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3.65/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/06/1953
Biographie :

Dominique Simonnet est un écrivain, journaliste et éditeur français, auteur d'essais et de romans, ainsi que d'ouvrages de vulgarisation des arts, des sciences et des idées, et, par ailleurs, producteur d’émissions de radio et de télévision, et chroniqueur de danse.

Jusqu'en 2007, il est rédacteur en chef à l'hebdomadaire L'Express, dirigeant notamment la rubrique « Grands entretiens », dans laquelle il dialogue avec diverses personnalités dans le monde.

En tant qu'éditeur, il publie des livres de combat comme "Lettres à Maman" de Mélanie et Lorenzo Betancourt (Le Seuil, 2008) avec le concours d'Elie Wiesel, pour alerter sur la détention d'Ingrid Betancourt, ou encore, en 2009, "Au nom des enfants du monde" écrit avec Caroline de Monaco sur l'aide d'urgence à l'enfance.

Dominique Simonnet fut aussi l’un des fondateurs de l’écologisme en France, auteur de L’Écologisme (Presses Universitaires de France, 1979), et président de l’association Les Amis de la Terre en 1978 et 1979. Il a quitté le mouvement écologiste pour se consacrer au journalisme.

Dominique Simonnet est notamment l'auteur et l'animateur du magazine hebdomadaire "Drôle de planète" sur France 2 (prix Roberval télévision), destiné aux adolescents, ainsi que "Tranches de science" sur France 3.

Dominique Simonnet poursuit, avec l'historienne et politologue Nicole Bacharan, une démarche de vulgarisation sur un mode « ludique », qui s'est traduite par l'écriture de quatre romans (la série des Némo, de 1998 à 2004, destinée aux adolescents) et par un autre ouvrage, L'Amour expliqué à nos enfants, petit livre d'initiation à l'amour et à la sexualité, paru en 2000.

Son dernier livre: L’heure de pointe, publié en 2010 aux éditions Actes Sud.
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Nicole Bacharan et Dominique Simonnet vous présente son ouvrage "Les grands jours qui ont changé l'Amérique" aux éditions Perrin. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2543429/nicole-bacharan-les-grands-jours-qui-ont-change-l-amerique Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Croire à l'amour... Était-ce donc une religion ? Fallait-il avoir la foi ? Un jour, un journaliste l'avait surnommé "l'anthropologue de l'amour", et il en avait été flatté. cela faisait des années qu'il sillonnait la planète pour tenter d'établir l'origine des sentiments. Les Neandertal connaissaient-ils déjà la palette des émotions ? Comment était-on passé du rut simiesque à une étreinte plus subtile ? Qui, le premier, était sorti de sa gangue animale ? Qui avait tenté un geste tendre, une caresse inédite, un baiser, avant de découvrir l'empathie, l'affection, l'attachement ? Qui avait inventé l'amour ? C'est un beau sujet de recherche ! se disait-on souvent.
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Longtemps, la chair fut péché. Pendant des millénaires, les rois, les prêtres, les maris ont obstinément contrôlé les corps et la sexualité. En Occident, il a fallu des siècles, et tant de souffrances, tant de sang, pour desserrer le carcan des Etats et des religions, et imposer enfin le droit au plaisir et à l’amour.
Aujourd’hui, nous pouvons enfin faire l’amour sans procréer, procréer sans faire l’amour, et donner libre cours à notre désir. Pourtant, comme les hommes et les femmes d’antan, nous recherchons fébrilement le Graal, le grand amour, vrai, intense, et si possible durable. Comme chez Platon, nous sommes toujours en quête de notre autre moitié.
Alors nous errons, résignés, prisonniers de nos rêves inconciliables, ballotés entre notre soif d’absolu et l’appel récurrent de notre corps animal, entre la douceur qui nous fascine et le plaisir qui nous tue.
Louis Farrell – La Malédiction mammifère
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A l'origine, le plaisir, c'est l'appât, une ruse de l'évolution qui incite les mammifères à procréer à certains moments favorables pour perpétuer l'espèce. Chez nous, les humains, le désir est permanent. C'est ce qui nous a fait progresser : comme ils ne pouvaient sauter les uns sur les autres en continuation, nos ancêtres Homo sapiens ont bien été obligés de refréner leur pulsion, de la transcender en somme. Ils ont mis le corps convoité à distance, ils l'ont magnifié, érotisé... Le sentiment amoureux est sans doute né de ce désir contenu et pacifié. Peut-être aussi l'art, la culture... En quelque sorte, nous sommes les enfants du désir.
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Le monde est bien trop tragique pour qu'on le prenne au sérieux. Aujourd'hui, seule la folie nous fait tenir debout.
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Comme dans le film, il trouvait sa Mrs Robinson à lui jolie, mais surtout sexy, tout en étant incapable d'expliquer la différence. "simple, lui avait di Jean-Louis, expert en la matière. Belle, c'est ce que tu vois. Sexy, c'est ce que tu ressens. C'est la différence entre l'admiration et le désir."
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Quand bien plus tard, Bart repensera à cette époque, il s'étonnera de l'aveuglement fanatique dont avait fait preuve une petite partie de sa génération, contaminée par un mauvais virus qui paralysait les cerveaux et anesthésiait la pensée. Le vent frais de 1968 avait tourné à l'orage, les idées neuves avaient cédé aux dogmes grossiers, les libertaires avaient été balayés au profit des doctrinaires. C'était le temps des discours creux, le temps des groupuscules ridicules et des sectes farfelues () Le temps de la bêtise haineuse et de la violence que celle-ci finissait toujours par ramener dans ses filets.
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Quand j'étais petite, i was affraid of the sky, j'avais peur du ciel de la nuit. Il me donnait le vertige, comme si j'étais sur le bord d'un cliff.
- Un précipice?
- Oui un précipice. On disait que l'univers était du vide, seulement du vide. On croyait que l'on était seuls, sur notre petite planète.
-Maintenant, tout a changé...
- Oui, tout a changé. C'est le contraire. J'imagine le ciel comme un endroit très peuplé, plein de surprises.
- Avec de la vie...
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"Le grand homme est là. Il est tout petit. Plus petit encore que Bart l’imaginait. Etrange comme le philosophe à l’œuvre si vaste, à la renommée si grande, paraît si frêle. Avec ses oreilles décollées, il ressemble à un petit garçon vieilli prématurément. Un vieil enfant… Son visage impassible impressionne. Il déshabille du regard chacune des personnes présentes avec une intensité qui fait presque peur, et Bart incline spontanément la tête dans un geste absurde de révérence. Jean-Paul Sartre n’a pas pris la peine d’ôter sa lourde pelisse à col jaune qu’il porte comme une tortue sa carapace et il toise l’assistance de ses yeux acérés derrière ses lunettes rectangulaires.
Bart n’en revient pas de se trouver devant le philosophe. Le Mur, la Nausée, la P. respectueuse, les Mains sales, Huis Clos… Des nuits blanches à dévorer ses ouvrages… L’écrivain, le philosophe, le prix Nobel de littérature, l’un des génies de ses insomnies est là, devant lui. (…)
Un vieil enfant. Sec et froid. Sa voix métallique grince dans la salle comme une machine grippée. Il s’exprime clairement, posément – il n’est pas philosophe pour rien. Bart écoute respectueusement mais au fond de lui, il n’aime pas ce qui se dit. Sartre aligne les mêmes clichés, il chante le même refrain, ces phrases d’évangile que Bart a entendues tant de fois de la bouche des étudiants maoïstes. On dirait la litanie d’un curé. Il « croit » à la lutte des classes. Il « croit » au pouvoir du peuple. Il « croit » à la résistance contre le capitalisme et la bourgeoisie. Assis à ses côtés, Alain Geismar, le leader de 68, arbore sur son pull-over un badge à l’effigie du président Mao. De temps en temps, l’assistance tend le poing en réponse à un slogan, comme les fidèles se lèvent pendant la messe. Bart le voit bien : c’est une religion, avec ses grands prêtres, ses sermons, ses médailles, ses excommunications.
« Le pouvoir au peuple. Le pouvoir au peuple. Le pouvoir au peuple. »
Sartre ! Sartre, nom d’un chien ! Bart a presque honte de le penser, le philosophe lui apparaît… ridicule. Le peuple ! Quel alibi commode ! Staline, qu’ils ont renié, se réclamait du peuple. Trostksy, qu’ils ont décrié, se réclamait du peuple. Maintenant, ce serait Mao qui représenterait le peuple ? Le président Mao a dit… Comme le dit le président Mao… Ils ânonnent ça tels des enfants. « Jacques a dit », « Jacques a dit »… On dirait une secte d’illuminés. Sont-ils fous ? Aveugles ? Comment le philosophe, qu’il admirait quand il était adolescent, ne voit-il pas ce qu’il voit, lui, Bart : que tout cela est une farce sinistre, que leur grand Timonier est un guignol meurtrier ? Sartre peut-il avoir tort à ce point ? Et s’ils savaient parfaitement de quoi ils retournent ? Et s’ils étaient tous de fieffés menteurs ? Un moment, Bart se prend à douter. Et si c’était lui, Bart, le petit provincial, si ignorant en politique, si novice, qui ne comprenait rien ? Mais non, ce qu’il entend le consterne.
Edouard, lui, boit les paroles du Maître. "
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Regarde, chaque vague suit toujours le même chemin, elle remplit les mêmes creux, les mêmes fissures, et, ce faisant, elle les creuse davantage. Il y a donc une sorte d’inclination immuable qui renforce de manière inéluctable les petites tendances. C’est ce que j’appelle la théorie du renforcement.
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En temps de guerre, le viol suit systématiquement la conquête, la femme est le deuxième territoire à envahir.

En temps de paix, ce sont les bonnes vieilles croyances religieuses que l'on va chercher. Voiles-moi ces jambes, ce ventre, ces seins, ce visage, enveloppez-moi ce beau corps de femme, ma propriété, pour que je puisse en jouir en exclusivité ! Ce n'est pas moi qui l'exige, mais Lui, là-haut (gloire à Lui !), dans Son infinie sagesse... Comme c'est commode !

Quant à elles, les pauvres, prises dans le filet des interdits sans cesse réinventés, elles se désolent ou s'en accommodent, se lovent sur les poitrines velues et se prêtent au rituel ancestral en tentant de dérober au passage une parcelle de plaisir.
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