Je me souviens des sorties de classe du vendredi ; à peine avais-je quitté l’école que je voulais courir jusque chez moi pour être SÛR de ne pas manquer mon épisode. Goûter avalé en quatrième vitesse, devoirs faits au mieux pour ne pas risquer de devoir les refaire à l’heure fatidique et, enfin, enfoncé dans le fauteuil de mes grands-parents (qui, eux, avaient une télé couleur !) j’étais devant le rêve incarné… Je sentais mon cœur battre en voyant le Golgoth apparaître, je frémissais de pouvoir voler dans un robot géant, j’étais (vraiment) terrifié devant Minas sortant du visage de Minos, et j’en pinçais un peu, je l’avoue, pour Phénicia.