Valeria Guffanti

Iran, de nos jours. Une famille se déchire suite à la mort de la mère qui a légué à ses enfants un héritage secret dont personne n'avait jamais eu connaissance : un terrain de quelques hectares à deux heures de route de leur ville. Les deux frères jalousent leur soeur qui selon eux a hérité de la meilleure partie du terrain. Le père est blasé par l'attitude de ses enfants, il n'en peut plus puisque même lors de son anniversaire ses enfants ne sont pas fichus de s'entendre.



Les dessins rappellent certaines bd humoristiques avec des personnages aux traits très expressifs. D'ailleurs ici le sujet traité est lourd mais amené tout en douceur et de manière très colorée. Au final, j'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie des protagonistes, une lecture positive malgré la zizanie semée par l'héritage maternel.



Une histoire universelle qui aurait pu se dérouler dans n'importe quel pays du monde.

En Perse, Azizam signifie « ma chère ». A la mort de sa femme, Amir et ses trois enfants : Shirin, Reza et Mohammad découvrent que celle-ci a légué un véritable trésor dont nul n’avait connaissance : un terrain agricole de trois hectares.



Si les garçons héritent de la plus grosse part du gâteau, comme le veut la loi iranienne, Shirin découvre quant à elle que sa part contient un trésor inestimable : un noyer.



Une fable amère et comique, au dessin semi-réaliste attachant et une héroiïne qui n'hésite pas à se rebeller contre les traditions et sa famille. Azizam est une histoire de famille qui touche à l'universel sous fond de comédie à l'italienne un peu comédie piquante, et en même temps un portrait réaliste de l’Iran d’aujourd’hui porté par les très kolies aquarelles de Valeria Guffanti.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Retour sur une BD sortie en début d'année et que je n'ai étonnement pas vu passer sur les réseaux sociaux. Pourtant, même si les personnages principaux sont iraniens, la thématique abordée est universelle.

Le récit débute avec le décès de la matriarche. S'en suit la visite chez le notaire où la famille apprend avec que la défunte possédait un terrain agricole de trois hectares, le tout revient au père de famille mais il est bien formulé qu'à sa mort les trois enfants recevront chacun leur part comme défini par leur mère. Et là, c'est le drame car chacun veut la meilleure part. On suit au cour de la BD le déchirement familial, les bassesses que chacun est prêt à faire pour arriver à ses fins.



Cette histoire m'a fait mal au cœur, je trouve ça triste d'en arriver là suite à un héritage. J'ai beaucoup eu de peine pour le père de famille qui voit sa famille se déchirer et est impuissant face à cette situation. L'aberration de ces comportements ressort bien.



J'ai beaucoup apprécié le final qui réussit à finir à la fois sur une note triste et sur une note joyeuse. J'ai également beaucoup apprécié les illustrations. J'espère que cette BD aura davantage de visibilité car elle le mérite.

Une famille de Téhéran se déchire autour d'un héritage inespéré. Jeu de massacre d'un duo d'autrice qui signe une comédie sarcastique assez universelle.
Lien : https://www.actuabd.com/Aziz..