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EAN : 9791039204088
300 pages
Archipoche (06/06/2024)
4.15/5   169 notes
Résumé :
Depuis que je suis en âge de faire des projets d’avenir, environ mes douze ans, je n’ai eu qu’une idée en tête, quitter mon village natal Bourlotte-la-Grande. Une dénomination parfaitement mensongère. Je l’ai toujours su en mon for intérieur, je suis une fille de la ville. On peut dire, à presque trente ans, que mon objectif est atteint. J’ai un job que j’adore à Paris, un petit ami, Nathan, le père de mes futurs enfants même si lui l’ignore encore, et ma meilleure ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une lecture rapide, facile à comprendre et dépaysante pour les citadins. Ce roman feel good est parfait pour décompresser après des lectures difficiles, comme certains romans SFFF adultes.

Je trouve ces deux femmes touchantes, même si l'une manque peut-être de répartie. Léa se laisse trop faire, mais qui ne connaît pas quelqu'un comme elle dans son entourage ? Cette vulnérabilité la rend aussi plus humaine et attachante d'un côté.

Quant à l'ex-meilleur ami d'enfance, c'est une autre histoire... Je n'aimerais pas me retrouver face à quelqu'un avec qui tout s'est mal terminé. le dialogue entre eux est souvent complexe, ajoutant du réalisme aux relations.

C'est le premier roman que je lis de Charlotte Léman. La lecture est très fluide, avec de petites touches d'humour et des anecdotes sympas concernant diverses générations. Cela m'a rappelé quelques souvenirs, comme les gloss à la framboise au collège. Ces détails ajoutent une charmante authenticité en nous rappelant notre propre passé.

Ce n'est pas un texte riche en surprises, mais c'est agréable de voyager à côté des champs de maïs, entre l'instant présent et les souvenirs du passé ! On se laisse emporter par la douceur de l'air frais à la campagne et par la nostalgie des jours passés.

J'ai aimé le retour aux sources, le fait que les liens persistent même après avoir coupé les ponts, ainsi que les effets de la vieillesse sur nos corps et nos proches. Ces thèmes sont traités avec une délicatesse qui touche le coeur.

Mais surtout, j'aime beaucoup cette fin où Léa semble enfin s'être élevée et prête à se faire entendre en prenant les rênes de sa propre vie. Il n'est jamais trop tard pour le faire.
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Je qualifierais ce roman feel good de bluette, sans prise de tête !

Son charme repose essentiellement sur la plume remplie d'humour de Charlotte Leman.

J'ai beaucoup souri en lisant, j'ai pensé à mes années d'adolescente et aux amis d'enfance !

Mention spéciale pour Mamita 👵!
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Depuis que je suis en âge de faire des projets d'avenir, environ mes douze ans, je n'ai eu qu'une idée en tête, quitter mon village natal Bourlotte-la-Grande. Une dénomination parfaitement mensongère. Je l'ai toujours su en mon for intérieur, je suis une fille de la ville. On peut dire, à presque trente ans, que mon objectif est atteint. J'ai un job que j'adore à Paris, un petit ami, Nathan, le père de mes futurs enfants même si lui l'ignore encore, et ma meilleure amie, Marion, habite à quelques arrondissements seulement de chez moi. Ma vie rêvée. Ça, c'était jusqu'à cet appel de Lucille, ma grand-mère adorée. Elle s'est fracturé le poignet et m'a demandé de venir l'aider. Comment aurais-je pu refuser ? Petit détail, et non des moindres, elle habite à Bourlotte…
À peine arrivée sur place, je me souviens pourquoi j'ai toujours voulu quitter cet endroit : plus d'animaux que d'êtres humains au kilomètre carré, vie sociale inexistante et surveillance (trop) rapprochée. Impossible de faire un pas sans que la moitié du village soit au courant. Et, comme les choses peuvent toujours être pires, en me rendant à la ferme, je reçois une grosse cucurbitacée sur la tête. C'est une métaphore. Je me retrouve face à mon (ex) meilleur ami avec qui je suis en froid (polaire) depuis quinze ans. Je n'ai qu'une envie, repartir au plus vite…
Un bon roman feel good.
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Pour une fois, je suis d'accord avec l'étiquette "feel good" !
Voilà un roman qui fait du bien, qu'on lit avec sérénité, sans angoisse puisque la fin est prévisible !
Mais qu'importe !
J'ai eu un vrai coup de coeur pour les seniors qui habitent ce joli village de Bourlotte et surtout pour Mamita, une mami pétrie d'amour et de bonnes intentions.

L'humour est bien présent et certaines situations cocasses m'ont bien fait rire. Mais aussi une sorte de nostalgie , de tendresse en repensant à mes amitiés d'adolescente !

Bine entendu, l'auteure nous parle de solidarité, d'amour, d'amitié mais en profite pour dresser un portrait juste de certains milieux professionnels...
et , en même temps, un peu de promotion pour les commerces locaux et mettre à l'honneur les produits de nos jardins et de nos vergers, toujours savoureux et goûteux.
A lire au soleil, sur la terrasse et pourquoi pas lors d'un moment de déprime, de découragement ? Relaxation, détente, bien-être garantis !
Je termine par un joyeux cocorico en souvenir de Gustave, le coq un peu trop bavard et un tout petit bémol pour les soirées qui sont, à mon goût, un peu trop arrosées !
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🐓 Une envie de légèreté. Une couverture simple et jolie.
Voici le septième roman de Charlotte Léman.

🐓 Léa est une jeune femme passionnée par son boulot, amoureuse de Nathan et super copine de Marion.
Seulement Nathan est parti en vacances sans elle ! Marion, qui ne l'apprécie pas, ne se prive donc pas de lui envoyer quelques couteaux dans le dos durant son absence.
Léa devra se rendre auprès de sa grand-mère Lucille à Bourlotte-la-Grande, village de son enfance dont elle a quitté les lieux il y a plusieurs années avec un grand soulagement, car sa grand-mère se retrouve avec un poignet dans le plâtre.
Elle va y recroiser un ex-meilleur-ami dont l'attirance reste intacte malgré le temps qui a passé, 15 ans tout de même.

🐓 Pour moi, il ne vaut pas "Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée" car dans celui-ci tout est tellement prévisible. Je dirais même que tout est dans le titre. Toutefois, il se lit tellement facilement qu'avec ses 247 pages, on ne le voit pas passer. Malheureusement, il ne laissera pas non plus un grand souvenir dans ma mémoire.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jen suis convaincue, l'amour n'est pas dans le pré, il est quelque part dans l'abdomen.
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Soyons clair, je poursuis calmement, tu t’es lâchement approprié mon idée, il y a environ une dizaine d’échanges qui pourraient l’attester, celle d’une junior de surcroît. J’en ai donc déduit que, non seulement, tu manquais de talent pour ne pas avoir eu cette idée par toi-même mais également d’assurance pour te sentir menacé au point de me la voler. Et comme tu as été obligé de séduire la stagiaire pour arriver à tes fins, je suis arrivée à la conclusion que tu n’étais définitivement pas doué. Et pathétique aussi.
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C’est pire que ce que je pensais. Deux bagues sont effectivement à déplorer, j’ai en revanche gagné un morceau d’asperge, j’espère ne pas avoir trop souri pendant la deuxième moitié du dîner et je me retrouve avec un fil métallique qui se balade dans ma bouche. Si j’embrassais quelqu’un, je pourrais lui embrocher la langue, d’un autre côté la seule personne qui semble disposée à avoir des échanges salivaires avec moi étant Jean-Philippe, aucun risque d’homicide à l’appareil dentaire ce soir. Lorsque je suis de retour dans la salle, je remarque qu’une animation est en préparation. Je déteste les jeux de mariage, avec ma chance, ça tombe toujours sur moi.
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P165
Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus, me manquais beaucoup... Bref, tu as insisté pour rester le week-end chez ta grand-mère, je sentais que c'était une mauvaise idée...
Moi, je sens que ça va être de ma faute s'il s'est retrouvé à jouer au Lego avec Sandy, et on sait très bien quelle pièce il a voulu emboiter dans la dame.
Elle a insisté pour prendre un verre chez moi après le boulot...
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J’ai des papillons dans le ventre, comme chaque fois que je le vois. J’en suis convaincue, l’amour n’est pas dans le pré, il est quelque part dans l’abdomen.
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