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Critique de Bookycooky


Maimai, maimai,
Où vas-tu si lourdement ?
Que portes-tu dans ta maison si grande ?
Un chagrin ou un fardeau, ou bien les deux ?”

Maimai (escargot en japonais), naît avec sa coquille et la garde toute sa vie.
Si sa coquille est cassée, maimai se dessèche et meurt.
La coquille de Mitsuko, notre libraire / entraîneuse de bar, pour qui la connaisse des épisodes précédentes de la pentalogie de “L'ombre du chardon “, s'est cassée.
Tarô, son fils sourd-muet et sa mère sont désarmés face à cette mort prématurée,
« ...je me réveille souvent sur un oreiller mouillé de larmes. Je me répète: “Maman tu es bête....” ».
Quand à La Librairie Kitô ( prière en hiragana ) de Mitsuko, elle va devenir La Galerie Kitô et Tarô va rencontrer son premier amour d'enfance, portant prémonitoirement sur sa poitrine une broche en forme d'escargot, “mon coeur s'agite”.
Ai, ai, ai, les secrets, les secrets !...........

Chez Shimazaki, jusque dans la mort, tout est comme toujours, simple, net, doux et d'une sensibilité à fleur de peau. Les signes, les mots à double sens selon l'écriture, qui indiquent “une vie ailleurs”, font la richesse de ces textes à la prose si spartiate. Un monde où tout a un sens, une valeur. Un monde comme je l'aime. C'est d'ailleurs pourquoi j'aime tant ses livres.

“Chacun porte un fardeau.”

Merci infiniment Sabine pour ce beau livre touchant.
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