Je découvre l'écriture de
Mikaël Ollivier avec ce roman que m'ont gentiment envoyé les éditions
Thierry Magnier.
Merci à eux !
Moi-même cinéphile, j'ai adoré les citations, clins d'oeil et autres références au cinéma. La culture transmise par Nino à sa petite fille est un véritable bonheur à lire. Tout comme sa vision d'un art dont la raison d'être et l'économie sont fortement remises en question en ce moment.
Mais "
Premier rôle", c'est aussi de beaux portraits de femmes. Portrait d'une adolescente qui s'essaye à l'écriture (puisque ce texte est présenté comme sa première tentative d'écriture), de sa grand-mère qui l'a élevée malgréson besoin d'indépendance, et de sa mère qui a préféré vivre loin de toute entrave familiale.
Trois femmes aux visions de la vie très différentes, qui en viennent à cohabiter pendant le premier confinement. Car le covid tient une place prépondérante dans la dramaturgie de l'histoire.
La résolution peut d'ailleurs perturber, et je comprends tout à fait les lecteurs qu'elle a dérouté. Pour ma part, je l'ai trouvée émouvante et en adéquation avec le personnage de Nino, qui se bat jusqu'au bout pour sa liberté.
Un très joli roman sélectionné dans le cadre du Prix Vendredi. Je m'en vais à présent lire d'autres titres de cet auteur !
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