé à Torat, Flamme et Euclidis de s'emparer d'une telle mission?
L'ampleur de la tâche est d'autant plus complexe que le laps de temps est très court.
Ces trois grâces (ou garces, c'est selon...) s'embarquent vers un voyage palpitant "
Tout un programme, n'est-ce pas ?
Un texte court, 57 pages, pour un regard à la fois acide et réaliste sur l'être humain et sa mécanique d'autodestruction.
La pièce démarre à deux voix et se poursuit à trois avec l'omniprésence d'un être suprême, celui-là même qui a demandé aux Grâces ce travail ardu.
Trois femmes au visage d'ange (on le subodore) mais à l'esprit fertile et quelque peu machiavélique.
Racisme, haine, religion, sexisme... de courtes dissections de l'Humain.
Aurions-nous affaire à une pièce triste voire noire ? Etrangement la satire apporte le sourire, certes froid mais complice. Quelques réflexions originales... Savez-vous d'où vient le TAROT ??? Et pourquoi Euclide a été afflublé de ce nom ?... Ah, ah ! Vous donnez votre langue au chat ? Lisez !
Et le titre alors ? OFF... Un titre bizarre pour un processus étrange. Une fois de plus, si vous voulez une réponse, je vous invite à parcourir les répliques des trois personnage!!!
Voilà un texte à découvrir : que j'aimerais assister à une représentation de cette pièce !
Une seule critique : voilà un livre qu'on aimerait plus long tant l'auteur touche juste.
Christine Brunet

Commenter  J’apprécie          2460
La pièce « OFF » mêle l’ironie à la réflexion. Un projet fou, noué de mal, de maléfices, saisit trois femmes. Le pouvoir, le mal résonnent dans leur propos. Il s’agit d’oser ce que l’humainement et le politiquement correct récusent, c’est-à-dire, renverser les valeurs, en proposer le juste contraire, qu’il s’appelle haine, ou vengeance, ou asservissement « des masses ».
Dans le droit fil de pièces célèbres (songera-t-on sans doute à « Huis-clos »), Faucer dénonce la condition infernale qui se loge au coeur de l’humain. L’enfer, ce n’est pas seulement l’approche de l’autre – ça a été dit mille fois -, c’est surtout la recherche méticuleuse du « mal pour le mal ». Le mot fléau, brandi par l’une des Grâces, résume le projet.
Les trois Grâces ont pour noms Euclidis, Torat et Flamme.
Sont-elles de simples femmes? Des monstrueuses délirantes? Des amazones tueuses?
Le dramaturge cisèle leurs dialogues et insinue son propos, entre humour noir et lumière philosophique voltairienne de haute lice!

Philippe Leuckx
Commenter  J’apprécie          2450
Trente-sept ans au compteur, auteur abondant de pièces de théâtre dont cinq ont été publiées, dont cinq autres ont connu l'honneur de représentations, et dont toutes les autres restent inédites, Gaëtan Faucer semble aimer se souvenir de deux patrons de la scène : Sartre pour l'ironie noire et Guitry pour les bons mots, les répliques assassines.
Le voilà publié une troisième fois, après "Off" au Chloé des Lys, après "Sous le pont" dans un recueil collectif chez Novelas, et de nouveau chez le même éditeur, "Divines soirées", un recueil de trois pièces.
Minimaliste théâtre par son nombre peu élevé de personnages et par les actions retenues, théâtre des trios, classique par les rencontres hasardeuses ou souhaitées, assez noir par ses surprises, le théâtre de Faucer désosse les pauvres vérités.
Si "Off" rappelait "Huis-clos" par ses ambiances, on retrouve dans "Divines soirées" l'influence sartrienne dans la première pièce "Spectacle mortel" où des morts cyniques devisent à l'envi. Dans
"L'appartement", des homosexuels se trompent et l'ultime séquence du recueil met en scène de gais amoureux.
Tristounet théâtre? Sans doute.
On y parle plus de mort, de machination, de leurre, que de vie. On y parle beaucoup pour se détester ou se délester, peut-être. Le poids des mots semble plus prégnant que celui des sentiments. Er si des êtres peuvent s'embrasser à pleine bouche, ils peuvent l'instant suivant être prêts au crime.
L'amateur de beaux mots, d'aphorismes, de scènes tendues trouvera ici matière. Puisque les personnages, avec leurs faiblesses, leurs tics, sont assez interchangeables : les hommes sont-ils plus veules ou négligeables que les femmes?
C'est un théâtre sans enfant, comme chez Sartre. C'est un théâtre presque sans devenir, sauf si l'on peut croire à la bluette de la troisième pièce ("Un dîner aux chandelles").
Il y a de l'amertume et de l'ironie. A revendre. Et une quête insensée de sens ; pourquoi vit-on ?
Théâtre décidément huis-closien jusqu'à l'usure?
Philippe LEUCKX
Commenter  J’apprécie          2440
Ceux qui aiment le jazz écrivent, Miles merci. Les autres, Mille mercis !

Au théâtre, la première lecture d’une pièce est souvent compliquée, voilà pourquoi il est plus simple de passer directement à la deuxième.
Commenter  J’apprécie          2220
Je lis pour panser mes maux.

Écrire, c’est parler à quelqu’un sans attendre une réponse immédiate.
Commenter  J’apprécie          2180
D’entrée de jeu, arrêtons-nous un instant sur le titre, Des maux de midi, du nouveau recueil d’aphorismes de Gaëtan Faucer qui, loin d’être anodin, signale que les mots naissent des maux dans le même temps où ils y portent remède.
Quand je lis un bon livre, j’en perds mes maux, lit-on sous sa plume.
D’autres aphorismes pointent l’écriture comme un mensonge programmé ou comme un mensonge sincère mais raisonné ou « vrai », selon le mot d’Aragon. On peut aussi penser qu’en fin observateur des noms, Gaëtan s’est interrogé sur la façon dont sonne son patronyme qui doit être partie prenante de sa vocation littéraire.
Le titre fait aussi signe vers ce qui tente (le fameux démon) l’homme entamant la seconde partie de sa vie quand il demeure sensible à l’amour, des femmes, en l’occurrence, comme de la littérature. Il laisse de même entendre que l’écrivain (re)joue sa vie à tout moment de son existence. Un goût du risque et du je qui anime l’écriture de Gaëtan.
La lecture du recueil laisse aussi observer qu’en plus d’être, justement, un jongleur et un joueur de mots qui ne laisse aux vocables aucun répit, les traquant sous toutes leurs acceptions pour leur découvrir des sens cachés, Faucer s’inscrit dans la lignée des moralistes français (La Rochefoucauld, Chamfort, La Bruyère…) qui dispensent par la bande des observations sur la nature humaine et le sens de la vie.

Le moraliste opère par le fait du discontinu, du fragment, de l’apophtegme donc, laissant au lecteur le soin de se faire son jugement. Il ne délivre pas des vérités toutes faites mais des propositions à valider, ou non, par son lecteur.

On trouve dans cette veine faucerienne des saillies contre les cons et la connerie de même qu’à l’endroit de la médiocrité quand elle s’affiche comme on peut lire d’autres aphorismes encourageant la persévérance et l’audace qui ne peuvent amener l’homme qu’à s’améliorer dans le but d’être moins envieux et plus en accord avec eux-mêmes.
C’est sur cette ligne, entre égotisme de bon aloi et impersonnalité, que s’inscrivent les citations à paraître que sont les aphorismes, selon la belle formule de Gaëtan.

Que ce soit par le fait des bons mots, de la trouvaille langagière qui fait sens ou de la délivrance d’ordonnances existentielles qui font du bien à la tête et au coeur, Gaëtan Faucer ne vise qu’au bonheur de son lecteur sans omettre l’inquiétude existentielle et les doutes propres à tout travail artistique qui se respecte.

Eric Allard
https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/category/gaetan-faucer/
Commenter  J’apprécie          2170
Le théâtre doit bousculer, sinon il n'est que parole.
Commenter  J’apprécie          2170
"La vérité nous ment souvent."
Gaëtan Faucer
Commenter  J’apprécie          2160
Le noctambule suivi de Bandeau noir, un petit livre soigné , propose deux récits, que l’on verrait bien aussi adaptés au théâtre, tant les décors ont cette frappe scénographique. La première nouvelle nous mène dans un cimetière d’étoiles ou de tombes. Le narrateur s’y débat comme un poisson dans l’eau. Sa solitude trouve là un véritable dérivatif à de mornes moments. Ici, au milieu des tombes, il se sent vivre, revivre.
L’autre texte explore lui aussi un milieu marginal, pour tout dire interlope. Un comédien d’ImageX se retourne vers un son passé, sans doute guère glorieux de comédien X, mais quelle métamorphose s’annoncerait-elle ? Change-t-on de peau ? De corps ? Le passé serait-il un tag éprouvant, dont on ne peut se délester. À l’occasion d’une embauche, nouveau point de départ, l’antihéros se répand en réflexions amères…quoique l’espoir pointe aussi une nouvelle voie…Sait-on jamais ?
Les deux nouvelles, en dépit de leur brièveté, consignent, une fois de plus, les mêmes préoccupations existentielles d’un auteur happé, entre beauté et noirceur, par les prestiges de la solitude et de la communauté espérée comme un baume.
Philippe Leuckx
Commenter  J’apprécie          2150
Une méditation dans un cimetière, un peu comme dans Hamlet. Le narrateur y a sa place entre Sophie et Evariste, et, paradoxalement, c’est quand il n’est pas au cimetière qu’il est triste. Ce goût pour les tombes fait un peu songer aux petits romantiques français, Xavier Forneret ou Aloysius Bertrand. Un climat de douce mélancolie, qui vire parfois à la frénésie. Ici, il n’y a que la douceur,en ce beau passage final

Le bandeau noir est dans le même registre. L’amour de l’ombre voisine avec la haine du sommeil, le personnage parlera d’une source qui se purifie en lui. Et puis, brusquement, à la page 23, il s’en prend à l’euro, avant de se dévoiler: c’est un acteur. Et cela finira cette fois au grand soleil, il va ouvrir un salon de massage, il massera avec son bandeau noir, en écoutant Glenn Gould qui interpréte Jean-Sébastien Bach.

Joseph Bodson
Commenter  J’apprécie          2150
Certains sont seulement un quart nés.

L’Univers est un funambule, car tout tient en parfait équilibre.
Commenter  J’apprécie          2140
"Mots qui virevoltent chez Gaëtan Faucer : Ma mère vieille, c’est une mère veille. In L’année des d(i)eux, l’auteur s’en donne à cœur joie et nerfs retors. La mésestime de soi est la gangrène de l’âme et Certains sont seulement un quart nés. Quelques syllabes et un abîme de réflexions vous prennent à rédiger en tête ce qui précède et suit la maxime. À s’interroger intimement dans un jeu de l’esprit, tant léger que sérieux, car l’aphorisme, sous ses airs lapidaires et péremptoires, est surtout une proposition de pensée pratique et de pratique de la pensée où L’Univers est un funambule, car tout tient en parfait équilibre." Tito Dupret https://le-carnet-et-les-instants.net/2022/07/26/aphorismes/?fbclid=IwAR1qLngr4NrS8ZAf_dMmaWdyLEviMnWXD272PpESXjb6VZniN_KEwLKCOk4
Commenter  J’apprécie          2140
Quelques jours avant son décès, un père écrit un testament exigeant que le jour qui marquera sa disparition, son fils Adrien dorme une nuit chez sa mère pour ne pas la laisser seule ce jour-là. La mère de son côté accepte à contrecœur cette mascarade. Elle vit dans un parfait hédonisme depuis la mort de son mari. Ce dernier lui a laissé un pactole prodigieux. Elle se complaît à passer ses soirées avec Pierre, un ex-associé de son mari, et Mylène, une remarquable beauté... Adrien en tombera éperdument amoureux.
Commenter  J’apprécie          2140



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gaëtan Faucer (61)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter et les reliques de la mort

Ou va Harry et Hermione après avoir vu Voldemort et Nagini à Godric Hollow

Chez Luna
À Poudlard
Dans la forêt de Dean

11 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les reliques de la mort de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..