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Critique de Christophe_bj


Suzuko, quinze ans, a perdu sa mère Kyôko juste après sa naissance. Elle a été adoptée par sa tante Anzu qui s'est remariée à son père après avoir divorcé de son premier mari. de cette première union était né un fils, Tôru, qui a maintenant vingt-six ans. Bien qu'ils aient été élevés comme frère et soeur, Suzuko est éperdument amoureuse de Tôru, qui a quitté la maison familiale pour aller faire ses études. ● Ce n'est qu'après avoir lu ce livre que je me suis aperçu qu'il était le tome final d'un cycle romanesque composé de cinq tomes. On peut donc le lire indépendamment des autres, même s'il est sans doute préférable de lire les quatre autres auparavant. ● le titre vient de l'arbre urushi qui produit la laque qu'on utilise dans l'art du kintsugi, cette façon d'assembler les morceaux de poteries cassées en accentuant les brisures avec de la poudre d'or. La mère adoptive de Suzuko fait de la poterie et elle-même s'inscrit à un cours de kintsugi. ● La prose d'Aki Shimazaki, qui écrit en français, est très (trop) simple, en même temps que le récit est lourdement métaphorique ; Suzuko se reconstruit à mesure qu'elle s'initie à l'art de recoller les morceaux ; elle recueille un oisillon à l'aile cassée qu'elle soigne et à qui elle apprend à parler comme si c'était un perroquet… ● Tout cela m'a semblé manquer de subtilité tout exhibant une délicatesse apparente. ● Il n'y a aucune profondeur dans les personnages, les dialogues sont étiques, les onomatopées « cui cui cui » de l'oisillon qui reviennent à plusieurs reprises ridicules. ● Malgré tout, force est de constater que l'ensemble dégage un certain charme, qui explique la note attribuée malgré les critiques exprimées…
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