Larivière (Editions) [corriger]

Je relis souvent ce livre. Une biographie du groupe de Carlos Santana de la fin des années 60 jusqu'à la fin des années 90. Les illustrations sont magnifiques, il y a véritablement le désir d'avoir créé un bel objet sans que le contenu en pâtisse (ce qui est assez rare). Les plus grandes qualités de Carlos Santana ? Comme Miles Davis, il a rapidement compris ce que les autres musiciens et les invités de session pouvaient apporter à sa musique. Malheureusement , et ça ce voit au fur et à mesure des pochettes d'albums, on décidera de mettre sa personne (et son ego ?) de plus en plus en avant. Carlos Santana peut paraître également aussi bête que ses pieds à travers les citations oiseuses de son guru qu'il a un moment répété en boucle. Mais derrière cette naïveté religieuse, qui en a agacé plus d'un, se cache un grande sincérité et j'imagine une grande générosité. Je reviens souvent à cette superbe biographie pour relire des détails qui m'avaient échappé. Et vous n'allez pas me croire, même si l'auteur Christophe Delbrouck qualifie les albums de "Inner secret" (1978) et de "Marathon" (1979) comme des naufrages musicaux, il m'arrive, à l'occasion de les sortir du lot pour les écouter longuement. Allez comprendre...

Ce livre de dessins semble très confidentiel à en juger par le fait que je sois le premier à en parler céans depuis sa parution datant de plus de 15 ans si j'en crois le copyright.

Rien d'étonnant dans le sens où, en le lisant, je me suis dit que c'est vraiment un livre écrit par des motards pour des motard. (Ou pour UN motard, si je suis le seul heureux possesseur de cet ouvrage, ce qui me semble quand même fort improbable).

Le fameux esprit motard est effectivement présent à toute les pages et c'est tant mieux pour les intéressés, tant pis pour les autres qui de toutes façons ne le liront probablement pas.

Ce n'est pas de la bande dessinées, davantage du dessin de presse (spécialisée puisque les auteurs contribuent ou ont contribué à Moto Revue), très politiquement incorrect et à l'humour parfois graveleux mais qui tape souvent (presque toujours autrement dit) là où ça fait mal avec une extrême justesse.

Âmes insensibles à l'ironie et à l'humour caustique, caisseux ignorants de la valeur du second degré, passez votre chemin, mais pas trop vite au risque de vous faire flasher.

Je connaissais de Charles Augustus Lindberg que la disparition de son premier enfant mentionné dans le roman de James Patterson "Le masque de l'Araignée. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il avait eu une enfance difficile presque froide avec son père un britannique. Aussi, qu'il a été le premier pilote à traversée l'Atlantique sans interruption. Plus tard, il aidera la compagnie Pan Am et une multitude d'autres compagnie ou société qui se rapporte à l'aviation. On apprend dans ses pages, qu'il n'aimait les journalistes comme il venu célèbre trop tôt. Son manque de culture, sa timidité et la recherche constante l'on suivit toute sa vie. C'est à la fin de vous aurez tout un putch qui va en surprendre plus d'un moi y compris. Mais il restera dans nos mémoire comme étant l'Aigle solitaire du Spirit of Saint-Louis.