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Les Misérables

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Victor Hugo (3),

Les Misérables par Hugo
tome : 0
Les Misérables, tome 1 par Hugo
tome : 1
Les Misérables, tome 2 par Hugo
tome : 2

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Les Misérables, tome 1

Un chef d'œuvre dont l'ampleur et la profondeur ne peuvent être niées. Cependant, ma lecture de ce roman m'a laissé des sentiments mitigés. D'une part, l'engagement social et politique de Hugo est admirable, et la galerie de personnages est riche et variée. J'ai été touchée par la misère humaine dépeinte avec une telle intensité, ainsi que par les thèmes universels de rédemption et d'amour. Cependant, la structure complexe et les longues digressions historiques ont parfois rendu la lecture laborieuse. De plus, certains passages moralisateurs ou lyriques m'ont semblé excessifs, voire pompeux. Malgré ses qualités indéniables, "Les Misérables" peut sembler lourd et décourageant pour certains lecteurs en raison de sa densité et de sa longueur. En fin de compte, c'est une œuvre qui demande un investissement considérable de temps et d'attention, mais qui peut offrir une expérience de lecture enrichissante pour ceux qui sont prêts à s'y plonger.
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Les Misérables

L'histoire :

Au 19ème siècle, l'histoire de trois personnes confrontées à la misère. Celle de Fantine, fille-mère contrainte de confier son enfant à un couple qui la fait chanter. Celle de Cosette, cette enfant maltraitée par ses adoptants. Celle de Marius, coupant les ponts avec son grand-père après avoir découvert ses mensonges sur son père. Ces destins se mêlent et s'entre-mêlent, croisant le chemin de Jean Valjean, un ancien bagnard traqué.



Mon avis :

Enfin ! Enfin je suis arrivée à bout de ce pavé ! Il m'aura fallu presque deux mois de lecture plus ou moins assidue, j'ai bien cru ne jamais réussir à atteindre le point final.

C'est un énorme classique de Victor Hugo, je pense même que ce doit être le roman français le plus célèbre. Tout le monde en a déjà entendu parler, nombre de personnalités y font référence, adapté sous tellement de formes et je ne parle même pas de tous ceux qui l'ont étudié à l'école. Ce n'est pas mon cas, c'est pour cela que j'ai voulu remédier à cette ignorance en lisant ce monument littéraire. D'autant plus que j'ai adoré "Notre-Dame de Paris". "Les Misérables" c'est une autre paire de manches !

Je n'ai pas aimé. Principalement à cause des longues parties sur les rivalités royalistes républicains, cette atmosphère d'après Révolution. Cette partie de notre Histoire ne m'intéresse guère, alors j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dedans. Il y a même une partie entière sur la défaite de Waterloo. Quel calvaire pour moi ! Je ne suis pas passionnée non plus par les stratégies militaires ou les récits de guerre sur les fronts. Cela m'a paru bien long.

Dois-je préciser que je n'ai rien à reprocher à l'écriture de l'écrivain ? Bien sûr que non ! C'est un géant de la littérature. Même si certains passages m'ont ennuyée à mourir je ne peux pas renier son talent. Surtout en ce qui concerne ses personnages, c'est juste superbe ! Je pense d'ailleurs que c'est ce qui fait la renommée de cette œuvre. C'est aussi ce qui m'avait séduite dans "Notre-Dame de Paris", cette capacité à créer des personnages entiers, si bien racontés qu'on a l'impression qu'ils ont réellement existé. Mes favoris sont Jean Valjean et Fantine, deux êtres brisés par la vie, faisant preuve d'un courage exemplaire. Encore plus épatant, Victor Hugo nous décrit ces vies misérables sans aucun pathos, de façon juste, sans superficialité et ça apporte une dimension incroyable à l'histoire. La multitude des personnages secondaires renforcent eux aussi la puissance de cet ouvrage, ils apportent chacun leur propre touche au roman. Je pense notamment au sournois Javert, rêvant d'attraper Valjean, ou encore à Monseigneur Bienvenu et sa grande bonté, aux tristement célèbres Thénardier, cruels aveuglés par l'argent. Bref j'ai été conquise par cette partie du livre, néanmoins les personnages ne font pas tout.

J'en viens à regretter ma déception. Qui suis-je pour juger Victor Hugo ? Eh bien que ce soit avec ce monstre sacré ou l'auteur indépendant je reste la plus objective possible ; je me concentre sur mon ressenti et non sur le nom de l'auteur. Donc je persiste dans ma conclusion, j'ai lu "Les Misérables", j'ai été déçue, je me suis beaucoup ennuyée,
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Les Misérables

C'est toujours ardu de donner un avis sur un monument littéraire que bien des écrivains, critiques, essayistes, philosophes et autres sommités ont commenté, analysé et interprété. Que me reste t-il à écrire de mon côté? Qui suis je pour juger une telle œuvre? Mon avis ne vaut probablement pas grand chose mais je vais tenter de transcrire les quelques réflexions que cette lecture mémorable m'a inspirées. 



Une première réflexion, probablement centrale et dont découle tout le reste est celle de Victor Hugo lui-même: "Ce livre est un drame dont le premier personnage est l'Infini. L'Homme est le second."



En effet, cette épopée part de la matérialité, dans son sens noble, à savoir la vie concrète des hommes, soumis aux tyrannies de leurs propres passions et au joug de leurs semblables pour déboucher sur un examen et un questionnement de l'Idéal et de l'Absolu. L'Homme, fortement enraciné dans la terre, a les yeux rivés au Ciel. 



L'histoire des Jean Valjean, Fantine, Cosette, Javert, Gavroche et autres personnages  "à jamais vivants au Panthéon de l'esprit humain" fournit toute la matière de la sociologie. Tout y est: le poids des déterminismes sociaux, la reproduction des inégalités, l'avilissement du bagne, la déshumanisation que produit la pauvreté, le fourmillement de l'insurrection populaire, la révolte, le crime, le meurtre..



Dans ce tourbillon impitoyable, Victor Hugo va sonder l'âme de ses personnages. A travers eux se dessinent les voies de la droiture morale ou de la dépravation. La vertu n'est pas à la portée de tous ni jamais véritablement acquise. La haine guette toujours. Est-ce les rencontres que l'on fait, notre éducation ou une sorte de prédisposition naturelle qui nous font choisir entre ces deux voies? Les misérables sont ces hommes ensevelis dans la dépravation morale et le désespoir. La pauvreté peut engendrer la faillite morale mais ce n'est point une nécessité. L'Amour quant à lui sauve. Monseigneur Bienvenu a sauvé Jean Valjean en lui proposant un modèle d'amour agissant et a fait de lui cet "héros obscur plus grand qu'un héros illustre". Thénardier lui a été vaincu par la méchanceté et la vilenie et y a perdu son âme. L'amour n'a eu aucun effet sur lui. Qu'est ce qui fait que l'on devient un Jean Valjean plutôt qu'un Thénardier? La richesse et le confort matériel n'empêchent pas non plus d'être un misérable.



L'insurrection populaire est un autre sujet central de l'œuvre. Ayant pour modèle la révolution française, elle est le symbole ultime de cette modernité tournée vers le progrès social et la liberté. Elle seule sauvera le collectif. La citoyenneté véritable rendra à l'homme sa dignité et le réconciliera avec son humanité sur terre. La foi, l'amour, l'humilité et l'innocence de l'enfance retrouvée sauveront définitivement l'Homme et l'élèveront au ciel. Comme avec Aliocha dans les "Frères Karamazov", Monseigneur Bienvenu, premier personnage qui entre en scène pour s'y effacer rapidement est porteur de ce message originel du Christ. Jean Valjean sera son disciple et répandra sa parole et son amour. Les passages consacrés à la foi et à la quête de la Vérité invitent au recueillement et frayent leur chemin dans l'âme du lecteur. 



Il y aurait tant à dire encore, les leçons de vie à tirer de cette lecture sont fort nombreuses et je suis bien loin de les avoir toutes décelées. Chaque lecteur façonnera sa propre expérience de lecture mais il est fort probable qu'il n'en sort pas indemne. 
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Les Misérables, tome 1

Lu collégienne. Une mémorable fresque sociale et historique de la France du XIXème siècle, autour de la misère de Paris, la révolution estudiantine et le temps de Barricades.

Un réaliste et émouvant portrait psycho-sociologique d'hommes et de femmes, victimes de leur condition sociale et de leur éducation. L'adaptation cinématographique que j'avais préférée est celle où Lino Ventura incarnait Jean Valjean (Robert Hossein, 1982), inoubliable !
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Les Misérables, tome 1

L'action se déroule en France au cours du premier tiers du xixe siècle, entre la bataille de Waterloo (1815) et les émeutes de juin 1832. On y suit, sur cinq tomes3, la vie de Jean Valjean, de sa sortie du bagne jusqu'à sa mort. Autour de lui gravitent les personnages, dont certains vont donner leur nom aux différentes parties du roman, témoins de la misère de ce siècle, misérables eux-mêmes ou proches de la misère : Fantine, Cosette, Marius, mais aussi les époux Thénardier et leurs enfants Éponine, Azelma et Gavroche, ainsi que le représentant de la loi, Javert. Outre le récit souvent dramatique des péripéties des vies de ces personnages, Victor Hugo interrompt régulièrement l'action pour de vastes digressions (telle la longue description de la bataille de Waterloo ouvrant la deuxième partie), prétextes à exposer ses idées sur l'Histoire, la société ou la religion.



La première partie (Fantine) décrit la « rédemption » de Jean Valjean sous l'influence de l’évêque de Digne, monseigneur Myriel ; il devient M. Madeleine, bienfaiteur de la ville de Montreuil-sur-Mer. En parallèle, on suit la déchéance de Fantine, fille-mère obligée de confier son enfant, Cosette, aux malfaisants Thénardier ; cette partie s'achève sur une série de coups de théâtre, Jean Valjean reprenant sa véritable identité et se livrant à la justice pour sauver un innocent ; il a cependant eu le temps de jurer à Fantine mourante qu'il s'occupera de Cosette.



Dans la deuxième partie (Cosette), on voit Jean Valjean s'évader, arracher Cosette aux Thénardier, et tenter de s'installer à Paris pour y mener une vie tranquille, mais il a attiré l'attention du policier Javert, qui ne cessera plus de le traquer ; cette partie se conclut sur le sauvetage miraculeux de Jean Valjean, trouvant refuge dans le couvent du Petit-Picpus.
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Les Misérables, tome 1



Je déteste lire des livres scolaires, mais je dois dire que "Les Misérables" est l'un de ceux que j'ai le plus appréciés. Je suis vraiment charmée par l'histoire. C'est totalement mon type de livre, j'aime ce classique et je suis contente d'avoir pu le découvrir.
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Les Misérables

Comme tout le monde, je connaissais Jean Valjean, Cosette, Gavroche mais de loin. Et puis, à 60 ans, je me suis attaqué à ce classique et depuis Jean Valjean est devenu mon héros. Quelle histoire !!!! Quels personnages !!! Quelle écriture. Livre écrit sur 17 ans mais quel chef d'oeuvre. Et ce Jean Valjean, dont la vie a basculé grâce à l'abbé Bienvenu Myriel (comme celle d'Edmond Dantés a basculé grâce à l'abbé Faria), Jean Valjean aux multiples casquettes mais à la personnalité si douce, si forte, si attachante, si généreuse et si altruiste.

Au cinéma, le plus beau des Jean Valjean a été interprété par Harry Baur dans la version des Misérables de 1934 avec Charles Vanel dans le rôle si troublé de l'inspecteur Javert.

A lire, à relire, à voir au cinéma (mais versions avec Harry Baur ou Jean Gabin, pas plus) à écouter en podcast (excellent) sur France Culture, voire, pour les plus jeunes qui veulent en avoir un avant-goût, à lire en BD.
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Les Misérables, tome 1

Jean Valjean condamné aux travaux forcés pour le vol d'un pain est, à sa libération, touché par la grâce et commet les meilleures actions du monde: il crée un miracle économique à Montreuil-sur-Mer, offre une éducation à l'orpheline Cosette et lui permet d'épouser le baron Marius Pontmercy. Il pardonne à ses ennemis le gredin Thénardier et le policier zélé Javert. Poursuivi par sa mauvaise conscience il pousse l'abnégation jusqu'à refuser le bonheur que la providence lui présente et se sacrifie entièrement au bohneur de Cosette et Marius...



Image d'un Christ moderne, Jean Valjean, ce héros sans tache, est une accusation portée par Victor Hugo contre l'État, contre la morale commune, qui lui refusent le pardon. C'est aussi l'occasion pour l'auteur d'exposer avec verve - et parfois quelques longueurs - sa philosophie, son message politique, sa vision: la fin du bagne, la salubrité publique, l'enseignement obligatoire, la vaccination... Les Misérables est un traité politique contre la misère. Penser que les voeux de Victor Hugo se sont en grande part réalisés (en tous cas dans nos démocraties modernes) nous montre à quel point cet homme a mérité sa place au Panthéon et aussi mérité d'être lu voire relu.
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