Une fin de trilogie forte en émotions.

Le fait que nous savons qu'Hakim et son fils se portent bien ne nous empêche pas d'avoir peur pour eux lors de cette dernière partie de leur périple pour rejoindre la France.

J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur se représente tout au long du récit, notamment lors de son intervention dans une classe lorsqu'il échange avec les élèves autour de la situation des migrants / réfugiés.

Nous retrouvons Hakim et sa famille pour la suite de son périple. Dans ce tome, l'émotion est plus intense car cette partie-ci de son aventure, c'est-à-dire son voyage jusqu'en Grèce était très dangereuse.

Les dessins restent simples, j'aime beaucoup le style de l'auteur et le fait qu'en parallèle de l'histoire il nous montre les échanges qu'il a eu avec Hakim, ainsi que ses réflexions pour retranscrire leurs échanges de la façon la plus juste possible.

J’avais beaucoup aimé du même auteur, « Ce n’est pas toi que j’attendais », sensible, délicat, beaucoup d’humour même pour traiter d’un sujet aussi complexe que le handicap.

Ici, Fabien Toulmé s’attaque également à une thématique d’actualité, celle de l’exil. Bouleversé par le naufrage d’un bateau qui coûta la vie à 400 migrants, l’auteur décide de raconter le parcours d’un jeune syrien. Il fait la connaissance d’Hakim et de sa petite famille et, au cours de longs entretiens, recueille les éléments qui vont lui permettre de retracer l’incroyable chemin qui a amené le jeune homme en France.

Du printemps arabe à la reprise en main totalitaire et violente du régime d’El Assad, Hakim décrit les événements qui l’ont conduit à quitter précipitamment son pays, alors même qu’il était un pépiniériste prospère et qu’il aimait sa vie, son pays. Avec la guerre civile s’installe la pauvreté et l’impossibilité d’aider ses parents. Sa famille le pousse à partir : ce sera d’abord la Jordanie, puis la Turquie… Partout Hakim se heurte aux mêmes difficultés économiques, à la suspicion aussi des autochtones qui voient d’un mauvais œil débarquer en masse des migrants.

Ce premier tome est de grande qualité, très pédagogue car Fabien Toulmé, à l’aide de cartes, de tableaux, de brefs retours en arrière permet à des lecteurs peu férus d’Histoire de bien comprendre ce qu’il se passe en Syrie. Il montre aussi que le moteur de la migration est le désespoir (pour ceux qui en douteraient) - ce qui plaide pour un peu de solidarité et de bienveillance, cela ne semble pas inutile en ce moment.

Le dessin, les couleurs, le rythme et les dialogues - tout concourt à rendre vraiment très plaisante et enrichissante la lecture de cette BD.

Merci @pauste d’enrichir notre Centre de ressources documentaires avec d’aussi beaux ouvrages 😊.

Dernière partie de cette Odyssée, après être arrivé en Macédoine, Hakim et Hadi devront par exemple passer par la Hongrie et l’accueil peu chaleureux réservé là-bas aux migrants, avant de pouvoir rejoindre la France…



L’ensemble des trois BD est vraiment à lire, ce sont des BD sont joliment dessinées et très bien expliquée. Le récit d’Hakim, ainsi que toutes ses rencontres, est passionnant, mais aussi effrayant et poignant.



J’en ai appris pas mal sur ce que vivent, d’un point de vue intérieur, les migrants. Même si je me doute que l’histoire d’Hakim est unique et que les milliers d’autres sont toutes différentes, sans doute autant effrayantes toutefois… J’ai d’ailleurs été étonnée, car il y a plus d’aide humanitaire sur la route que je ne l’imaginais.



Il y a un épilogue ainsi que des petites notes à la fin du livre que j’ai beaucoup aimé. Cet épilogue permet de montrer qu’Hakim n’en a pas fini avec les difficultés, mais aussi de savoir ce que sont devenus les autres personnages de cette histoire !



Bravo à tous les migrants d’avoir été si courageux et merci à Fabien Toulmé (que j’ai découvert au passage) d’avoir livré un récit si important.



Pour moi, cette Odyssée doit être lue par le plus de gens possible pour comprendre ce qui se passe pas si loin de chez nous… !

La femme d’Hakim a pu rejoindre son père en France légalement, mais Hakim et leur fils, Hadi, devront passer par des voies plus détournées… C’est alors que commence une des parties les plus difficiles de l’Odyssée : la traversée de la mer dans un canot gonflable…



Ce tome est encore plus bouleversant que le premier, le fait qu'Hakim soit accompagné de son jeune fils le rend encore plus courageux à mes yeux.



Les rencontres qu’il fait sont autant de fragments d’histoires de personnes contraintes de quitter leur chez-eux, mais très téméraires. Pour moi, il est important de diffuser ces récits, témoins de l’horreur que vivent les victimes de guerre.



La BD est toujours si bien dessinée et les explications et réflexions pertinentes !



Bref, toujours super ! Merci

Comment Fabien Toulmé arrive-t-il à toujours à trouver la bonne idée pour nous faire le résumé des tomes précédents ? Bravo l'artiste ! Voici le troisième et dernier volet de l'odyssée d'Hakim, réfugié syrien. Parcours de nombreux clandestins qu'il ne faut jamais oublier. À lire, à faire lire, à partager comme l'a fait pour moi mon ancien collègue que je remercie.

Sur les trois romans.

L'histoire d'Hakim et de sa fuite de Syrie vers la France. Une histoire a priori déjà vue, mais chaque destin étant unique, chaque voyageur ayant sa propre histoire, ce récite est donc unique, très humain, et nous plonge dans le quotidien de ceux qui ont décidé de quitter leur vie et leur pays car ils savent qu'ils n'y sont plus en sécurité et que leur avenir y est plus que compromis.

En essayant de survivre dans les pays voisins et notamment en Turquie, Hakim rencontre sa femme. Celle ci va pouvoir partir avec ses propres parents en France car elle encore mineure, avec la promesse qu'Hakim pourra les rejoindre bientôt. Ce qui n''est pas possible, pour des problèmes administratifs ! Seul avec son fils de 18 mois, Hakim décide de tenter de rejoindre la France par ses propres moyens.

De jour en jour, confronté à la solitude de sa situation de quelqu'un qui n'est rien d'autre qu'un migrant sans papier, confronté au business de la pauvreté et de la migration, devant affronter la peur de la police, la faim, le froid, tout en protégeant et en rassurant son fils, Hakim va réussir à rejoindre la France et son épouse.

On apprend aussi ce qu'il est devenu en France et comment il essaie de s'en sortir.

Un magnifique récit, sobrement dessiné, très humain mais glaçant dans la réalité qu'il dépeint.

Un témoignage bouleversant sur la fuite d'un pays en guerre et l'espoir d'une vie meilleure. Hakim fuit la Syrie pour rejoindre le Liban, puis la Jordanie et enfin la Turquie. Malheureusement, les habitants de ces pays ne sont pas tous enclin à accueillir ces réfugiés...



Un premier tome poignant, d'autant plus émouvant qu'il s'agit ici d'une histoire vraie. L'auteur a décidé de mettre davantage de lumière sur cette situation car encore beaucoup trop de personnes ne se sentent pas concernés par l'horreur que subissent les syriens.