Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Brad (Hunedoara) , le 29/06/1967
Né(e) à : Brad (Hunedoara) , le 29/06/1967
Biographie :
À la fin de ses études secondaires, Camelia Cornea s'est installé à Timișoara, où elle vit toujours. Elle a étudié les sciences économiques à l’Université de Timișoara Ouest, département de gestion.
Elle est passionnée d’écriture, de lecture et de spiritualité, étant une amoureuse des animaux, notamment des chats. Le dernier volume de poèmes (La Lèvre flâneuse de la mort) est d'ailleurs dédié au chat Charlie, qui a quitté ce monde à l’âge de 12 ans en 2022.
Sa fille unique n’a pas hérité de son talent littéraire, mais excelle dans les sciences exactes.
Elle aime les gens et l’authenticité, accepte ses défauts ainsi que le chemin vers son potentiel et de nouvelles perspectives dans l’exploration du soi divin. Elle est constante, travaillant pour le même employeur depuis 2003.
Les premiers poèmes, elle les a écrits vers l’âge de 16 ans.
Après une pause de quelques années, elle revient en force à son ancienne passion : l’écriture.
+ Voir plusÀ la fin de ses études secondaires, Camelia Cornea s'est installé à Timișoara, où elle vit toujours. Elle a étudié les sciences économiques à l’Université de Timișoara Ouest, département de gestion.
Elle est passionnée d’écriture, de lecture et de spiritualité, étant une amoureuse des animaux, notamment des chats. Le dernier volume de poèmes (La Lèvre flâneuse de la mort) est d'ailleurs dédié au chat Charlie, qui a quitté ce monde à l’âge de 12 ans en 2022.
Sa fille unique n’a pas hérité de son talent littéraire, mais excelle dans les sciences exactes.
Elle aime les gens et l’authenticité, accepte ses défauts ainsi que le chemin vers son potentiel et de nouvelles perspectives dans l’exploration du soi divin. Elle est constante, travaillant pour le même employeur depuis 2003.
Les premiers poèmes, elle les a écrits vers l’âge de 16 ans.
Après une pause de quelques années, elle revient en force à son ancienne passion : l’écriture.
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La lèvre flâneuse de la mort
L’amour, émotion passagère,
se cache dans le jeu hallucinant
de tant d’Ève et d’Adam,
le piège sauvage de cupide débauche.
Les relations sont devenues du troc
dans ce siècle confortable,
elles portent leurs innombrables masques
sous d’imaginaires lampadaires.
Fruits hachés et encore verts
se débattent dans des sonorités caverneuses
tandis que le temps boite
sur la lèvre flâneuse de la mort.
(p. 12)
L’amour, émotion passagère,
se cache dans le jeu hallucinant
de tant d’Ève et d’Adam,
le piège sauvage de cupide débauche.
Les relations sont devenues du troc
dans ce siècle confortable,
elles portent leurs innombrables masques
sous d’imaginaires lampadaires.
Fruits hachés et encore verts
se débattent dans des sonorités caverneuses
tandis que le temps boite
sur la lèvre flâneuse de la mort.
(p. 12)
A minuit
A minuit
je vais penser à toi
j'allumerai les bougies
et je promènerai ma nudité
à travers cet automne.
Je m'abandonnerai au destin,
la pierre angulaire du temps,
en lisant des versets d'amour
sur la musique de l'âme,
quand la lune, les yeux bandés,
flânera dans mes matins.
A minuit
je vais penser à toi
j'allumerai les bougies
et je promènerai ma nudité
à travers cet automne.
Je m'abandonnerai au destin,
la pierre angulaire du temps,
en lisant des versets d'amour
sur la musique de l'âme,
quand la lune, les yeux bandés,
flânera dans mes matins.
Je ne te cherche plus
Je ne te cherche plus,
mes routes sont gelées.
Parmi les ruines de l'automne
l'hiver est arrivé
serrant sur sa poitrine
le présent à titre posthume.
Je ne te cherche plus,
mes routes sont gelées.
Parmi les ruines de l'automne
l'hiver est arrivé
serrant sur sa poitrine
le présent à titre posthume.
La lèvre flâneuse de la mort
L’amour, émotion passagère,
se cache dans le jeu hallucinant
de tant d’Ève et d’Adam,
le piège sauvage de cupide débauche.
Les relations sont devenues du troc
dans ce siècle confortable,
elles portent leurs innombrables masques
sous d’imaginaires lampadaires.
Fruits hachés et encore verts
se débattent dans des sonorités caverneuses
tandis que le temps boite
sur la lèvre flâneuse de la mort.
L’amour, émotion passagère,
se cache dans le jeu hallucinant
de tant d’Ève et d’Adam,
le piège sauvage de cupide débauche.
Les relations sont devenues du troc
dans ce siècle confortable,
elles portent leurs innombrables masques
sous d’imaginaires lampadaires.
Fruits hachés et encore verts
se débattent dans des sonorités caverneuses
tandis que le temps boite
sur la lèvre flâneuse de la mort.
Notre vie passe
Notre vie passe
entre les verres vides et les cendriers,
la mort ne ressemble plus à la mort.
Une odeur crue de solitude
jette à la poubelle
les années bannies aux confins du temps,
condamnées à l'oubli.
Notre vie passe
entre les verres vides et les cendriers,
la mort ne ressemble plus à la mort.
Une odeur crue de solitude
jette à la poubelle
les années bannies aux confins du temps,
condamnées à l'oubli.
Flammes bleues
Sous les cils, des larmes bleues
sans réponses
juste des larmes écrasées
au bord de l'impuissance.
Les bourgeons de lumière
se sont flétris,
je t'ai fait un nid parmi les souvenirs
avec l'écheveau des fils temporels.
Nous ne nous rencontrerons jamais
dans cette vie,
car la mort est la récompense
du voyage à travers la vie.
Sous les cils, des larmes bleues
sans réponses
juste des larmes écrasées
au bord de l'impuissance.
Les bourgeons de lumière
se sont flétris,
je t'ai fait un nid parmi les souvenirs
avec l'écheveau des fils temporels.
Nous ne nous rencontrerons jamais
dans cette vie,
car la mort est la récompense
du voyage à travers la vie.
Tristesses
Les tristesses, je les ai enterrées
sous le seuil de la maison.
C'était encore l'automne
sur ma bribe de ciel.
Les tristesses, je les ai enterrées
sous le seuil de la maison.
C'était encore l'automne
sur ma bribe de ciel.
Désirs
Le ventre de la ville est plein de poussière,
la beauté a été jetée dans les rues
le lit est dans le rue d'un ami.
Parmi les désirs de l'amour,
les lèvres tremblent.
Ton coeur n'a pas atteint mes mains.
Le ventre de la ville est plein de poussière,
la beauté a été jetée dans les rues
le lit est dans le rue d'un ami.
Parmi les désirs de l'amour,
les lèvres tremblent.
Ton coeur n'a pas atteint mes mains.
Le chant de la glaise
Ses ailes il les a déployées
dansant sur le tranchant de l'épée.
Une plume il y a arrachée
le chant de la glaise.
Ses ailes il les a déployées
dansant sur le tranchant de l'épée.
Une plume il y a arrachée
le chant de la glaise.
Silence
Le dernier lever de soleil a ensanglanté le ciel
en y emportant mon coeur aussi.
Seul le silence me tient compagnie.
Le dernier lever de soleil a ensanglanté le ciel
en y emportant mon coeur aussi.
Seul le silence me tient compagnie.
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