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Critique de DOMS


Yves Klein est né à Nice en 1928, ses parents sont tous deux artistes peintres.
Il a très jeune une passion pour le judo, mais difficile de participer à des compétitions alors que tout se ligue contre lui pour lui laisser cette possibilité.
Les résultats obtenus lors de son séjour de 15 mois au Japon ne sont pas homologués en France. Il devient donc professeur de judo.
Tente d'autres métiers, encadreur à Londres par exemple.

Mais en fait, il est animé par une seule passion, faire ressentir le vide mais aussi la plénitude de la couleur.

A propos de vide, il s'essaie même à la musique avec une symphonie Monoton-Silence. Une seule note est produite en continu pendant un laps de temps, et le même intervalle de temps de silence.
Il faudra des années avant qu'elle ne soit jouée en public.

Son ambition absolue, faire ressentir la couleur, en monochrome, comme une minute de vérité.
Il expose des oeuvres peintes en monochromes mais différentes oeuvres de différentes couleurs. Là encore le public cherche une cohérence, un ensemble, alors que Yves Klein veut le faire se concentrer sur une seule couleur.
D'où l'idée de se consacrer à une couleur unique, celle du ciel et de la mer, que l'on ne peut associer à rien de concret. Et qui fait penser à deux éléments qui par leur immensité laissent toute la place à l'imagination.

Le bleu plus que bleu, ou IKB International Klein Blue est né. Réalisé par les chercheurs de chez Rhône-Opulence. Il devient sa signature.
Avril 1958, pour son exposition, Yves Klein décide d'illuminer l'obélisque en bleu
L'exposition devient célèbre comme "exposition du Vide" ou l'art de démontrer l'immatéraliité du bleu, sur la sensibilité.
De créer une atmosphère de sensibilité picturale.

En mars 1960, il réalise une performance artistique "anthropométrie de l'époque bleue" à la galerie internationale de l'art contemporain.
Là il va faire jouer sa symphonie Monoton-Silence et présente une expérience de "pinceaux vivants" où de jeunes femmes sont les pinceaux de son oeuvre.
C'est le début du "nouveau réalisme" mouvement créé par le critique d'art Pierre Restany et auquel participe Yves Klein, puis Nikki de Saint Phalle

Jusqu'en 1960, il avait toujours enseigné le judo. Mais à partir de là il arrête. Cette date est marquée par la parution d'un faux journal "journal d'un seul jour" où on le voit faire un saut dans le vide, par un photomontage publié le 27 novembre 1960.
Débutent alors toutes sortes d'expériences artistiques. Entre autre ses peintures de feu.
Puis un mariage avec Rotrault à Paris. Alors que désormais tout semble lui sourire, il décède quelques mois plus tard d'une crise cardiaque. Il n'a que 34 ans.

Merci aux editions Marabout et à Babelio pour la découverte de cette BD qui m'a beaucoup appris sur cet artiste dont j'aime tant le bleu depuis toujours.
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