Interview en anglais de Nalini Singh sur sa nouvelle série de livres "Psy Changeling".
- Michaela veut vraiment me voir morte.
L'expression sur le visage de l'Archange ne changea pas.
- Je ne laisse personne casser mes jouets.
- Waouh ! Je me sens toute chose à l'intérieur.
- Vous parliez avec qui ?
- Possessif à ce point-là ?
L'Archange plaça sa main mouillée en coup sous la joue de la chasseuse, sa poigne n'appelant pas au compromis.
- Je ne partage pas mes jouets.
- Comment dois-je t'appeler? Mon mari? Mon partenaire? Mon petit ami?
S'arrêtant, la main sur la poignée de la porte, il lui lança un regard impénétrable.
- Tu peux m'appeler Maître.
_ Cela n'a pas dû être si terrible que ça si tu es toujours là.
_ Ma maîtresse m'a écorché vif la peau du dos et en a fait un sac à main.
[...]
_ Mais vous la servez maintenant encore.
_ C'était un très joli sac.
"_ Tu m'as demandé une fois comment tu devrais m'appeler.
Elena se renfrogna.
_ Je crois que tu avais répondu quelque chose comme "maître", mais j'ai décidé que j'avais dû entendre des voix."
- Montgomery appréciera de t'avoir comme maîtresse de maison, Elena.
Elle s'humidifia les lèvres, essayant de respirer - et entendit les battements rapides de son coeur contre ses côtes. Pas de doutes, l'Archange savait embrasser.
- Pourquoi ? parvint-elle enfin à dire, lui emboîtant le pas comme il avançait vers la porte.
- Tu es susceptible de te salir et de détruire tes vêtements assez régulièrement. (L'humour de Raphaël était sec, sa voix, une caresse exquise dans la nuit.) C'est pour la même raison qu'il aime quand Illium reste ici à l'occasion. Vous lui donnez beaucoup à faire.
Elle lui fit une grimace, mais les coins de sa bouche s'étirèrent.
- Ce mélange, murmura t-il, ployant vers elle, est sexuel.
Elle posa ses mains sur la poitrine de l'Archange, mais ce n'était pas en signe de protestation. Après le sang, la peur, elle avait besoin de le toucher, de savoir que cette glorieuse créature existait.
- Une autre forme de contrôle d'esprit ?
Il secoua la tête, sa bouche à un cheveu de la sienne.
- Ce n'est que justice.
- Justice ?
Elle donna un petit coup de langue à la lèvre inférieur de l'Archange, celui-ci resserrant alors sa prise sur ses hanches.
- Si je vous léchais entre les cuisses, votre goût aurait le même effet aphrodisiaque sur moi.
Je préfère mourir en étant moi-même que de vivre comme une ombre.
Il lui saisit la mâchoire en grondant.
— Toi et moi. Personne d’autre ne vient dans ce lit. Compris ?
C’était un serment autant qu’une exigence.
— Oui. (Elle riva ses yeux d’ambre sur les siens.) Ça vaut pour tous les deux.
— Oui.
Il scella leur marché avec un baiser torride.
Les félins ont accepté de le couvrir. (Elias secoua la tête.) Je ne sais pas à quel moment on a cessé d’essayer de les dépecer pour commencer à leur faire confiance.
— Dommage, j’aurais bien aimé un nouveau tapis, commenta un malin dans le fond.
"Je ne suis plus un bébé."
Non, en effet. Et lui n'était pas son protecteur. Il ne pouvait pas l'être; plus il se rapprocherait d'elle, plus il risquerait de la blesser. Silence avait été inventé pour ceux de son espèce : les tueurs violents et les fous dangereux, ceux qui avaient fait du monde des Psis un tel enfer sanglant que Silence s'était imposé comme la meilleure solution.
Dès l'instant où il s'affranchirait du conditionnement, il deviendrait plus dangereux qu'un paquet d'explosifs. C'était la raison pour laquelle il n'imiterait jamais Sascha en mettant un terme à Silence dans son esprit. C'était le seul rempart qui protégeait le monde de ce qu'il était... qui protégeait Brenna.