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Critiques de Fiona Cummins (150)
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Les voisins

Fiona Cummins est une auteure anglaise dont je voulais découvrir sa plume depuis un certain temps, car j’avais lu de très bons retours au sujet de ses précédents thrillers que sont : « Le collectionneur » et « L’ossuaire ». Pour son nouveau livre, le résumé m’avait directement donné envie. Une lecture commune avec les copines bookstagrammeuses s’est faite avec @djustinee et @ciloulecture.



Le moins que l’on puisse dire et que je puisse vous conseiller est de bien vous accrocher avec la pléthore de personnages. Même s’ils sont bien ficelés et très travaillés, le fait qu’ils soient nombreux, peut facilement faire perdre le fil au lecteur. Alors pourquoi pas vous faire un petit mémo afin de bien vous les garder à l’esprit. Heureusement, chacun des personnages est affublé d’un style particulier lorsqu’il narre sa partie du récit.



Une autre chose dont il faut bien faire attention est les sauts dans le temps. Chaque chapitre trouve sa place à différents moments et il ne s’agit donc pas de s’emmêler les pinceaux.



Après ces deux petites mises en garde, vous serez alors prêts pour en savourer l’histoire.



A titre de thriller domestique, ce livre fait bien son boulot. On se retrouve dans une bourgade qui a tous les éléments pour en faire un lieu paisible de vie, si ce n’est la présence d’un serial-killer. C’est pourtant l’endroit choisi par les Lockwood pour y déposer leurs bagages et débuter un nouveau départ. Comme dans tout quartier qui se respecte, les commérages et les racontars sont de mises. Au final, à qui pouvez-vous faire vous fier?



Les secrets et les cachotteries seront bien entendus de la partie comme vous pouvez vous en douter. Même si ce livre est très dense, il se laisse facilement lire avec une traduction très au point. Ce qui est finement travaillé par l’auteure, Fiona Cummins est d’avoir doté son histoire d’une ambiance assez singulière, oppressante au possible.



A plusieurs moments, vous aurez l’impression d’avoir dénouer le fil du mystère mais oubliez vos convictions, car elles seront sûrement fausses comme les miennes. L’interprétation de certains évènements ou de certaines phrases sera totalement divergente une fois que vous arriverez au final.



La chute de ce bouquin est aussi à mentionner car elle est surprenante et déconcertante. C’est souvent à cela que je sais si, au final, j’ai apprécié seulement modérément ou plus ma lecture. Dans ce cas-ci, ce fût une bonne lecture pleine de surprises et de rebondissements.


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Les voisins

Livre vendu sous le label « thriller ». Attention, la suite en est la narration, donc si vous souhaitez lire cet ouvrage, passez à la critique suivante. Sinon, bah faites ce qui vous plaît !



Bref, un roman assez étonnant.
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Le collectionneur

Ce que j’ai ressenti:



***Bloody Bones.

Le croquemitaine, dans son antre, joue aux osselets. Ça fait un bruit étrange dans sa main, des os qui poussent et se frottent pour la prochaine partie d’horreur… Fiona Cummins apporte une originalité dans le monde des tordus et tueurs en série, que les fans de thrillers vont adorer! 500 pages de tensions et de frissons…Un Collectionneur à vous paralyser de peur…Un sérial killer redoutable avec une collection, pour le moins étonnante, voire carrément troublante…Un page-turner rythmé au compte-goutte, savamment découpé au scalpel, avec une ombre d’un monstre tapi là où, l’on ne s’y attend pas…



« L’espoir vous rend vulnérable. »



***Une prison d’os…



Ce thriller est intéressant parce qu’il apporte sous couvert d’une fiction, une sensibilisation sur cette maladie rare, la maladie de L’homme de pierre. Elle est le fil conducteur d’une intrigue où la course contre la montre n’aura jamais autant tournée plus dramatiquement…Il faut en plus, du tueur qui rôde et des lapins qui suintent, prendre en compte, les effets irréversibles de ces heures de souffrances à l’intérieur de ces petits corps…Et du coup, avec ces chapitres d’heures en heures qui s’écoulent retient toute notre attention, et on ne peut lâcher ses pages, car, comment abandonner des enfants à leurs malheurs????! Impossible…Jakey est en plus, un enfant trop attendrissant, encore naïf: un vrai petit trésor qu’on aimerait serrer dans nos bras…



« Comme les vivants, les morts s’achètent. »



***A coeur et à sang…



Fionna Cummins donne à son thriller, déjà bien efficace, une dimension plus profonde avec une psychologie des personnages soignée. Les liens du sang et les souffrances de la maternité interférent avec cette enquête, et viennent assombrir encore un peu plus, l’effet asphyxiant et d’angoisse terrible…Chacune de ses mères possèdent une fracture, la vie ne les pas épargnées, et Fiona Cummins raconte avec beaucoup de sensibilité, toutes les nuances de leurs douleurs. C’était un moment de lecture intense, touchant, frissonnant, passionnant, étonnant, bouleversant… J’imagine que je ne suis pas prête d’oublier Le Collectionneur…Et vous?!







« Il veut lui faire comprendre que les mots ne sont pas des confettis qu’on lance pour s’amuser et que le vent emporte, mais des blocs de béton qui peuvent terrasser un homme. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Le collectionneur

Si vous êtes particulièrement sensible au sort des enfants, à ceux qu’on arrache à leur famille pour leur faire subir on ne sait quoi, et pire encore, au sort de ceux qui non seulement sont enlevés, mais qui en plus souffrent de maladies plus ou moins graves, alors passez votre chemin.

Ce roman n’est vraiment pas fait pour vous.

Ici, on a affaire à un homme qui kidnappe des enfants et plus particulièrement des enfants qui présentent des difformités osseuses.

Vous l’aurez compris, monsieur est un Collectionneur d’un genre un peu particulier.

Le livre se lit vite, on est absorbé par cette histoire pourtant peu réjouissante et aux détails bien explicites.

J’ai dévoré ce roman qui ne brille pourtant pas par son écriture, le style étant quelconque, mais l’intensité de l’action fait que l’on se sent happé par l’histoire.

Et plus encore, on ressent une empathie très forte pour les familles concernées, elles vivent des moments atroces et on ressent vraiment bien l’angoisse de l’attente, la terreur à l’idée de ne jamais revoir son enfant vivant et le désespoir qui menace de s’abattre complètement sur chaque personne à tout instant.

Pas de grosse révélation dans ce roman, on sait déjà presque tout dès le début, mais la résolution de cette affaire m’a quand même bien tenue en haleine pendant les 500 pages.



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Le collectionneur

Fiona Cummins nous raconte l’histoire d’une personne qui a une collection bien particulière, c’est le moins que l’on puisse dire car il s’agit d’os humains. Oui oui des os mais pas n’importe lesquels, il faut une petite particularité. Et pour rendre encore plus glauque, là où ça donne déjà des frissons. Il s’agit d’un véritable musée car cette collection se transmet de génération en génération.

Vous l’aurez compris, les âmes sensibles doivent s’abstenir de lire ce livre. Ceux qui au contraire recherchent des sensations effrayantes, glaçantes…. Fiona Cummins nous plonge bien dans l’âme du psychopathe comme annoncée en 4ème de couverture. Moi qui aime bien ce type de livre, je m’en voulais de ne pas l’avoir lu car c’est une des références incontournables. Maintenant c’est fait et je peux vous dire que je ne vais pas l’oublier pour tout de suite !

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Le collectionneur

Un collectionneur d'os humains rôde, il cherche surtout des personnes particulières.

Des enfants disparaissent...

Les jours, les heures, les secondes s'écoulent et nous rapprochent inexorablement du dénouement. Pas à pas, on entre dans l'enquête et on suit chaque personnage. Le plus de ce livre est clairement la psychologie des personnages: une flic hantée et persévérante, un psychopathe, des enfants terrorisés et particuliers, des couples dysfonctionnels, un journaliste raté... Le collectionneur balaie tout sur son passage. C'est un livre addictif, passionnant et on se demande sans cesse jusqu'où il peut aller. C'est un thriller glaçant...(...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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L'ossuaire

Choisi comme respiration entre deux nouveautés de la rentrée littéraire, L’Ossuaire de Fiona Cummins – traduit par Jean Esch - aura parfaitement rempli son rôle. Car sans révolutionner le genre, ce thriller en mode pageturner s’est révélé direct, efficace et sans aucun temps mort, ce qui dans ce genre où les déceptions sont plus courantes que les bonnes surprises est déjà une prouesse !



Même sans avoir lu Le Collectionneur, le premier tome de la série, on recolle sans problème à cette chasse au serial-kidnappeur et dépeceur Brian Howley, menée par l’inspectrice Ella Fitzroy désormais secondée par une autre fliquette opportunément complémentaire.



Au-delà des atrocités dépeçatoires et mortifères du psychopathe, L’Ossuaire se révèle surtout plaisant pour le travail de la psychologie des personnages, principaux comme secondaires. Leur parcours, leur passé, leurs pensées… Tout est bien amené et les rend lisibles et compréhensibles, à défaut d’être tous attachants.

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Les voisins

Ce que j’ai ressenti:



-Désirer une chose ne suffit pas.



Dans la vie, tout a une saveur. Un thé entre voisins, la rareté d’un nuage, la douceur d’un mot, un souvenir, la beauté d’un regard, un secret, la joie d’un enfant, un meurtre, la fabrique de poupées. Certains recherchent absolument ces saveurs, et se font les garants de cet instant particulier, avec la sensibilité qui lui est propre…Dans l’Avenue, les saveurs sont donc multiples, prenez donc place, et choisissez selon vos préférences…Je vous préviens, il y en a pour tous les goûts. Un peu d’amer, un peu de terre, un peu de sang, un peu de sucré, un peu de bolognaise, un peu fleuri, un peu cadavérique…On a tant à partager avec Les Voisins. Alors, vous seriez prêts à emménager dans l’Avenue, le temps d’une lecture? Je m’occuperai du thé, pendant ce temps, ils vous raconteront leurs petites passions et leurs grands travers…



Nous croyons ce que nous voulons croire, n’est-ce pas?



La famille Lockwood, nouveaux propriétaires dans cette rue, vont apprendre à leurs dépens, que leurs cauchemars auront bientôt le goût du réel, avec ou sans courtoisie du voisinage…Le logement n’étant pas trop cher, ils ont cru que ce nouveau départ serait de bonne augure…Ils ne le savent pas encore, mais cette Avenue est le théâtre des horreurs. Celles d’hier et d’aujourd’hui. Et si jamais, je secouais ma Secret Ball, pour connaître l’avenir des habitants de l’Avenue, je parie que la réponse serait exactement la même que celle qu’obtient Evan: « Non ». Non, leur bonheur n’est pas garanti avec un tueur en série qui frappe sans raisons et un diable qui sort de sa boîte…La réponse serait forcément Non, puisque chacun connaît la saveur de son secret et que Les Voisins en ont tous. Ils s’efforcent de le cacher, mais d’autres surveillent férocement leurs plate-bandes et leurs trésors…Et quand le rideau se soulève, tous auront en bouche, le spectaculaire assaisonnement de leurs vies et de leurs morts qui viendra encore les hanter durant très longtemps…Bienvenue dans le quartier!



Quel est l’inverse d’un crime passionnel? Un crime d’apathie? D’indifférence?



Les Voisins, c’est donc un thriller qui ne manque pas de piment, d’horreur et de charme, et Fiona Cummins nous concocte une intrigue bien noire, où viennent se glisser la puissance de la poésie et la profondeur de la psychologie. Elle se fait la marionnettiste de cette histoire avec beaucoup de grâce et de justesse, pour nous donner un spectacle frissonnant de 500 pages. Et c’est réussi, elle nous en met plein les yeux! Je me suis laissée aller à observer attentivement, par delà les murs et les clôtures des habitants de cette Avenue, et c’était fort intéressant. J’ai vraiment aimé ce jeu de regards avisés sur la vie domestique et l’ambiance imprégnée d’obscur jusqu’au final. Une auteure à suivre de très près!



Arrête-toi et sens les roses.
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Les voisins

Dimanche 28 juillet 2018 ,15H 31, Les Lockwood emménagent dans leur nouvelle maison. Nouvelle ville, nouvelle vie, nouveau départ? un groupe de maisons mitoyennes longent l'Avenue, une rue qui n'est plus aussi tranquille qu'avant, un corps vient d'être découvert dans les bois, juste là derrière, le tueur en série vient de frapper pour la 5è fois, le tueur surnommé le "Doll Maker"..Ah j'oubliais il y a les voisins et cette voix monocorde qui raconte...

Le rideau finira par tomber et l'énigme sera résolue. Mais quelle lecture éprouvante! Ce ne sont pas les scènes de crime qui m'ont le plus gênées, elles sont incontournables dans le genre non ma lecture a été entravée par la construction du récit et la multitude des intervenants. Chacun des voisins s'est exprimé et ils sont nombreux croyez-moi. Etre engluée dans le brouillard d'une intrigue fait bien sur partie du genre mais un récit brouillon est hors de propos. Une lecture en demi-teinte donc mais un avis qui n'engage que moi.

Un grand merci aux éditions Slatkine pour ce partage.
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L'ossuaire

Ce que j’ai ressenti:

Rappelez-vous Le Collectionneur…Je n’ai pas pu l’oublier, personnellement, après cette lecture bouleversante…Il revient pour compléter sa collection bien particulière et hanter nos nuits…Mais il doit la jouer plus fine et même s’il change de nom, il n’en reste pas moins redoutable…Un deuxième tome que j’ai littéralement dévoré, puisqu’on retrouve l’ambiance flippante et les personnages tourmentés par un nouveau drame: la disparition de Clara Foyle, cinq ans, atteinte du syndrome de « pince de crabe »…Le temps est compté, le ciel en est témoin, et le craquement des os se fait entendre dans l’atmosphère…Cric-crac, le temps se gâte…Tic-Tac, le temps s’affole…Et Bloody Bones rôde…



Que valait la vie sans risques?



Le problème avec une collection, c’est qu’il en faut toujours plus, il lui faut aussi un lieu sûr, loin des convoitises et quelque fois, un gardien pour veiller sur le trésor…C’est puissant une collection. Elle peut occuper tout ton temps. Être une obsession. Ça déclenche toute sortes de passions, une collection…On n’a pas idée comme parfois, une collection, ça t’emmène à faire des choses terribles…Et toi, tu collectionnes quoi? Parce que si tu voyais la collection de Brian Howley, à mon avis, tu collectionnerais des frissons d’effroi…



Dans le cœur du Collectionneur, le bonheur bat des ailes et prend son envol.



Fiona Cummins m’a encore bluffée avec son nouveau thriller. C’est une suite à la hauteur du premier tome et c’est tout à fait le genre de saga dont on devient accro, tant pour son serial-killer que pour son inspectrice tenace Fitzroy…Si la dernière fois, j’avais adoré la trame autour de la maternité, cette fois-ci, l’aspect psychologique de la transmission filiale est tout aussi intéressante. J’aime l’efficacité de la plume de cette auteure, le timing millimétré de l’enquête, le côté retord et intime du tueur en série et la poésie du ciel qui vient se glisser dans cette sombre histoire, ça donne un mélange étonnamment atypique et terriblement addictif. En bref, à découvrir sans tarder!!



La mort, proprement administrée, ne prend pas beaucoup de temps.





Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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L'ossuaire

J'avais lu, de cette autrice, son premier livre, "Le Collectionneur", que j'avais beaucoup apprécié. De fait, lorsque j'ai appris qu'elle en avait sorti un autre, j'étais aux anges, et impatiente de retrouver la noirceur et le suspense que j'avais tant aimé dans le premier opus.

Je lis beaucoup, et j'avais oublié ma première lecture ; il me semblait que l'assassin avait été attrapé et que l'on allait embrayer sur une autre enquête. J'ai vite constaté que ce n'était pas le cas, mais n'étais pas moins ravie de tenir "L'ossuaire" entre mes mains, d'autant plus après avoir lu les critiques élogieuses des autres Babeliotes.

Malheureusement, je n'ai pas retrouvé l"étincelle", si je puis dire, qui m'avait tant plu dans "Le Collectionneur". Ma lecture fut laborieuse, je me suis ennuyée. Je n'ai pas retrouvé le rythme trépidant du premier roman de Fiona Cummins, le suspense qui me faisait tourner les pages à tout allure afin de connaître la fin. J'ai trouvé que l'histoire tirait en longueurs.

Je ne sais pas du tout si je lirais son troisième, on verra si la quatrième de couverture m'inspire. J'avoue avoir été plutôt déçue de cette seconde enquête d'Ella Fitzroy.
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Les voisins

Après ces deux premiers romans consacrés à un glaçant psychopathe amateur de collections un peu particulières , l’auteure britannique revient cette année avec un livre à l'ambiance toute aussi lourde et oppressante .

Une intrigue qui se situe essentiellement dans un quartier de maisons mitoyennes à proximité d'un bois . “L’Avenue” aurait tout pour être un charmant coin de quiétude non loin de la mer mais les crimes à répétition perpétrés dans le secteur ont quelque peu refroidi l’atmosphère des lieux . Le tueur en série a déjà cinq morts sur la conscience et ne semble regretter aucun de ces actes mais plutôt jouir de ce pouvoir divin qu’il nous détaille par le menu .

C’est dans ce contexte particulier que la famille Lockwood , un couple et deux enfants , vient d’emménager à L’Avenue et la présence de voitures de police à proximité ne leur laissent aucun doute sur la gravité des événements survenus dernièrement . La dernière victime n’est autre que l’inspecteur Adam Stanton , un des policiers enquêtant sur ces terribles meurtres . Une mort qui va ébranler sa femme Wildeve , inspectrice également , mais aussi tous les membres de la police chargés de l’affaire .

Alors que les investigations battent leur plein , que le fastidieux porte à porte continue , on découvre peu à peu les voisins de ce quartier (presque) hors du temps et leurs douloureux secrets .

Un voyeur qui explore les astres mais aussi les jambes des jolies jeunes femmes , un gérant de magasin de jouets poussiéreux dont les poupées partagent avec les morts les mêmes yeux de verre , un facteur qui semble passer son temps - dimanche compris - à l’Avenue , une femme indidéle qui hésite à quitter son mari , une mamie gateau un peu trop prévenante avec les enfants . Quels secrets cachent-ils et parmi eux , qui est le coupable ?





Comme un jeu de Cluedo qui prendrait vie sous nos yeux , l’auteur nous offre une galerie de personnages , chacun étant potentiellement le meurtrier . Le jeu consiste à deviner lequel ou laquelle .

Mais l’auteur ne nous rend pas la tâche facile , en brouillant les pistes , en distillant à dessein quelques faux indices . Alors même que ces voisins s’épient et se surveillent , le coupable nous livre l’ histoire qui a fait de lui un meurtrier . Des confessions sans remords ni regrets bien au contraire . Un être humain totalement conscient de ses actes qui le positionne , d’après lui , dans une caste à part : ceux qui ont capacité de vie ou de mort sur leur prochain .

Avec l'habileté du style qui lui est coutumière , l’auteure nous happe instantanément et nous plonge dans cette intrigue au suspens incroyable .

A vous de jouer !

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Le collectionneur

Certaines collections se transmettent de père en fils. Quand il s’agit de philatélie, c’est banal, mais quand il s’agit d’ossements humains, la situation est différente. Le Collectionneur, comme tout passionné, cherche la pièce unique ou rare. Dans son cas, il s’agit de squelettes différents des autres. Il en a repéré deux enfants correspondant à ses critères et il est impératif qu’ils rejoignent ses possessions. Pour cela, il projette de les enlever.





Différentes voix se succèdent : celles des parents dont la petite fille a été enlevée, celle de l’enquêtrice, celles des parents du petit garçon que le Collectionneur prévoit d’enlever et celle, glaçante, du psychopathe. Ce dernier indique la mission confiée par ses ascendants, la composition de sa collection, l’enlèvement de Clara et les préparatifs du kidnapping de Jakey. Nos émotions se succèdent : nous naviguons de l’empathie au suspense, en passant par l’effroi et la peur d’anticipation, ainsi que par le dégoût provoqué par les faits.





Fiona Cummins décrit ce qu’endurent ces petits différents des autres et la souffrance des parents qui ne peuvent soulager les douleurs physiques et émotionnelles de leurs enfants, provoquées par la maladie. Elle explique le quotidien ponctué par les poussées de la fibrodysplasie ossifiante progressive, appelée également maladie de l’homme de pierre.





La suite sur mon blog...




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Le collectionneur

La quatrième de couverture annonce : « Les Anglais ont adoré ». Et bien pour une fois, sic, on peut dire qu’ils auront bon goût !!!

Fiona Cummins signe ici un véritable page turner ! A partir d’une maladie génétique rare, la maladie de l’homme de pierre, elle tisse une intrigue où s’emmêlent disparition d’enfants, dispersion de cadavres de lapin, hospitalisations de corps en souffrance, couples en crise et enquêtrice à la perspicacité contrariée par sa sensibilité à fleur de peau.

Les pages tournent et le lecteur reste en apnée, découvrant les failles des personnages avant de découvrir celles du parcours du Collectionneur. Les explications scientifiques de la maladie sont suffisamment vulgarisées pour être compréhensibles par un quidam tout en inscrivant le récit dans la réalité. Et le besoin de collectionner les cadavres osseux de ces êtres « anormalement » constitués peut même se trouver justifié si jamais il pouvait aider la science à découvrir un moyen de soulager les patients qui en sont victimes. Mais ici, il n’en est pas question. Il s’agit d’un rite macabre instauré par une tradition familiale tordue.

Les personnages sont attachants, l’intrigue est captivante, le rythme est soutenu et le tout est bien écrit, bien traduit. A lire, donc !

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Le collectionneur

Ce livre me faisait de l'oeil depuis sa sortie... j'avais hâte de m'y plonger... L'attente en a valu la peine ! J'ai passé un super moment de lecture... J'ai la suite dans ma PAL, et je ne crois pas qu'il y restera longtemps. Une histoire tordue d'un psychopathe qui collectionne les os... Mais pas n'importe lesquels. Des os qui sont tous issus d'enfants malades, atteins d'une maladie rare, ou de difformités. Et le plus troublant dans tout ça, c'est que c'est une ''tradition'' qui s'est transmise de générations en générations. Glauque a souhait, mais qui donne une lecture vraiment géniale !!! A lire !
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Les voisins

« Car nul ne s’installait dans L’Avenue sans que la mort s’insinue par les interstices des murs » (p. 16). Le dimanche 29 juillet 2018, la famille Lockwood s’installe au n°25 de l’Avenue. Les déménageurs sont encore là quand les gyrophares s’allument et que les sirènes hurlent. Les secours sont suivis de la Police Scientifique. En effet, cette agitation suit la découverte d’un corps. C’est le cinquième meurtre commis dans l’Avenue. Après le troisième crime, Olivia Lockwood s’est inquiétée. Le quatrième s’est produit juste avant la signature du compromis de vente. Il était encore temps de reculer. Mais Garrick, son époux, l’a convaincue que cette maison permettrait à leur couple de repartir sur de nouvelles bases. Le prix de la maison était une opportunité à saisir. Evan, leur fils de neuf ans, pressent qu’ils ne seront pas heureux. Dès le premier soir, Aster, sa sœur, une adolescente, perçoit qu’elle est épiée par la fenêtre de sa chambre.





Dans la maison voisine, au n°27, une femme se sent, elle aussi, observée. Au n°26, un homme lutte contre lui-même. Dans une autre habitation, un homme résiste à l’envie de parler. Ailleurs, ce sont d’autres secrets. Une personne les connaît tous. Nous aussi, nous pénétrons dans toutes les maisons, et tous les habitants créent un malaise. Notre visite est entrecoupée par des confessions et des commentaires du tueur. Celui qui s’exprime, de manière anonyme, m’a déstabilisée. Les actes et les mots de l’adulte m’ont glacée et horrifiée, cependant, ce qu’il révèle sur l’enfant qu’il était m’a provoqué des émotions inverses. Évidemment, l’angoisse et la frayeur l’ont emporté. J’ai été révulsée par les actes de la personne qui s’épanche. Alors que la police enquête, nous rencontrons tous les voisins, les uns après les autres. Nous sentons qu’ils cachent tous de sombres secrets et nous les soupçonnons tous. Ce ne sont pas des personnes que nous avons envie de convier à la fête de quartier. Mais ce que nous apprenons, ne se sait pas à l’extérieur. Personne ne se méfie, pourtant tout le monde semble se surveiller.





Pendant une partie du livre, je n’arrivais pas à déterminer où m’emmenait Fiona Cummins, ce qui accentuait la sensation d’oppression et de peur. Je n’arrivais pas à relier les pensées du meurtrier aux évènements qui se déroulaient dans les différents foyers. Je tournais les pages avidement. Puis l’étau s’est resserré. Plusieurs fois, j’ai cru savoir… et j’ignorais tout. Je me trompais, encore et encore, persuadée, à chaque fois, d’avoir résolu l’énigme. Jusqu’au dénouement, mes convictions étaient fausses. Aussi, chaque rebondissement augmentait la tension. Le danger rôdait. Éberluée par mes méprises, j’ai relu certaines pages. Je me suis aperçue que l’auteure m’avait, volontairement, entraînée sur des fausses pistes. En effet, certaines phrases s’interprètent différemment, lorsque tous les éléments sont connus. J’ai adoré Les voisins.




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Le collectionneur

J'ai aimé l'originalité de ce romans policiers car ici le tueur a vraiment une cible particulière, il "collectionne" en effet des s humains de personnes souffrant maladie génétique particulière.



Le rythme et la plume de l'auteur sont très addictive et on lit très rapidement ce pavé, cependant lisant beaucoup de récit de ce type et ayant vu de très nombreux très bons avis sur ce livre j'en ressort mitigé. En effet malgré le côté novateur des "cibles" de ce tueur en série je n'ai pas eu d'affect particulier pour les personnages, restant même plutôt insensible à la détresse des parents lorsque leur enfant est enlevé.



De même au niveau de l'enquête j'ai trouvé cela plutôt facile pour sa résolution, je pense que j'en attendait plus de cette histoire et que du coup je reste un peu sur ma faim.



Cependant je lirai avec plaisir le second tome L'Ossuaire.
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Le collectionneur

Nous abordons ce thriller en étant confrontés à l’enlèvement d’une petite fille issue d’une famille aisée. Alors que Clara est enlevée à la sortie de l’école, Jakey, un jeune garçon avec une maladie des os, est à l’hôpital après avoir chuté. Un an auparavant, une adolescente, Grace Rodriguez, a disparu alors qu’elle se rendait à un examen de danse. Seuls les bouts de ses doigts et de ses orteils ont été retrouvés dans une forêt. Quel peut bien être le point commun entre ces trois enfants ?

L’auteure nous annonce d’emblée la couleur. Clara est dans les mains du Collectionneur et Jakey suivra le même chemin. C’est habilement fait et ajoute une touche toute particulière de fin imminente.

"Le Collectionneur" ? Un tueur, un prédateur qui laisse des squelettes de lapins sur les lieux de ses enlèvements. Un homme qui vénère les os et les collectionne comme l’on pourrait collectionner des pièces de monnaie rares. Un homme qui connait chaque os, chaque particularité. Un homme qui cherche LA pièce rare à ajouter à sa grande collection. Un homme qui chaque jour est, pourtant, au chevet de sa femme malade. Un homme qui répond à un devoir familial...

Des tueurs, on en voit pas mal dans les thrillers. Ils ont toujours quelque chose d’un peu pareil. J’avoue que Fiona Cummins a réussi le tour de force d’en créer un tout particulier. De ceux dont on se rappelle, de ceux qui font la différence et c’est sans doute ce qui m’a le plus percutée dans ce livre.

Ce style me plaît car l’auteure crée rapidement une ambiance, avec peu de mots. Les personnages sont fouillés et c’est peut-être aussi cela qui nous aidera à nous enfouir dans cet environnement anxiogène. Concernant l’intrigue, elle reste efficace, mais classique, si j’ose dire. Il ne faut pas forcément s’attendre à de gros rebondissements ou de subtils retournements de situations.

Fiona Cummins ne se précipite pas pour nous faire évoluer dans l’intrigue - elle prend son temps -, tout en nous administrant une bonne dose de tension dans les veines. L’ambiance, ici, crée le rythme, et vice-versa.

Cette intrigue est malsaine, violente et dérangeante. Je crois bien que ce rythme qui se traîne y est pour beaucoup. Une sorte de lente et longue préparation, exécutée avec minutie, La douleur et la souffrance sont très présentes entre ces lignes.

Avec ce premier thriller Fiona Cummins frappe fort. Si le style reste conventionnel, il n’en est pas moins d’une précision chirurgicale pour décrire les actes et les pensées ou désirs profonds de chaque protagoniste.

Quant à la forme, elle est, de mon point de vue, parfaite. Les chapitre courts s’enchaînent à toute vitesse, et le découpage en jours et en heures (voire en minutes parfois), nous rive à notre livre jusqu’à la dernière page.

Le personnage du Collectionneur peut sembler peu étayé, mais on comprend rapidement que c’est un choix de l’auteure, qui fait sciemment de la collection le pivot central de cette histoire en lieu et place de son propriétaire. Pour preuve, tous les autres protagonistes sont on ne peut plus fouillés et leur psyché est un petit travail d’orfèvre.

En plus d’être un excellent thriller, ce roman détaille très finement les souffrances auxquelles les familles font face devant la maladie, la disparition ou le deuil de leur enfant.

Une lecture violente et terriblement addictive, qui nous fait attendre le prochain livre de l’auteure avec beaucoup d’impatience.

Pour un premier bouquin, c’est un très bon cru que je recommande sans modération.
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Le collectionneur

Halloween continue! Aimez-vous vous faire peur en lisant ?



Bonsoir tout le monde ! Récemment, j'ai lu ce thriller de 507 pages d'une seule traite. De facture plutôt classique, le roman joue sur les sentiments que les lecteur.ice.s auront pour les deux malheureuses victimes de ce tueur/serial killer londonien. Ce dernier n'a pas forcément une forte personnalité mais c'est sa collection qui fait frissonner.



Les descriptions sont froides et chirurgicales, les scènes sont découpées finement, au scalpel et le décor est pluvieux et sombre, mais pour autant il n'y a pas de véritable sensation type "thriller horrifique". Tout le monde peut donc le lire. Comme l'on dit, c'est "safe", sauf si vous avez peur rien qu'à l'idée du scalpel haha. La mécanique est bien huilée néanmoins, dès le départ vous avez déjà toutes les clés en main, ce qui retire quelque peu le suspense de l'enquête, il n'y a en effet pas de grandes révélations mais par contre, énormément d'angoisse et d'inquiétude accentuées par la "fragilité" des personnages.



Malgré tout, pour l'avoir dévoré sans m'arrêter c'est bien que je lui ai trouvé quelque chose à ce thriller... et je dirais que ce sont les victimes et leur famille qui m'ont attendrie. La jeune Clara et le jeune Jakey sont atteints de maladies osseuses et c'est ce qui fait l'"originalité" et l'identité du roman. Vous ressentirez l'étouffement et l'incompréhension face à la maladie.



Finalement ce qu'il y a de plus attirant dans ce "Collectionneur" ce sont les côtés morbides et fascinants, terrifiants et macabres qui vous glaceront jusqu'au sang.



Le topos du "psychopathe" dans les livres m'attire toujours et ici, la psychologie concerne la transmission, la génétique et la parentalité, avec des familles vacillantes et traumatisées qui se déchirent, une inspectrice de police et ses problèmes de couple... J'ai apprécié qu'il s'agisse d'une femme policière d'ailleurs, dans toute cette noirceur. Vous retrouverez les thèmes du "kidnapping", de la "relation avec le père" et "la mère", de l'infertilité dans le couple ou encore de l'infidélité et de l'amour.



De plus, les chapitres du roman qui décrivent la "collection" ou le métier des scientifiques dans les musées de sciences naturelles sont vraiment réussies et apportent un plus dans ce thriller.



Je vous conseille ce thriller si vous voulez un roman "page turner" empreint d'horreur et plein de rebondissements à chaque chapitre. La trame reste parfaitement maîtrisée même s'il me manquait un petit quelque chose pour que cela devienne un coup de coeur. ❤
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Quand j'avais dix ans

Dimanche 20 avril 1997. « Les adultes sont morts. Sa mère. Mme Carter. Le Dr Carter. » (p. 12)



Lundi 10 décembre 2018. Dans trois jours, Catherine Allen sera morte. Shannon Carter fait la une des journaux. Elle a accordé une interview à des journalistes et recherche sa sœur.



Vingt et un ans plus tôt, l’ange de la mort a tué ses parents. Elle avait dix ans. Elle a alors passé huit ans dans une unité de sécurité pour enfants. Lorsque Brinley Booth, une journaliste, voit le bandeau défiler sur la télévision, elle revoit, pour la première fois le visage de son amie, depuis que celle-ci a été emmenée par la Police. « Un ange touché par la mort ». (p. 30) C’était le jour où le couple Carter a été assassiné. Quatorze coups de ciseaux avaient été assénés. Aujourd’hui, elle est chargée de couvrir la réapparition de son ancienne voisine.



La première partie relate les conséquences de la mise en lumière de ce drame, qui avait choqué l’Angleterre : elles sont intimes, familiales, politiques et journalistiques. La deuxième, intitulée « Pourquoi », revient sur les jours précédant les meurtres. Notre perception des faits se modifie. La véritable tragédie n’est pas le double assassinat, mais ce qui l’a entraîné. Enfin, la troisième partie revient au présent et à l’effacement de Catherine Allen.



Ce suspense tient en haleine. Quand nous pensons détenir la vérité, l’auteure renverse la situation. J’ai été ébahie, à chaque fois que je me suis aperçue que j’avais été manipulée par Fiona Cummins. En effet, j’ai interprété des phrases, sans me rendre compte que l’auteure n’avait jamais énoncé mes certitudes. Ce n’est que lorsqu’elle rétablissait les faits que je comprenais que mes déductions étaient fausses. Je n’avais pas pensé que ce qui était énoncé pouvait se lire différemment. J’étais scotchée. J’inventais mes évidences, comme d’autres avant moi. Mais les répercussions ne sont pas les mêmes. Des sujets douloureux sont abordés et montrent que les murs des maisons et les apparences cachent des horreurs. J’ai été meurtrie par certaines scènes glaçantes.



Quand j’avais dix ans été un thriller qui m’a captivée et remuée. J’ai adoré.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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