Swan Hill, tome 4 : Une chance à saisir

Une chance à saisir est le quatrième tome de la saga Swan Hill. Chaque opus est consacré à de nouveaux personnages intégrant la colonie.

Angleterre, 1870. A la mort de son mari violent, Jacinta demande assistance au cousin de ce dernier. Or, Gérald Blacklea est, lui aussi, un être abject. Pour protéger son fils, elle n'a qu'une issue : fuir en Australie-Occidentale et épouser un colon qu'elle ne connaît pas. Hélas, le danger la poursuit sur le bateau.

En effet, Bram Deagan, l'un des premiers colons de Swan Hill, incurable romantique, est parvenu à convaincre son ami Mitchell d'effectuer des démarches pour se marier. A cette époque, peu de femmes vivaient dans cet endroit isolé et certaines effectuaient la traversée pour trouver un mari. Comme de nombreux personnages de la série, souvent, elles fuyaient une menace, en Angleterre.

Eleanor, elle, effectue la traversée par amour. Désormais veuve, elle espère que Dougal, qu'elle a rencontré dans le tome précédent, ne l'a pas oubliée. Elle est accompagnée de Quentin. Ce notaire est un ami d'Adam et d'Harriet, présentés dans Au bout du rêve. Tous deux offrent leur protection à Jacinta et à son fils, Ben. Hélas, leur ennemi est déterminé et dangereux.

Comme dans les tomes précédents, le récit alterne entre le quotidien des habitants de Swan Hill et le périple maritime des nouveaux exilés. Anna Jacobs insère, subtilement, des informations sur les premiers colons. Des passerelles relient les différents livres de la saga et ceux des autres séries. C'est très discret. Je me suis souvenue de certains personnages en lisant mes anciennes chroniques. Certains d'entre eux m'avaient marquée et j'étais ravie de découvrir la suite de leur histoire. J'ai apprécié qu'Anna Jacobs rappelle les éléments essentiels de leur passé. J'aime cette sensation de retrouver des proches qui m'ont manqué.

J'ai été très touchée par le destin de Jacinta. Cible de la folie et de l'égoïsme de Gérald Blacklea, elle se montre extrêmement courageuse pour préserver son enfant et lui offrir, enfin, le bonheur. Comme une louve, elle veille sur lui et envisage toutes les possibilités pour le mettre à l'abri. A travers elle, l'auteure traite une thématique présente dans tous ses romans : la condition féminine. Elle montre aussi le pouvoir de la solidarité, de la magie des rencontres et de celui de l'amitié. Elle mêle le romanesque, les éléments tragiques, l'évasion, l'enracinement sur une nouvelle terre, la fuite et l'espoir d'une vie meilleure, les décisions périlleuses imposées par les épreuves et la douceur des sentiments.

J'ai eu un immense coup de coeur pour Une chance à saisir. Il confirme qu'Anna Jacobs est une de mes auteures préférées de sagas romanesques, aux côtés de Kate McAlistair et de Tamara McKinley.

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Nous sommes déjà au quatrième roman de la saga Swan Hill, série que j'apprécie beaucoup, tout comme les autres oeuvres de l'autrice : la trilogie Cassandra et Les Pionnières, ayant une affection toute particulière pour cette dernière.

Cette fois, plus de lien avec la trilogie Cassandra (ces deux sagas n'ont aucun lien a priori avec Les Pionnières). Plus de mentions des personnages rencontrés, on se concentre vraiment sur les personnages propres à Swan Hill et cela ne change rien en réalité. Swan Hill s'émancipe et ce n'est pas plus mal.

Quel plaisir de retrouver les personnages rencontrés au gré des tomes et de découvrir les petits nouveaux. La force de cette saga est sans nul doute les liens qui se forgent entre les personnages : des liens d'amitié et des liens familiaux, de sang ou non. Sans compter toutes les intrigues se rejoignent à un moment ou à un autre. le terme de fresque familiale n'en est que plus avérée. Il s'en dégage tellement de bonnes ondes, de l'empathie, de la compassion... on ne peut que se sentir bien avec les personnages et détester au plus haut point ceux qui leur mettent des bâtons dans les roues. Comme toujours, il y a pléthore de personnages, on découvre leurs hauts et leurs bas. Étonnamment, nous avons aussi les points de vue des personnages "de mauvaise foi" et des quelques alliés inattendus.

Nous apprenons que Bram et Isabella ont des difficultés financières avec leur entreprise, qu'ils ont peut-être eu tort de trop se diversifier et d'investir. Mitchell cherche une épouse et une mère de substitution pour lui et son fils Christopher. Quentin, homme de loi, quitte l'Angleterre pour aller retrouver sa grande amie Harriet en Australie afin de l'épouser. Eleanor, personnage rencontrée dans le précédent tome, est enfin libérée du joug de son époux et décide de rejoindre le capitaine Dougal en Australie, car elle avait développé des sentiments pour lui et elle fut le coup de coeur absolu de ce monsieur. Jacinta et son fils Ben tentent d'échapper à un parent richissime et mal intentionné qui envoie un homme de main à leurs trousses jusqu'en Australie et elle va rencontrer Mitchell en vue d'un mariage arrangé. Nous avons également le point de vue d'Alf, l'homme envoyé pour faire disparaître la mère et kidnapper l'enfant, mais ce dernier a quelques scrupules.

Le voyage et l'évasion étaient au rendez-vous. Entre Angleterre, voyage sur l'océan et Australie. Anna Jacobs séduit par sa plume si simple et agréable, d'une fluidité sans nom. Cela se déguste en un rien de temps tellement il est difficile de lâcher le roman.

En bref, une très bonne lecture mais petite préférence pour le tome précédent qui m'avait beaucoup plus transportée. C'est toujours un plaisir de lire un roman d'Anna Jacobs tellement cela fait du bien au moral. Au vu du final, je ne pense pas me montrer en m'avançant à dire qu'il y aura une suite. Suite que j'ai bien hâte de lire !

L'auteure m'ayant convaincu avec sa série, Les Pionnières, alliant aventures et passions, j'ai eu plus qu'envie de découvrir une autre de ses oeuvre en me lançant dans le dernier volet paru de Swan Hill, semblant se lire indépendamment des autres tomes. de mon côté, je n'ai nullement été gêné dans ma lecture qui s'est dévoilée divertissante et a su répondre à mes attentes.

Pourtant, il est vrai que le ton dévoilé m'a semblé davantage plus grave et sombre que ce que je connaissais de la plume d'Anna Jacobs et cela m'a permis de découvrir une nouvelle facette de son style se révélant toujours aussi fluide et facile d'accès. Cette dernière narre un récit des plus immersif et, même si je ne me suis pas autant évadé que précédemment, j'ai été sensible à l'intrigue générale, porté par l'idée de ce que peut offrir une seconde chance et que j'ai trouvé fort séduisante. Ainsi, les voyages opérés et les contrées dessinées m'ont plus que ravivé et j'avoue que je n'aurais pas été contre quelques chapitres en plus tant les idées rythmant cette aventure se suivent sans parfois me laisser le temps de me poser et de me nourrir des émotions dévoilées. En ce sens et étonnamment, j'admets que sa prose m'a ainsi semblé bien moins fine et poétique que celle de sa précédente série et sans quelques recherches, il est vrai que je pensais cet écrit plus ancien que son prédécesseur.

Pourtant et grâce à ses attachants personnages, l'auteure offre une nouvelle fois une délicieuse représentation de la société d'autan que j'ai adoré découvrir malgré la noirceur et la dureté de certains protagonistes. Il est vrai que certains très de caractères peuvent alors sembler assez caricaturaux et manichéens mais pour le reste, j'ai fortement apprécié les portraits esquissés faisant figure d'une douce et délicieuse rencontre. Une douceur qui colle parfaitement à la saison ainsi qu'aux caractères parfois intrépides et fougueux de Jacinta et Elaonor, ce tendre et aimant tandem qui chercheront à trouver l'amour auprès des célibataires Dougal et Mitchell. Naturellement, j'ai fortement apprécié les voir s'apprivoiser les uns des autres tout comme j'ai aimé découvrir la colonie établie et les protagonistes emblématiques de ces terres sauvages dont les origines me laissent songeur et me donnent envie de découvrir les précédents chapitres.

C'est pourquoi et bien que légèrement moins saisissante et propice à l'évasion, j'ai apprécié découvrir les contrées peuplées de touchants et tendres personnages comme sait les dessiner Anna Jacobs. C'est pourquoi, je ressors satisfait de mon incursion dans son univers quand bien même ce dernier m'a parfois semblé bien moins développé. Pour autant et idéale en bords de mer, cette lecture est parfaite pour la saison.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion de mon partenariat avec les Editions de L'Archipel.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Shiny Summer Challenge – 2023 : Menu Eté ensoleillé – Catégorie Un transat et un livre.
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Jacinta est enfin veuve, libérée d'un joug brutal. Sans argent et sans famille, elle espère trouver un abri auprès du cousin de son défunt mari, pour elle et son fils. Il en sera bien autrement.

Eleanor attend la mort de son mari. Lorsque celle-ci arrive, elle prend la décision de voir si le capitaine du navire qu'elle a rencontré pendant leur périple de l'Australie à l'Angleterre avait de réels sentiments, aussi présents que les siens envers lui.

Un concours de circonstances, les deux jeunes femmes vont embarquer sur le même navire, en direction de l'Australie.

Qu'est-ce qui les attend au bout de leur périple?

J'avais un peu peur d'entamer cette lecture. En effet, il s'agit là du quatrième tome de la saga, et je n'ai pas lu les trois premiers.

Heureusement, nous rencontrons de nouveaux personnages qui viennent à la rencontre d'autres qui étaient déjà présents dès le début de la saga. du coup, je n'ai pas eu trop de mal à entrer dans l'histoire. Et il faut bien dire que l'auteure a parsemé le récit de petits repères concernant les protaganistes déjà présentés avant.

Jacintha et Eleanor ont un peu le même parcours, mais n'ont pas les mêmes caractères. Elles sont par contre dotées toutes les deux de qualités appréciables, que l'auteure sait nous présenter de la meilleure manière.

L'histoire et la destination sont intéressantes, et j'aime toujours ce style d'aventures. Pour autant, j'ai trouvé le scénario un peu faible. En effet, les éléments sont plutôt caricaturés: des méchants très méchants, des gentils peut-être trop gentils, des happy ends prévisibles pratiquement dès le départ. J'ai trouvé tout ça un peu cousu de fil blanc, si je peux m'exprimer ainsi.

Malgré tout, ça reste plaisant à lire, et le dépaysement est au rendez-vous.
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Le quatrième tome de la saga Swan Hill, et toujours autant de plaisir.
Sans oublier la série Cassandra qui l'a précédée, car nous retrouvons des personnages et des lieux communs aux deux.

Nous découvrons bien entendu ici de nouveaux personnages. Notamment Jacinta, qui, après le décès d'un mari qui l'a faite beaucoup souffrir, doit fuir au loin pour sauver son fils d'un dangereux membre de sa famille. Qui ne se privera pas de les faire poursuivre au-delà des mers.
On rencontrera aussi un tueur au coeur un peu trop tendre. Et revoilà Eleanor, qui va une fois de plus refaire le long trajet vers l'Australie, sans être bien sûre de ce qui l'attend au bout cette fois.
Et même l'adorable notaire, Quentin Saxby, suit enfin les élans de son coeur, qui l'amènent au loin ! tout en aidant tous ceux qui en ont besoin.
La communauté de Swan River, à présent Australie-Occidentale, s'étoffe peu à peu, mais Bram en est toujours le pilier, à la fois énergique et bienveillant.

Il avait été question à plusieurs reprises des hommes qui demandent à leur famille ou proches restés au Royaume-Uni de leur choisir et envoyer une épouse, les femmes disponibles étant rares ici.
Cette fois, nous allons côtoyer de près un couple ainsi formé. La timidité, les réticences à s'engager sans se connaître, l'espoir d'avoir enfin trouvé quelqu'un sur qui s'appuyer, ou au moins avec qui pouvoir faire un bout de chemin de façon apaisée. C'est émouvant et très bien décrit. On a vraiment envie avec eux que ça "marche".

Aurons-nous le plaisir d'un cinquième tome ? Livia y trouvera-t-elle enfin le bonheur ?
Je ne me lasse pas de cette série. Ça fait tellement du bien de savoir que tout finira pour le mieux malgré les difficultés.

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