Citations de Clarisse Sabard (994)
Tu verras comme se plonger dans un livre et se prendre de sympathie pour les personnages, vouloir découvrir à tout prix la fin de l'histoire, tout cela te fera te sentir moins seule.
N'est-ce pas un peu la maladie de notre siècle, de ne jamais être satisfaits de notre sort ?
A partir de l'instant où on cherche, on ne sait pas forcément ce qu'on va trouver, ça fait partie du jeu.
Le temps, (…), c’est comme un flocon de neige. Pendant que tu le regardes sans rien faire, il fond. Et ensuite, il ne reste que des regrets
Qu'était-ce que l'amour, finalement ? N'était-ce pas ce sentiment qui faisait perdre la tête aux plus terre à terre et leur faisait commettre les actes les plus fous ?
Tu savais que les éclairs ont été nommés ainsi parce qu'on les mange vite ?
Tu dois te demander comment une petite fille de dix ans a pu encaisser tant de chocs émotionnels ; hélas, je ne faisais pas exception parmi ces centaines d'enfants du Lower East Side...L'insouciance nous a été volée très tôt, mais il a fallu se construire avec...Je sais bien que si mon histoire était sortie de l'imagination d'un écrivain, la critique clamerait que c'est trop. Mais la vie, la vraie n'est pas un roman. Elle n'épargne personne.
- Je regrette ce qui s'est passé, vous savez. Mais je ne sais pas comment revenir en arrière. Jérémie et moi, nous nous sommes enlisés dans le ressentiment et les non-dits. C'est dur de s'en extirper. Même si je ne demande qu'à renouer avec lui.
Albert n'avait pas tardé à l'apprendre : à New York comme nulle part ailleurs la réussite était un sport national. L'optimisme des Américains lui avait d'abord paru outrancier, mais le jeune homme s'était vite rendu compte que c'était un peuple de bâtisseurs, qui croyaient dur comme fer en leur avenir.
On n'est rien face à la grandeur époustouflante de la nature. Si on veut exister, il faut s'imposer et oser.
Ce que je veux te dire, c’est que la vie est une pochette surprise. Parfois elle nous déçoit, d’autres fois c’est le cadeau qui est mal emballé. Il faut avancer en confiance et se dire que le meilleur est devant nous, pas derrière.
Ne t'en fais pas pour cela, elle ne se rendra même pas compte qu'ils ne sont plus à leur place. Mes parents font partie de ceux qui achètent des livres pour remplir des étagères et ajouter une touche intellectuelle à la décoration. Je suis le seul à les lire.
- C'est gentil, mais je préfère rentrer. On m'attend.
Bien que déçu, il insiste pour me raccompagner. Ce qui m'ennuie, car je n'ai rien à lui dire. S'il a su me charmer en début de soirée, tout son potentiel séduction s'est évanoui dès lors qu'il a monopolisé la conversation avec sa passion pour les économies.
Quelques instants après, en voyant Dina se précipiter joyeusement vers Arielle, dont les joues étaient baignées de larmes de gratitude, Aurélia sut qu'elle avait fait le bon choix en risquant sa vie pour les réunir. Les Allemands pouvaient bien prétendre faire leur loi et semer la terreur, tant qu'il existerait une poignée de résistants pour les défier et sauver des existences, alors l'espoir d'un monde meilleur n'était pas mort.
Selon toute vraissemblance, cette année Noël ne ressemblera pas à ce qui était initialement prévu. Je savais que je n'aurais jamais dû venir me fourrer dans cette galère, quand tout a commencé, il y a trois semaines...
- Mon nouveau travail me plaît. Ma patronne est adorable et un peu rétro, elle utilise un porte-cigarette pour cloper. Ah oui, sinon, j'ai un coloc délinquant repenti, ma meilleure amie locale est âgée de onze ans. Et mon client le plus fidèle en a soixante-cinq et roule en deudeuche.
Je pense que chacun est libre de son destin. Libre de se défaire des chaînes mentales qui le retiennent.
Messenger m'appelait comme l'anneau de Sauron.
« On ne peut pas changer tout ce qu’on affronte, mais rien ne peut changer tant qu’on ne l’affronte pas » ..
James Baldwin .
Toute la cruauté de la mort se manifestait dans le chagrin de ceux qui restaient et ne pensaient plus qu'à l'être qui manquerait désormais à leur vie.