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Critique de francoisdefabregues


On lit parfois ces noms sur les monuments aux morts, en essayant de leur imaginer un visage, de deviner des histoires et de se figurer quelle a put être leur fin. Hervé le Tellier décide de remonter le fil d'André Chaix, ce nom gravé sur le mur de sa nouvelle maison dans la Drôme.


Il fait le récit de la résistance anonyme. Il donne vie à l'armée des ombres. André Chaix est mort à 20 ans, à la tout fin de la guerre dans une escarmouche avec une armée allemande pourtant en déroute. Il avait une fiancée, des parents, un métier… Il était beau et beau parleur, il aimait la vie et son village de Dieulefit qui fut aussi un centre de refuge en plein coeur de la guerre.


Les digressions sont souvent passionnantes. On y découvre des expériences sociologiques inquiétantes. Ou comment les allemands ont pu tomber dans le piège nazi et pour certains devenir des monstres alors que rien ne les y prédisposait. On se replonge dans les affres de la collaboration et de l'antisémitisme de l'époque en France. On imagine ce qu'a pu être cette vie de résistants. On pleure sur ces massacres terribles et si souvent inutiles. 



C'est une lecture importante et parfois enthousiasmante mais aussi un peu éthérée. Il a une distance avec son sujet qui est juste et honnête mais qui parfois vient à l'encontre de l'aventure romanesque.
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