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Citations de Denis Lapière (197)


Maman, pourquoi les Italiens nous bombardent ?
- Parce que Mussolini est un fasciste comme Franco, ma chérie, et que les salauds s’entraident. (page 29)
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Je sais que c’est banal et que ça arrive à plein de filles un peu gourdes, comme moi… Mais quand on s’est connus, Giordano et moi, j’avais seize ans et lui dix-neuf… C’était un dur, bien sûr, mais au fond, il n’était pas mauvais. C’était surtout un genre qu’il se donnait… Et il avait une moto.
(page 12)
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De voir et d'entendre rire les policiers, de les voir s'amuser à nous réduire à l'état d'animal, j'ai eu envie de vomir.
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Il n'est pas tout de conquérir ses libertés, encore faut-il être capable d'en faire quelque chose.
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[...] qu'est-ce qu'on a en nous ? D'la fatigue, d'la maladie, des microbes, d'la transpiration, on fait des pipis et des cacas, hein ? [...]
Parfois, on a des désirs, mais c'est toujours des trucs qu'on peut pas réaliser... on veut toujours c'qu'on peut pas avoir... pas terrible tout ça, j'trouve ! Dans l'fond, la seule chose de bien à notre disposition, en nous-mêmes, c'est les rêves...
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Comment faire comprendre au monde que les cauchemars, les mauvais rêves, peuvent être un jour terriblement réels ?...
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- Maman, pourquoi les Italiens nous bombardent ?
- Parce que Mussolini est un fasciste comme Franco, ma chérie, et que les salauds s'entraident.
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Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
(Lamartine – Le lac)
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Que reste-t-il de l'amour quand l'habitude se substitue à l'aventure ?
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La vie fantasque
Fait des amants à contretemps
Et remplit les âmes
De désirs inconcevables
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Tu sais comment j'ai survécu ? Parce qu'avec José et Andrès, des hommes de bien, nous sommes restés solidaires jusqu'au bout. Je ne les oublierai jamais... On partageait tout.
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C’est tout de suite à la fin de la guerre que vous avez appris pour ton père ?
- Pardon… ?
- … sur sa déportation à Mauthausen… sur sa mort, là-bas…
- Il a fallu du temps. D’abord, personne ne pouvait nous dire où il était. Puis un courrier officiel nous a expliqué très succinctement ce qui s’était passé. Le convoi des Espagnols pour les camps de concentration nazis, ceux qui en étaient revenus et puis les autres… J’ai beaucoup pleuré… (page 56)
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Et les enfants...nous sommes toujours coupables de ce qui leur arrive et de ce qu'ils deviennent... Ceux qui n'en ont pas ne comprennent pas cela... Coupables, n'est-ce pas !... pas uniquement responsables... C'est ce qu'il nous faut accepter...
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J'ai alors tenté, avec quelques autres d'organiser une résistance sous forme d'actions de guérilla.
J'étais persuadé que par petits groupes d'une dizaine d'hommes maximum, il y avait moyen de rendre la vie impossible aux franquistes et de retarder la prise définitive de la ville.
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Je n'ai jamais compris le cynisme des politiciens français de l'époque. Après tout, nous avions le même ennemi, les Républicains s'étaient battus contre des Allemands et des Italiens.
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Lui comme moi, nous n'avions pas grandi, trop occupés que nous étions à tenter de nous construire.
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Le voyage dura trop longtemps... Quatre jours, quasi sans boire ni manger sous une chaleur étouffante. On souffrait de déshydratation. Quand ils ont ouvert les portes, dans notre wagon, une petite fille et deux vieilles personnes étaient mortes. (page 30)
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En 1939, il s’était retrouvé au camp de la Combe-aux-Loups d’Angoulême. Le 20 avril1940, il faisait partie du premier convoi de déportation nazi en Europe. 927 hommes, femmes et enfants, tous réfugiés espagnols.
Ils ont été conduits jusqu’à Mauthausen. Là, les hommes sont restés. Ils étaient environ 400. Les femmes et les enfants ont été renvoyés à Franco.
On pense que seuls une dizaine d’hommes ont survécu. (page 38)
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Barcelone était bombardée presque tous les jours par des avions italiens...
À chaque alerte, nous devions nous réfugier dans un abri aménagé à quelques rues de notre immeuble.
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Je ne sais pas si tu peux comprendre cela… Cette sensation d’avoir les ailes brisées au moment-même où tu devais les déployer. Julia me pressait d’être un honnête homme alors que je voulais me distinguer. Toucher mes limites. Être héroïque. (page 10)
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