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Critique de Marie1Q84


En ce début de mai paraît le dernier tome du cycle Une clochette sans battant, URUSHI d'Aki Shimazaki

On retrouve la famille niré et notamment la benjamine, Suzuko.
Elle a grandi dans l'amour et la protection de sa famille atypique et singulière.
Mais, elle est à cet âge où l'on quitte l'enfance et les émulations de l'adolescence malmènent. Elle ressent des sentiments confus pour Tôru, son frère et cousin. Il vit loin maintenant. Cette distance provoque chez elle une tristesse profonde.

Dans son quotidien, elle a l'opportunité de suivre un stage de Kintsugi. C'est un art ancestral japonais qui permet de réparer des céramiques brisées avec de la laque Urushi et de la poudre d'or. On l'appelle aussi l'art de la résilience.

Suzuko va t-elle trouver l'apaisement et sa voie grâce à cet art ? Parce que c'est elle, la clochette sans battant. le cycle s'achève avec elle.

J'ai aimé chaque membre de la famille niré. Avec son écriture épurée et sa délicatesse, Aki Shimazaki leur fait traverser les épreuves de la vie de notre époque.
C'est toujours un rendez-vous de mai … on cultive sa patience.
J'ai commencé ce cycle avec Suzuran, à la sortie du confinement, en 2020. Je suis allée respirer le grand air des plages normandes.

Une autre famille et ses secrets va naître pour 2025.
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