bande annonce de l'intégrale quipou
Osiris, le premier des pharaons, régnait sur un pays cohérent, dont toutes les provinces, sans perdre leur originalité, vivaient dans l’union.
Cette nouvelle bd reflète parfaitement les qualités de cet auteur. Tout y est présent! Les couleurs sont harmonieuses, choisies avec soin et le dessin est effectué avec une grande précision. On plonge vite dans l'histoire et le suspens est présent. C'est sans doute une de ses meilleures bandes-dessinées. Et quel mérite d'avoir créé cette œuvre seul: le scénario, le dessin et les couleurs! Je ne peux que le féliciter et qu'il continue à nous embarquer dans des nouvelles aventures!
J'ai rarement vu un livre avec tant de qualités réunies. Bref, si vous ne l'avez pas encore lu, je vous le reconseille vivement!
Le bleu est une plongée inconsciente interminable.
Tout le monde ne peut pas être orphelin !
Un voyage inattendu au sein de l'Art
Vermeer prit son couteau à peindre et incorpora un soupçon de jaune de Naples à son blanc de plomb. Puis il s’empara d’une petite brosse ronde, la trempa dans son mélange pâteux et déposa une goutte de peinture sur la croûte de pain de son tableau.
— Waouhhh ! C’est beau, Papa.
— Tu vois. Quand on arrive à la fin, il ne faut pas peindre par couches fluides et translucides, mais au contraire, en déposant de la matière, j’en suis persuadé, poursuivit-il d’un œil gourmand. Il faut éclabousser le pain de lumière, en fragmentant sa touche.
— Je peux essayer ? osa l’enfant.
D’un geste vif, Lenny jeta le tableau par terre pour en briser la vitre. Sans attendre, il prit une lame et détacha la toile. Georges décrocha "Le Concert", une œuvre de Johannes Vermeer. Il sortit un cutter de sa poche et coupa délicatement la toile au plus près du bord pour la séparer de son cadre à la lourde moulure dorée. Puis, il le roula serré et le mit dans le sac de sport.
— J’ai le Vermeer, on se barre !
¬ — Attends, je t’ai dit que je prenais aussi le Rembrandt, décida l’autre malfrat, ça doit valoir un max de blé.
Je pense qu’avec ce foutu confinement passé à mes côtés, tu n’es plus en mesure de discerner mes vraies valeurs. Ce qui t’amusait désormais t’irrite. Ce qui t’émerveillait t’exaspère. « À force de voir tous les jours le même, il n’y a plus grand-chose qui étonne » , disait Charlélie Couture. Tu es aveuglée par mes petits défauts qui t’apparaissent, de plus en plus, comme des catastrophes atomiques. Oui, je suis parfois un peu distrait et énervé. Qui ne l’est pas, dans ce monde où l’on doit penser à mille et une choses à la fois ?
A Abydos, l’Acacia d’Osiris dépérissait. Si l’arbre s’éteignait, les mystères de la résurrection ne pourraient plus être célébrés et l’Égypte disparaîtrait.
Ce bon vieux Sam à qui il n'arrivait jamais rien depuis qu'il était marié ! Lui qui s'était bien sagement rangé des voitures. A son corps défendant, d'ailleurs : il n'arrêtait pas de se plaindre qu'il s'encroûtait, que sa vie manquait de piquant.
(...)
Et voilà que l'aventure et le mystère venaient frapper à sa porte.