AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Natsu Hyuuga (1244)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

Premier manga pour moi, et c'est un succès.



Ca fait longtemps que je me dis qu'il faut que je me lance dans ce genre que je ne connais absolument pas.

Je me suis tournée vers celui-ci car je l'ai vu passé très souvent sur Instagram avec des avis élogieux ; et je comprends.



Il s'agit donc de l'histoire de Mao Mao enlevée afin d'être servante au palais impérial parmi les concubines de l'empereur. Elle était auparavant formée par un apothicaire. Exercer son métier lui manque. C'est alors qu'une "malédiction" s'abat sur tous les enfants de l'empereur. Mao Mao va donc, malgré elle, enquêter sur cette affaire - tout en faisant attention à un certain Jinshi qui montre un peu trop d'attentions à son égard.



Vous l'aurez compris, nous sommes donc sur un enquête, un complot et c'était bien ! On est pris au piège par l'investigation et surtout les dessins ! Les pages se tournent à une allure folle.



Gros point négatif pour moi vis à vis de tous les mangas voire aussi toutes les bandes-dessinées (on met tout le monde dans le même panier, ça c'est fait!) : ça se dévore en 1 heure ou 2!

Après avoir lu ce premier tome, j'avais besoin d'engloutir le second (que je n'ai pas), un peu comme du chocolat : quand on commence, on ne s'arrête plus.

Mémo à moi-même : pour le prochain tome des Carnets de l'Apothicaire, il faut que je pense à le savourer...
Commenter  J’apprécie          733
Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

J’ai vraiment mais alors vraiment beaucoup aimé ce premier tome des Carnets de l'apothicaire. Je sais que tout le monde en parle, et en bien depuis sa sortie, et le manga me faisait de l’œil mais je n’étais pas encore décidée à franchir le pas. Après avoir fini The Witch and the beast, je voulais me lancer dans quelque chose de totalement différent, et ce fut totalement le cas.



Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant Les carnets de l'apothicaire. Je savais que l’on suivait une jeune femme douée pour les potions, poisons, remèdes au sein de la cour impériale, mais sinon, rien de plus. Et je ne m’attendais pas à ce ton plutôt léger et drôle. J’espère que cette ambiance perdurera car c’est indéniable un atout de poids pour moi. Entre le fait que Mao Mao se moque bien de toutes les futilités qui l’entourent et son obsession pour ses expériences, Jinshi qui manigance à tout va et ne peut pas résister aux regards dégoutés de notre héroïne, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire durant toute ma lecture. Et cela fait un bien fou.



J’aime aussi la bienveillance du groupe dans lequel Mao Mao a atterri. Alors que l’on se retrouve avec l’une des concubines préférées de l’empereur, j’avais un peu peur de tomber dans un milieu où les jeunes femmes allaient se tirer dans les pattes ou se montrer mesquines, mais il n’en est rien. Et là encore, je trouve cela aussi rafraîchissant qu’adorable. Et j’ai l’impression aussi que notre jeune héroïne pourra s’épanouir tout en apprenant énormément, et j’ai hâte.



D’ailleurs, parlons un peu de notre héroïne. Je l’adore. Mao Mao sort carrément des sentiers battus. Elle est un peu une nerd bien avant l’heure. Drôle à ses dépens, intelligente, observatrice, elle ne se laisse pas démonter et a un côté pas rentre dedans non… disons qu’elle fait attention à ne pas faire de vague, mais son naturel revient vite au gallot et elle est naturelle. Encore une fois, c’est rafraîchissant.



Pour ce qui est de l’histoire, pour l’instant je pense que les mangakas ont voulu poser les bases. Avec quelques petites aventures, on apprend à connaître les différents personnages, l’environnement particulier dans lequel ils se trouvent, et aussi la place que va prendre Mao Mao. C’est très bien fait, surtout qu’entre l’ambiance et les différents événements, on se prend au jeu rapidement.



Le premier tome des Carnets de l'apothicaire a donc su totalement me convaincre. J’avais une petite appréhension car je suis toujours prudente avec les œuvres qui cartonnent sur la toile, mais là, j’avoue que ce n’est pas volé du tout. Vivement la suite.

Commenter  J’apprécie          432
Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

C'est la couverture, le titre énigmatique mais aussi la popularité grandissante de ce manga qui m'ont donné envie de le lire... Je l'ai donc emprunté à la bibliothèque sans vraiment savoir de quoi il en retournait.



L'histoire, c'est celle de Mao Mao, une jeune fille de 17 ans, initialement formée pour être apothicaire. Seulement, elle a été enlevée et doit maintenant travailler comme servante au palais. Alors qu'elle essaie de se fondre dans la masse, elle se retrouve obligée d'agir lorsque les princes nouveaux-nés meurent les uns après les autres... Elle est alors promue goûteuse d'une des favorites de l'empereur par le mystérieux Jinshi...



Je ne m'attendais pas à lire une intrigue aussi complète et complexe, pensant le livre destiné à un public un peu plus jeune. J'ai beaucoup aimé suivre Mao Mao dans ses mésaventures et ses enquêtes au sein de ce palais où les faux-semblants règnent.



Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Jinshi et sa façon intolérable de se comporter avec Mao Mao, mais je dois bien avouer que j'ai envie d'en savoir plus sur lui et sur ce qu'il recherche !



Je ne m'attendais pas à apprécier autant cette lecture : l'histoire est prenante et intéressante et les illustrations sont chouettes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi emballée par une série de mangas ! Je suis assez impatiente de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          420
Les Carnets de l'apothicaire, tome 7

Enfin le retour à la normale que j'attendais depuis un petit moment déjà. Je n'ai rien contre les enquêtes, vraiment, mais j'avoue que les intrigues internes et les manigances politiques m'intéressent beaucoup plus. Alors que d'habitude, dans mes lectures, c'est plutôt l'inverse, mais ici dans Les carnets de l'apothicaire, l'univers est tellement complexe et intéressant que je préfère quand les mangakas s'y consacrent. Après, je comprends tout à fait que le passage à la cour extérieure était utile pour la suite des intrigues et j'ai hâte de voir où cela va nous mener.



Un peu sur ma faim avec la fin de l'histoire concernant la tentative d'assassinat envers Jinshi. C'est chouette d'avoir eu une conclusion digne de ce nom avec des explications, mais il y a tout de même un côté d'inachevé. De quoi laisser ouvert cette intrigue, ce qui d'un point de vue stratégique est pas mal du tout, si à un moment donné les auteurs reprennent le fil de cette histoire. S'il n'en est rien... j'avoue que je serai un peu déçue, même si je m'en remettrais. J'ai plutôt confiance, donc j'attends de voir.



La suite est consacrée au retour de Mao Mao à la cour intérieure, pour mon plus grand plaisir. Revoir toutes ces femmes, retrouver cette ambiance bienveillante et voir un peu plus de monde est très plaisant, et je ne cache pas que j'espère que cela perdurera. Il n'y a pas vraiment d'histoires à gros enjeux, mais franchement, je n'ai pas goûté mon plaisir de revoir tout ce petit monde. Mao Mao retrouve vite ses marques, on nous donne les derniers potins, on en apprend un peu sur les concubines et l'empereur, sur les dernières coutumes... C'est fort sympathique. J'avoue avoir beaucoup ri sur le moment où Lihaku essaye de voir avec Mao Mao commence il pourrait racheter Pailin, dont il est follement amoureux. Ces deux-là ne doivent pas rester ensemble sinon, tout part en cacahuètes, mais j'adore cette amitié. Entre la naïveté et la gentillesse de Lihaku, et le naturel de Mao Mao, cela donne toujours quelque chose d'adorable. Et puis, je trouve chouette qu'elle parvienne à se former un cercle de confiance. D'un point de vue stratégique, c'est l'idéal vu sa situation, mais le fait qu'elle ne soit pas seule et qu'elle ait des soutiens est rassurant, surtout qu'elle y parvient en restant elle-même.



Alors oui, il ne se passe pas forcément grand-chose dans ce tome des Carnets de l'apothicaire, surtout en comparaison du précédent, mais pour ma part, j'y ai trouvé mon compte. J'aime vraiment ces petits moments de la vie quotidienne sans manigance. Je ne dis pas que sur le long terme, ça serait jouable mais de temps en temps, c'est agréable.
Commenter  J’apprécie          410
Les carnets de l'apothicaire, tome 1 (roman)

J'ai adoré cette lecture !



Connaissant le manga, dont j'ai lu déjà 7 tomes, j'appréhendais un peu le déroulé de la version "roman".



Mais mes craintes se sont vite évaporées car j'ai retrouvé l'ambiance des tomes lus et j'ai vraiment apprécié les descriptions, la narration et les illustrations glissées ci et là dans ce premier tome.



Certes, le roman ne nous en apprends pas plus de l'histoire qui est vraiment fidèle au manga (et inversement). Mais la plume de l'auteure est vraiment belle et j'avais l'impression de voir le manga se dérouler sous mes yeux.



Une très bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          401
Les Carnets de l'apothicaire, tome 5

Changement de décor pour Mao Mao qui travaille maintenant sous les ordres de Jinshi à la cour extérieure. J’avoue que je ne sais pas trop si j’apprécie ce changement ou pas… J’aimais beaucoup les concubines et j’espère vraiment qu’on les reverra souvent, même si pour l’instant j’ai l’impression que les mangakas se tournent vers un autre angle pour l’intrigue.



En plus du changement de décor, les enquêtes sont aussi différentes. On s’éloigne doucement du côté médecin pour se focaliser sur le sens de l’observation et l’intelligence de Mao Mao. Ce n’est pas pour me déplaire, et on a toujours des insinuations liées aux rêves d’expérience de notre jeune héroïne. J’ai juste un peu peur du fait que Mao Mao soit de plus en plus mise sur le devant de la scène. Vu son statut, et même si elle ne demande rien, elle va finir par devenir une cible à un moment donné. Mais pour l’instant, il n’en est rien et elle poursuit sa petite vie.



Au niveau relationnel, nous sommes toujours face à un jeu de chat et de la souris entre Mao Mao et Jinshi. Cela donne encore des scènes drôles qui allègent indéniablement l’ambiance. Gaoshun se montre aussi très protecteur bien qu’il pourrait nouer une relation plus amicale encore avec la jeune apothicaire, enfin… pas quand Jinshi regarde car ce dernier se montre vite très jaloux. Il manque un peu l’ambiance féminine des premiers tomes par contre. C’est un nouvel univers pour Mao Mao et elle doit prendre ses marques, mais j’espère vraiment que dans les prochains tomes il y ait un peu moins de testostérone. Comme je le disais, les concubines me manquent… et l’arrivée de la remplaçante de Aduo est assez vite expédiée pour l’instant.



A voir donc comment cela va tourner pour la suite des Carnets de l’apothicaire. J’aime toujours autant le manga, mais j’avoue que les militaires et les politiciens m’attirent beaucoup moins, et le rapprochement entre Mao Mao et Jinshi ne semblent pas apporter plus que cela à l’ensemble. Je suis un peu frustrée, je l’avoue. Mais rien de très grave.
Commenter  J’apprécie          390
Les Carnets de l'apothicaire, tome 9

Sans surprise, encore un excellent tome pour cette neuvième aventure des Carnets de l’apothicaire. Avec un retour aux sources si je puis dire, car on est plus dans l’aspect médicinal, poison, maladie… que dans certains autres tomes. Ce qui me plait beaucoup, car c’est l’un des éléments que je trouvais très original en commençant le manga.



Le petit plus c’est que cela est couplé avec les intrigues du palais. On a donc autant l’esprit enquête que la découverte des connaissances de Mao Mao. Les deux combinés sont vraiment sympathiques, et même si Gyokuyô est menacée, revoir toutes les femmes du pavillon de jade est aussi un vrai plaisir. Je les aime d’amour, elles sont trop adorables, surtout avec notre héroïne.



Autre élément que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome des Carnets de l’apothicaire : la culture. C’est aussi quelque chose que l’on voit régulièrement dans le manga, mais ici, j’ai trouvé que c’était encore plus mis en avant. Entre les us et coutumes, la vie au palais, le vocabulaire, c’est un côté hyper intéressant du manga. J’apprécie aussi les libertés plus contemporaines qui se glissent dans l’histoire. Car oui, il faut trouver un équilibre.



L’évolution de Mao Mao fait aussi plaisir à voir. Elle a trouvé sa place, c’est indéniable, et elle s’est créé un cercle en qui elle peut avoir confiance. Elle n’hésite pas à aider ses consoeurs, elle a des petits gestes affectueux, elle apprend aussi de ses erreurs. Tout en gardant son côté psychopathe et drôle ! Il serait dommage que cet aspect de sa personnalité disparaisse. La confiance que Jinshi place en elle, est aussi très plaisante. Bien sûr on ne peut pas mettre de côté les sentiments du jeune homme envers notre héroïne, mais il la respecte vraiment, et n’hésite pas à aller vers elle-même pour des missions assez sensibles. Ou bien, comme ici, pour avoir un avis de quelqu’un du peuple. Son désir d’ouvrir une école fait chaud au cœur. Non seulement parce que cette idée vient de ses observations, mais aussi parce que l’on voit bien que c’est un homme qui fait attention aux autres. Et pour quelqu’un de son rang, c’est une excellente chose.



Une nouvelle servante commence aussi à prendre plus de place dans le cercle de Mao Mao, et j’adore leur dynamique. Moins sa passion pour les insectes, moi qui ne les aime pas du tout, mais je trouve que l’idée est excellente surtout vu la passion de Mao Mao. Les deux jeunes femmes sont complémentaires, et trouver quelqu’un d’aussi excentrique qu’elle promet d’excellentes choses par la suite. J’ai hâte de voir ce que cette nouvelle amitié va apporter.



Un tome encore très agréable à lire. Il donne l’impression de nous préparer à quelque chose de plus vaste et j’aime bien l’idée. J’espère ne pas me tromper mais dans tous les cas, la suite ne devrait pas me déplaire, j’ai largement confiance.
Commenter  J’apprécie          380
Les Carnets de l'apothicaire, tome 7

J'ai passé un très bon moment avec le tome 7, même si le rythme ralentit un peu une fois l'attentat déjoué par Mao Mao qui, blessée, doit se reposer.



Ici, on en apprend un peu plus sur Gaoshun et Jishin (mais pas assez pour que le jeune homme ne reste pas un total mystère au comportement souvent ambigu).



Dans la deuxième partie, Mao Mao doit rassembler toutes ses ressources pour relever plusieurs défis : créer des roses bleues, battre Lacan (son père biologique) au xiangqi...



"Les carnets de l'apothicaire" me plaisent toujours autant, tant pour l'intrigue qui gagne en complexité que pour les dessins toujours aussi élégants et fins (et cette couverture toute en bleus...). Je vais de ce pas lire le tome suivant...

Commenter  J’apprécie          380
Les Carnets de l'apothicaire, tome 3

Un tome un petit peu différent des deux autres qui se consacrent plus à des enquêtes qu’à la vie de la cour. J’en suis pourtant friande mais pour le coup, je me suis rendue compte que c’était vraiment la vie quotidienne de Mao Mao en tant que dame de compagnie qui me plaisait le plus dans Les carnets de l’apothicaire. Attention, c’était encore un très bon tome, mais je n’y ai pas trouvé le même entrain.



La première partie est toujours consacrée à l’incident survenu lors de la fête en l’hommage des concubines et qui visait la plus jeune d’entre elles. On voit combien le sens de l’observation et de la déduction de Mao Mao sont assez impressionnants. Même si plus tard on voit qu’elle a encore des choses à apprendre, pour son âge, elle est déjà extraordinaire. Et elle devient un atout plus que majeur au sein de la cour, ce qui je l’espère lui rendra service plus tard.



La seconde partie est celle qui m’a le moins plu. Déjà parce que l’on sort de la cour intérieure, puis parce qu’on découvre où Mao Mao a grandi et je ne sais pas… il y avait comme une sorte de malaise. Ses « proches » ne me semblaient pas digne de confiance et donnaient plus l’impression de se servir d’elle. Cela n’a pas l’air de la tourmenter mais il est difficile de voir un personnage que l’on aime beaucoup ne pas être bien traité. Je ne sais pas si c’est un détail qui sera exploité par la suite, mais je n’ai pas vraiment hâte… L’enquête par contre était intéressante dans le sens où comme on lit les pensées de Mao Mao, on arrive à suivre son raisonnement et à comprendre pas mal de choses grâce à elle. Ça a un côté assez fascinant.



J’ai aussi beaucoup aimé l’attitude de Jinshi. Je pense que contrairement à ce que peut penser son garde du corps, il ne voit pas Mao Mao comme un jouet. Certes il la trouve fascinante car elle est totalement indifférente à ses charmes et que ses dons sont assez impressionnants, mais je commence à me demander s’il n’y a pas plus. Quand on voit l’attitude de Gyokuyo, franchement, cela va dans ce sens. J’adore voir la concubine rire de ce qu’elle comprend et qui échappe aux autres. Elle est adorable. Du coup, je ne sais pas si Les carnets de l’apothicaire se veut être une romance, d’un certain côté, mais j’espère que ça sera le cas. Je pense que cette relation pourrait être très intéressante, surtout si comme je le soupçonne Jinshi pourrait bien être le petit frère de l’empereur. De quoi causer des problèmes, mais des problèmes plus qu’alléchants.
Commenter  J’apprécie          360
Les Carnets de l'apothicaire, tome 11

Un tome vraiment très intéressant qui en dévoile beaucoup sur la famille impériale, mais en laissant encore quelques doutes, notamment en ce qui concerne Jinshi. J'ai aussi trouvé que l'histoire avait un petit quelque chose de plus sombre que d'habitude et que l'on commence à "menacer" certaines relations qui se sont formées... De quoi me mettre sur mes gardes et ne pas me sentir très à l'aise pour la suite. Et en même temps, c'est aussi une suite logique des choses. J'espère juste que les auteurs ne vont pas trop briser nos petits coeurs...



L'histoire du temple de l'avant dernier tome des Carnets de l'apothicaire nous amène doucement, et de façon ingénieuse à l'impératrice douairière. Comme elle a épousé l'ancien empereur à l'âge de 10 ans et eu son premier fils au même âge, c'est toujours un peu étrange de la voir car physiquement, au niveau de l'âge, elle ressemble beaucoup aux concubines. Difficile de se dire donc qu'elle est la mère du souverain vu qu'ils pourraient être frère et soeur. Mais cela montre aussi le côté sordide de l'époque et de la monarchie. Au fil de l'histoire, on arrive d'ailleurs à comprendre certains éléments. Ce ne sont pas des justifications, mais on arrive à voir l'histoire sous un autre angle qui rend le passé de cette famille plus facile à appréhender. Ça n'a rien de très joli, mais moi qui adore comprendre, j'ai été largement servi. Reste le mystère de Jinshi... Je suis perdue entre le fait qu'il est soit le frère cadet de l'empereur, soit son fils... Il y a trop de données qui vont dans les deux sens, et même si en soit, cela ne change pas grand-chose, j'aimerai vraiment que ce point soit, une bonne fois pour toute, éclairci.



Mao Mao continue ses petites enquêtes par ailleurs. On la voit un peu entre deux feux, car elle est de plus en plus sollicitée par d'autres personnages de haut rang, et cela peut apporter quelques tensions. On sent aussi que l'attention qu'elle suscite lui pèse un peu, et elle se montre parfois moins sûre d'elle. La voir un peu plus fragile ajoute une nouvelle facette à notre héroïne que j'aime beaucoup. Non pas que j’aime la voir démunie, loin de là, mais cela montre sa complexité, le fait aussi qu’elle a conscience de son entourage et que malgré ses airs et son intelligence, elle reste une adolescente comme les autres. Elle est plus abordable, en quelque sorte.



Même si j’ai vraiment apprécié cette lecture, la fin de ce tome m’a un peu refroidi. Les deux frères et leur mère se montrent courtois, très agréable, sans se montrer hautain envers Mao Mao, mais la discussion entre Jinshi et l’impératrice… Je ne sais pas, cela n’augure rien de bon pour la suite des Carnets de l’apothicaire, ou du coup, des « contrariétés », si je puis dire… Si jamais cela se produit, j’espère que les mangakas auront trouvé une pirouette qui me conviendra… parce que c’est la bienveillance globale du manga qui fait partie de ses atouts majeurs pour moi.
Commenter  J’apprécie          350
Les Carnets de l'apothicaire, tome 4

Pas de doute, je trouve que le manga est beaucoup plus captivant lorsqu’il reste dans la cour intérieure. Et j’ai vraiment apprécié ce quatrième tome des Carnets de l’apothicaire. D’autant plus que l’on reste sur une même intrigue durant pratiquement tout ce tome et que cela nous permet d’en apprendre vraiment beaucoup plus sur pas mal de personnages importants.



Bien qu’il y ait toujours des intrigues et que l’histoire ne nous épargne pas des exécutions ou des morts, il se dégage toujours autant une ambiance bienveillante. Je ne sais pas comment les mangakas y parviennent mais c’est très réussi, surtout que c’est quelque chose que j’apprécie énormément.



Après une petite pause, nous revenons à la tentative d’empoisonnement de Lishu, la plus jeune concubine de l’Empereur. Bien que le coupable ait été démasqué, Jinshi demande à Mao Mao de mener l’enquête pour être certain. Notre jeune héroïne se voit donc emmener au pavillon de Grenat. Bien que sa mission ne soit pas des plus joyeuses, j’ai cependant beaucoup aimé découvrir Aduo et sa cour. On apprend énormément de choses et certaines pièces du puzzle se mettent en place. Il est ainsi beaucoup plus aisé de comprendre des éléments assez mystérieux et on gagne en profondeur par rapport à l’univers. Que du bonus.



La « relation » entre Jinshi et Mao Mao continue d’évoluer doucement également. Il se repose beaucoup sur elle dès qu’il le peut, mais plus par confiance que par paresse. Et bien qu’il s’amuse à ses dépens, on voit bien qu’il y a quelque chose de plus. Gaoshun a beau croire que son maître voit notre héroïne comme un jouet, pour moi, c’est loin d’être le cas. Il s’amuse avec elle, comme je l’ai dit, ça oui, mais plus parce qu’il est intrigué et plus il la connaît plus, plus il a de l’affection pour elle. On voit d’ailleurs tout ce qu’il est prêt à faire pour elle à la fin de ce tome.



D’ailleurs en parlant de la fin, j’ai apprécié de voir que Mao Mao avait des proches qui tenaient aussi beaucoup à elle. Les trois courtisanes vedettes de la maison des plaisirs où elle était sont adorables avec elle, et les petits moments de tendresse que l’on voit donne le sourire. Encore une fois, beaucoup de bienveillance malgré certains éléments plus sombres.



Maintenant que des révélations plus que croustillantes ont été faites, j’avoue que je suis curieuse de voir où cela va nous mener. Parce que du point de vue politique… cela promet d’être explosif et pas dans le bon sens du terme. Mais je ne doute pas que les héros des Carnets de l’apothicaire seront faire face.

Commenter  J’apprécie          350
Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

Mao Mao, 17 ans, a été enlevée et est devenue servante à la Cour Intérieure du Palais impérial. Afin de ne pas se faire repérer, elle cache son instruction et ses talents d'apothicaire. Mais dans cette sorte de harem où les femmes sont destinées à donner des héritiers au trône, la concurrence, les complots et les coups bas entre les concubines peuvent atteindre des extrêmes. Et lorsque des nourrissons décèdent de mort suspecte, Mao Mao ne peut s'empêcher d' enquêter.



Adapté d'un roman, ce seinen historique nous entraîne au coeur du Japon impérial, dans le quartier ultra sécurisé des concubines de l'Empereur où seuls les Eunuques et hauts fonctionnaires mâles peuvent pénétrer. Conditions de vie des servantes, des dames de compagnie et des concubines, nous découvrons un lieu où tous les coups sont permis et où le talent de Mao Mao va être vite repéré par le troublant Jinshin, un personnage énigmatique que l'on a du mal à cerner.

Mais Mao Mao, personnage attachant, a un fort tempérament et est bien décidée à ne pas se laisser manipuler. Intrigues ou solidarité, les amitiés sont fragiles et on sent bien que notre petite apothicaire doit rester sur ses gardes.

Acclamée et primée au Japon, cette adaptation signée Itsuki Nanao donne parfaitement vie à la riche galerie de personnages de cet univers fascinant où l'on découvre également l'utilisation des plantes médicinales. Les dessins sont très beaux et les femmes, notamment, magnifiques. Histoire, intrigues, suspense, ce premier tome est très prometteur.
Commenter  J’apprécie          350
Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

Sorcières , wicca ont le vent en poupe à l'heure actuelle. Beaucoup férues de plantes et de potions s'adonnent à des préparations "magiques".

Avec "Les carnets de l'apothicaire" , nous partons dans le passé, dans une Chine impériale imaginée par Natsu Hyuuga.

Cette japonaise fascinée par l'histoire de l'Empire du Milieu a écrit ce roman qui a fait un tabac dès sa sortie.

Ici, nous avons une réécriture de cette light novel en un manga seinen grâce à Itsuki Nanao et la dessinatrice Nekokuraga.

Dans une cité impériale, Mao Mao va s'intégrer malgré elle dans le monde clos des concubines de l'empereur. Ses compétences de "guérisseuse" vont lui ouvrir des champs d'action inattendus. Mais il faudra rester prudente car Jinshi, haut-fonctionnaire de la cité tend des pièges à la jeune fille.

J'ai apprécié non seulement l'univers de la cité impériale avec ses jalousies entre concubines mais aussi le personnage manipulateur que représente Jinshi dont on ne connait pas les motivations de ses agissements.

Si "La nuit du sérail" de Michel De Grèce m'avait conquise avec les harems de l'empire ottoman, je ressens ici le même plaisir de lecture en m'immergeant dans ce monde féminin auprès d'une princesse chinoise, d'une jeune apothicaire futée et la cohorte des dames de compagnie.

Un manga intriguant avec des personnages énigmatiques.

La magie de la lecture a opéré.

Commenter  J’apprécie          351
Les Carnets de l'apothicaire, tome 8

Encore un excellent tome où l'on découvre les origines de Mao Mao.



Le tome 8 est toujours autant intéressant et j'aime encore plus découvrir Mao Mao, Jinshi et la petite princesse.



Je ne sais que rajouter, sauf que je ne suis jamais déçue avec ce manga.



J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
Commenter  J’apprécie          331
Les Carnets de l'apothicaire, tome 12

Changement total de décor avec ce douzième tome des Carnets de l'Apothicaire, et ce n'est pas pour me déplaire, alors que les filles ne sont pas là, ce qui est assez inhabituel pour moi, mais l'intrigue fait que c'est très prenant et il y a de petits éléments qui sont plus qu'intéressants, et qui je l'espère ne traineront pas en traitement par la suite.



La première petite aventure ne m'a pas plus passionné que cela. Je ne suis pas très fan des histoires de fantômes et puis on n'apprend pas grand-chose non plus. Cela tombe un petit peu comme un cheveu sur la soupe, mais je peux comprendre qu'elle ait été là pour combler un peu la suite et donner au lecteur un petit moment de tranche de vie classique avant de s'attaquer à un plus gros morceau. La dernière vignette reste extrêmement mignonne par contre.



Le reste du tome est par contre très intéressant pour différentes raisons. Déjà on sort du cadre du palais, de quoi donner un petit coup de neuf à l'environnement global de l'histoire. Le fait que le père de Lolan soit impliqué est aussi un fait à prendre en compte. La dernière concubine reste un mystère depuis son arrivée, et à chaque fois que l'on parle d'elle, il y a comme un air de suspicion à son égard. De quoi se poser pas mal de questions. On sait en plus que quelqu'un en veut à Jinshi, et le début de l'aventure laisse aussi sous-entendre que la partie de chasse est plutôt à risque. Donc une ambiance plutôt lourde et peu sereine. Mais c'est aussi ce que j'attendais car cela faisait un petit moment que cette intrigue était mise de côté. Ensuite, le fait que Jinshi ait demandé que Mao Mao les accompagne a un côté un peu suspect, dans le bon sens du terme. Et c'est là que j'attends les mangaka au tournant !



Globalement, je pense que nous en sommes aux prémices de cette histoire. Il se passe pas mal de choses mais on ne connait pas encore les tenants et les aboutissants. Et franchement, j'attends beaucoup de cette intrigue. Avec tout ce qu'on nous laisse miroiter j'espère que derrière, il y aura des révélations et un petit chambardement. Je ne me plains pas du manga, loin de là, mais j'avoue que comme il y a pas mal d'insinuations depuis le départ, j'aimerai que l'on avance à ce sujet. Sans compter, qu'il y a aussi la partie concernant Mao Mao et Jinshi. Trop de détails dans ce tome douze qui nous poussent à croire que le jeune frère de l'empereur a des sentiments pour notre héroïne. Sans compter le fameux passage avec une tension sexuelle à couper au couteau... J'ai envie de dire que ce n'est pas que mon petit cerveau qui imagine des choses. J'adorerai qu'il y ait une romance entre ces deux-là, et depuis le départ, on sent bien qu'il y a anguille sous roche. Déjà vu la position de Jinshi, ça ne pourra être qu'intéressant, et si on ajoute la personnalité de Mao Mao, je n'ose pas imaginer ce que ça pourrait donner ! Et j'espère que l'on ne nous fait pas miroiter quelque chose pour rien.



Petit mot sur deux animaux qui ont droit à une mise en avant que j’aie adoré : le petit chien de chasse dont s'occupe Lihaku. Absolument adorable à tout point de vue, et c'est là que je me rends compte que Les Carnets de l'apothicaire manque un peu d'animaux de compagnie... Et puis les grenouilles ! Tant de clins d'oeil dans tout le tome que j'ai trouvé très drôles ! Tout comme les métaphores de Mao Mao à ce sujet ! Moi j'adore.
Commenter  J’apprécie          330
Les Carnets de l'apothicaire, tome 2

Il va falloir que je ralentisse la cadence parce qu’à ce rythme-là, je vais finir les douze tomes en un rien de temps. J’adore. Et je me dis que c’est un peu improbable d’aimer autant Les carnets de l’apothicaire, mais je n’ai rien à redire. Mao Mao continue de me charmer par ses côtés flippants et touchants à la fois, l’ambiance est légère dans sa globalité mais on voit tout de même les intrigues qui s’hourdissent en secret, et les personnages secondaires sont aussi à la hauteur. Rien à redire.



J’ai particulièrement aimé la première partie, où Mao Mao se retrouve à devoir soigner Lifa, l’une des concubines de haut rang et rivale de Gyokuyo. Déjà parce que la situation est délicate à plusieurs niveaux, mais notre jeune héroïne ne se démonte pas. Elle monte même au créneau quand elle se rend compte que sa patiente est menacée, et c’est une facette que j’ai aimé découvrir chez elle. Mao Mao se montre ferme, méthodique, parfois peut-être un peu froide, mais elle cherche avant tout à guérir. Et la relation qui se noue avec Lifa est assez extraordinaire. Bien qu’elles ne seront jamais proches, il y a une intimité qui se dégage de cette première partie qui est très belle à voir.



La seconde partie est tout aussi bien, mais dans un autre registre. Disons qu’il y a plus d’humour et de joyeusetés, même si cela ne dure jamais très longtemps avec les intrigues de la cour. Mais c’était toujours aussi plaisant à voir. J’aime le côté un peu psychotique de Mao Mao. Elle fait peur, vraiment à certains moments, mais c’est un personnage caléidoscope, qui a tellement de facette qu’elle en devient fascinante. Et puis qu’elle est drôle malgré elle. Je l’adore, je vous l’ai déjà dit ?



L’ambiance est toujours aussi bienveillante globalement, et j’espère que cela perdurera. C’est toujours quelque chose qui me touche beaucoup et quand on voit ce qu’a vécu Mao Mao, on a envie qu’elle découvre la vie qu’elle est mérite de connaître. Gyokuyo et ses suivantes sont des amours et on ne pouvait pas rêver mieux pour notre jeune apothicaire. Je ne sais pas ce que le futur lui réservera mais j’espère qu’elle restera avec elles aussi longtemps que possible.



Ce deuxième tome des Carnets de l’apothicaire est encore un carton plein pour moi. Mao Mao retient de plus en plus l’attention de beaucoup de monde et je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Probablement les deux, mais cela promet pour la suite, c’est certain.

Commenter  J’apprécie          330
Les Carnets de l'apothicaire, tome 1

Ce premier tome des Carnets de l'Apothicaire m'a beaucoup plu, tant pour l'intrigue que pour les dessins aux traits fins qui restituent très bien les décors du palais, les tenues des concubines et de leur entourage, etc.

Mao Mao, l'héroïne, est attachante. Très jeune, constamment sur ses gardes pour survivre dans l'univers complexe du quartier des femmes du palais impérial, elle se laisse cependant vite emporter par son bon cœur et par l'enthousiasme lorsqu'il est question de son savoir d'apothicaire.

J'ai donc passé un très bon moment avec ce manga et j'ai bien l'intention de lire les tomes suivants (sauf que je ne les ai pas sous la main et qu'il va donc falloir attendre...).

Commenter  J’apprécie          330
Les Carnets de l'apothicaire, tome 10

Je me suis remise à la lecture des Carnets de l'apothicaire après une petite pause et je dois dire que c'était une bonne idée. Non pas que j'étais sur le point de faire une overdose, mais je commençais à sentir que je n'étais plus aussi enthousiaste qu'aux débuts. Bref, une pause bienvenue et une lecture où je me suis sentie bien plus emballée.



Depuis quelques tomes par contre, j'ai l'impression que les mangakas se sont mises d'accord pour couper les fins, juste avant la conclusion des aventures en cours. C'est frustrant, même si je comprends le procédé. Si nous étions dans un univers du genre thriller, je concevrais l’astuce, mais là même s'il y a des enquêtes, je ne pense pas qu'il y ait besoin d'appâter le chaland pour lire la suite. Si l’on n’a pas tous les tomes sous la main, je trouve aussi que cela casse la narration. Je ne suis pas du genre à relire une histoire donc je trouve cela dommage. Et ici, c'est encore le cas... Je me suis vraiment dit "sérieusement ? couper l'histoire pile à ce moment-là ? Pfff..." alors qu'en plus, il est facile de comprendre le raisonnement de Mao Mao, et pour ma part, il n'y a aucun suspens... Mais bon, il n'y a pas mort d'hommes, c'est certain, c'est juste que je n'aime pas ce procédé facile. Voilà, je me suis épanchée, passons au reste !



Sans surprise, le tome est encore une jolie réussite. On tourne toujours autour des anciennes intrigues sans réellement avoir de réponses, mais j'aime assez cette part de mystères. Cela nous pousse à réfléchir et à faire nous-même des suppositions et c'est plutôt chouette. Surtout que cela nous donne l'occasion de rester auprès des concubines, et vous savez que j'adore que Mao Mao reste ici plutôt que d'être dans la partie extérieure du palais. Petit bonus, on voit Lifa un peu plus. J'adore Gyokuyô, mais j'avoue que j'ai aussi un faible pour la pulpeuse concubine. Elle a ce côté doux et une prestance sans en faire de trop. Elle ferait une parfaite impératrice parce que l'on sent que c'est une fonction qui lui tient à coeur et qu'elle se soucie des autres. Et depuis que Mao Mao s’est occupée d’elle lorsqu’elle était malade, il y a un lien entre les deux jeunes femmes que j’aimerai voir perdurer.



L’alphabétisation des servantes fait encore partie de l’intrigue pour mon plus grand plaisir. On voit que nos héros, enfin Mao Mao et Jinshi, essayent de changer doucement certaines choses pour rendre la vie au sein du palais plus juste et équitable. Ils n’ont pas une grande marge de manœuvre, mais je pense que ce sont souvent les petites intentions qui ont le plus de poids. Voir ces jeunes filles désireuses d’apprendre et se donner du mal fait chaud au cœur, tout comme leur instituteur qui se montre patient et dévoué. En une seule vignette et sans texte les mangakas ont su faire ressortir toute la beauté de l’enseignement. Et j’ai trouvé cela magique car on sait tous que c’est la clé pour s’ouvrir un peu plus au monde. Et encore une fois, ce genre de petit, enfin grand changement, fait réellement plaisir à voir.



La fin met en avant une ancienne tradition et l’empereur fait de nouveau son apparition. C’est toujours un plaisir de le voir si abordable en un sens, surtout envers Mao Mao. Il est aussi curieux que Jinshi envers ce petit bout de femme, et je pense qu’il sait absolument tout ce qu’elle a fait pour ses proches depuis son arrivée. Il en devient moins un homme inaccessible, effrayant. En l’humanisant ainsi il y a une touche d’optimisme que j’apprécie énormément, car il ne faut pas se le cacher, les souverains, en règle générale, n’ont pas souvent le beau rôle, bien au contraire. Et moi, j’adore (au cas où vous ne l’auriez pas compris).



Un tome dix des Carnets de l’apothicaire encore une fois très agréable à lire. Moins tourné vers les dons de notre héroïne et plus vers la vie de tous les jours comparé au précédent, mais cela ne ternit pas du tout l’histoire bien au contraire. En développant leur univers, les auteures ouvrent encore plus notre monde et c’est aussi ce que je recherche.
Commenter  J’apprécie          320
Les Carnets de l'apothicaire, tome 10

Après avoir relu avec beaucoup de plaisir les premiers tomes de la série, je suis ravie de découvrir le dixième tome des Carnets de l'Apothicaire, un inédit pour moi...



Quel plaisir de retrouver tous les ingrédients de la série : quotidien à la cour intérieure, intrigues politiques et jeux de pouvoir, mystères à résoudre et surtout la personnalité haute en couleur de Mao Mao. Elle est toujours très sollicitée tant pour ses connaissances sur les plantes que pour son extraordinaire sens de la déduction, même si cela ne l'empêche de commettre des impairs dans ses relations avec son entourage.



J'aime toujours autant les dessins de Nekokurage, riches en détails avec des costumes très travaillés. La tenue de Mao Mao sur la couverture est très jolie mais peut-être un tout petit peu trop sophistiquée pour la jeune fille...



Le tome s'achève au milieu d'une enquête, alors que Mao Mao est sur le point de résoudre un mystère dont je pense avoir trouvé la clef. Je vérifierai cela la semaine prochaine avec le onzième tome...
Commenter  J’apprécie          320
Les Carnets de l'apothicaire, tome 3

J'ai beaucoup aimé le troisième tome des Carnets de l'Apothicaire dont l'intrigue reprend juste là où s'arrêtait le deuxième, pendant le banquet donné dans les jardins.



Plus tard, Mao Mao se débrouille pour passer quelques jours chez elle, dans la quartier des plaisirs, et elle a l'occasion de vérifier ce qu'elle pensait déjà : la cour intérieure et le quartier des plaisirs ont beaucoup de points communs, avec toutes ces femmes "cloîtrées" ensemble, les rivalités et les conspirations, et aussi les poisons... puisqu'elle doit encore une fois mettre en pratique ses talents d'apothicaires (avec l'aide de son père) pour sauver un couple d'amants.



Le récit évoque des situations complexes, voire dangereuses, mais le ton reste toujours assez léger, avec une héroïne très jeune qui se montre parfois naïve, mais reste toujours sur ses gardes, surtout avec le très ambigu Jinshi, consciente des dangers omniprésents.



J'ai passé un très bon moment avec Mao Mao et j'ai hâte de la retrouver dans le quatrième tome, demain normalement...

Commenter  J’apprécie          320




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Natsu Hyuuga Voir plus

Quiz Voir plus

Les carnets de l'apothicaire, le quiz

Comment s'appelle le personnage principal ?

Mao
Menth'a Lau
Mio Mio
Mao Mao

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thème : Les Carnets de l'apothicaire, tome 1 de Natsu HyuugaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}