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Critiques de Mary Higgins Clark (2695)
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Laurie Moran, tome 1 : L'affaire Cendrillon

Bienvenue dans le rêve américain. Tous les personnages de ce polar sont beaux, intelligents et riches. Les hommes sont tous bâtis en athlète, ont la mâchoire carrée, sont bronzés tout au long de l'année, et ont d'épais cheveux bruns ou blonds ondulés. Ils jonglent avec autant de dollars que de maîtresses, sont avocats, metteurs en scène mondialement connus, patrons milliardaires de startups, ou ex-star de cinéma… Les femmes ne sont pas en reste : elles sont talentueuses, irrésistibles, ont des corps de rêve, et ont le don de se lever toute maquillée dès potron-minet. Des personnages lisses, rutilants, vides, ennuyeux au possible, invraisemblables, sans fêlures… Personnellement j'ai trouvé ça assommant. Histoire de changer un peu, J'aurais bien voulu voir un petit gros, ou une de ces divas se tordre un pied en glissant sur un pavé avec ses hauts-talons, mais non !

L'intrigue était pourtant alléchante. Une émission de téléréalité se propose de reconstituer un crime non résolu en réunissant la famille et les proches de la victime. Pas besoin d'être Mary Higgins Clarck pour savoir que l'assassin sera confondu dans les cinq dernières pages du livre. Ah ça ! on va en apprendre de belles sur nos bellâtres surdoués et nos beautés fatales. Derrière les belles apparences, que de turpitudes, de vilénies, de vilaines mesquineries, et de grosses saloperies. Si les dialogues n'avaient pas été aussi cul-cul la praline, on aurait pu croire à une dénonciation implacable de la société du paraître.

Le livre s'emballe un peu dans les trente dernières pages. J'en ai profité pour essayer de deviner qui était l'assassin. Je m'en suis plutôt bien sorti. L'assassin était le deuxième de ma liste (c'est vrai aussi qu'il n'y avait que trois suspects possibles !!!).

Comment dit-on déjà ? Vite lu, vite oublié…

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La Nuit du renard

Ma période polars remonte à quelque temps déjà !

A l’époque les enfants étaient petits et invariablement le week-end commençait par une promenade jusqu’à la bibliothèque municipale. Sitôt arrivés, les garçons se précipitaient vers les BD tandis que je m’arrêtais au rayon policier où Mary Higgins Clark occupait une place de choix.



Quel ne fut pas mon embarras lorsqu’il s’est agi l’an dernier de répertorier sur Babelio ces bouquins d’emprunt, lus naguère ! Une bonne dizaine de titres de l’auteure américaine se télescopaient dans mon esprit, sans qu’il me soit possible d'en dégager une hiérarchie qualitative. L'un d'entre-eux cependant sortait du lot : “La nuit du renard”. Je l'ai relu cette semaine.



L’inspiration ne manquait pas à la grande dame new-yorkaise lorsqu’elle écrivit son deuxième policier en 1977 ; jugez plutôt :

Par une soirée d’hiver glaciale, un tueur en série kidnappe un jeune garçon et une journaliste et les séquestre dans un local désaffecté situé au sous-sol de Grand Central Terminal, la plus grande gare du monde, située au cœur de Manhattan. Lorsqu’il s’absente du local, le kidnappeur n’oublie jamais de relier une bombe de forte puissance à la seule porte d’accès.



Ce fait divers sordide se passe au moment même où, dans le couloir de la mort, un jeune homme regarde la pendule égrener les heures qui le séparent de la chaise électrique. Reconnu coupable d'un meurtre par strangulation qu’il a toujours nié, il vient d’épuiser tous les recours en grâce possibles.

Coïncidence troublante : une des jeunes femmes étranglées deux ans auparavant était la maman du petit garçon kidnappé aujourd’hui.



Trois innocents en danger de mort et personne, pas même le FBI, n’arrive à comprendre ce qui se passe, n’arrive à arrêter le compte à rebours funeste : demain il sera trop tard !



Il me faut prendre sur moi pour résister à l’envie d’en dire plus sur cette intrigue au suspense haletant ! Je n’ai aucune envie de m’attirer les foudres de cette chère Mary qui signe là une de ses œuvres majeures (“Grand prix de littérature policière” 1980).



“La nuit du renard”... où graduellement tout se goupil(le) à merveille…

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Douce nuit

Saint Christophe, patron des voyageurs, priez pour nous et gardez nous du mal.



"Douce nuit, sainte nuit"...

Catherine Dornan a laissé tomber son portefeuille, en voulant le ranger. Une femme s'en empare et s'efface dans la foule. Brian, 7 ans, va suivre l'inconnue en espérant récupérer le portefeuille de sa maman et la médaille de Saint Christophe qui est dedans ( promise à son papa malade)... Personne ne voit le petit s'éloigner! Les gens applaudissent le violoniste qui joue " Douce nuit, sainte nuit "!



"Tout est calme, plus de bruit"...

Catherine s'affole, Brian a disparu ! Cally, la voleuse, a besoin d'argent, seulement,p afin d'offrir une poupée à Gigi, sa petite fille, pour cette nuit de Noël...

Elle la voulait tellement!



"C'est Noël et là bas dans le ciel".

C'est sans compter sans Jimmy, le frère de Cally, qui s'empare de l'argent et kidnappe Brian, pour empêcher sa soeur de le dénoncer à la police...



"Une étoile d'un éclat irréel"...

Il neige fortement, avec des bourrasques de vent... le petit Brian a la médaille, à son cou, mais il est enfermé dans une voiture volée, avec Jimmy qui le menace, avec un revolver...



" Brille au loin sur le monde"

Le mari de Catherine se remet doucement d'une opération délicate, à l'hôpital. Catherine ne peut compter que sur l'inspecteur Mort Levy, sur les remords de Cally ( qui sort de prison), sur le courage de Brian ou... sur la Providence, sur cette médaille de Saint Christophe?



"Comme un rêve infini"

Pour une fois, ce n'est plus une femme( La nuit du renard, La maison du guet, La clinique du Docteur H...) au centre d'un livre de la Reine du suspense( qui nous a quitté) mais un petit garçon...



"Jimmy ordonne froidement, à Brian: Enlève cette foutue médaille de ton cou!"
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La Nuit du renard

J'ai lu ce roman très rapidement, tellement le rythme de l'histoire nous y oblige.

Plus on approche des dernières pages et plus le suspense augmente.

C'est pour le moment mon roman préféré de Mary Higgins Clark. J'ai trouvé la structure narrative, liée au temps dans cette histoire, vraiment très intéressante. C'est ce qui donne une dynamique très particulière lors de la lecture puisque chaque minute passée est primordiale. Pour conclure, j'ai adoré.
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La Nuit du renard

Je n'avais jamais lu de livre de Mary Higgins Clark, la nuit du renard est d'ailleurs le seul que j'ai lu à ce jour. Lorsque je l'ai commencé, je ne savais pas qu'il avait été publié en 1977 et reçu le grand prix de littérature policier en 1980.



On suit dans ce livre l'histoire d'un tueur en série, l'histoire d'un condamné à mort, et d'une famille recomposée dont la femme et le fils ont été kidnappé. Le scénario est basique, le style assez ordinaire, le livre n'est pas bien épais, et pourtant les nombreux personnages sont habilement travaillés, on comprend toute la complexité des divers protagonistes et de tout ce que leur passé respectif renferme.



Le livre ce soit avec une réelle facilité, on ne se retrouve jamais perdu, on passe d'une scène à l'autre sans soucis. Par contre, le final est un peu trop basique à mon goût. J'aurais aimé un ultime rebondissement, plutôt qu'une fin convenue. Pour l'époque, on pardonne sans aucun souci. Voilà ce que j'appelle un bon polar qui n'a pas du tout vieilli alors qu'il a plus de 30 ans.



J'aimerais lire d'autres livres de cet auteur, peut-être des plus récents, pour voir un peu son évolution, seulement la liste de ces romans est extrêmement longue, si quelqu'un a des conseils, je suis preneur.
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La maison du guet

Des premiers romans de Mary Higgins Clark, cette Maison du guet est l'un des meilleurs... Moins par l'écriture, que par la trame anxiogène du récit.

Il avait su me captiver, lors de sa publication dans les années 80.

L' héroïne de l'histoire, mère de quatre enfants dont deux sont morts, voit un cauchemar abominable se réveiller avec la disparition de ses deux petits...

Dans l'ombre, un monstre va dérouler son macabre scénario.

Nancy va devoir retourner dans le fil du passé et de la mort de ses deux premiers enfants, si elle veut sauver les deux suivants!

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Nous n'irons plus au bois

Il ne faut pas sortir toute seule de la maison, petite Laurie...Un méchant monsieur accompagné de sa méchante femme dans une laide voiture peuvent te prendre...et t’emmener dans un lieu diabolique d’où tu préféreras t’évader en pensée : car il te fait des choses, ce monsieur aux bras poilus, et en chantant des hymnes, en plus. Lorsqu’ils te libéreront, 2 ans plus tard, tu retourneras près de ton papa, ta maman et ta grande sœur, et l’oubli total aura fait le ménage dans ton cerveau. Mais des années après, lorsque tu seras devenue une bien belle jeune fille, étudiante à l’université, élève de ce séduisant et charismatique Mr Allan Grant, cette histoire te rattrapera. D’abord l’accident mortel de tes parents te plongera dans la dépression, et puis le méchant monsieur et sa méchante femme retrouveront ta trace. Ton cerveau, à force d’avoir fait le ménage, éclatera en mille morceaux, ou plutôt en 4 personnalités imaginaires. Et là, le crime se mélangera à la folie...



J’ai passé un moment plutôt bon, avec cette petite Laurie devenue grande, même si j’ai été agacée par les nombreuses descriptions de ses petits tailleurs bien seyants, ainsi que ceux de sa grande sœur, et des autres femmes faisant leur apparition dans l’histoire. C’est qu’elle a peut-être raté sa vocation de styliste, Mary Higgins Clark.

Mais bon, ne soyons pas méchante, je ne vais pas bouder mon plaisir : j’ai suivi quand même avec intérêt les démêlés de Laurie avec la justice et avec ses pensionnaires cérébraux, car elle souffre du « syndrome de personnalités multiples », que l’on retrouve souvent chez les personnes ayant subi dans leur enfance des maltraitances sexuelles.

Un soupçon de suspens, beaucoup d’hypocrisie religieuse, des consultations psychiatriques, une petite incursion dans le domaine des agences de voyages. Un zeste de clichés, de la psychologie à la petite semaine, mais beaucoup d’humanité, et puis voilà, nous n’irons plus au bois.



Brave petite Laurie, je te dis au revoir. Tu as maintenant ta grande sœur pour te protéger, ainsi qu’un chevalier servant beaucoup plus gentil que ce vilain monsieur de ton enfance. Tu es en de bonnes mains. Et puis tu as une bonne couturière en la personne de ta romancière.

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La Nuit du renard

Ronald Thompson attend le châtiment suprême dans le couloir de la mort.

Innocent ? C’est en tout cas ce qu’il clame depuis son arrestation.

L'enfant témoin du meurtre de sa mère, dont le jeune homme est accusé, est enlevé en compagnie de la nouvelle amie de son père, une journaliste qui milite contre la peine de mort.

Qui est donc ce mystérieux Renard qui revendique l'enlèvement et menace de faire sauter une bombe ?

Bon, allez, mea culpa.

J'avais des préjugés. Oui, je sais, c'est pas bien.

C'est presque sous le manteau que je me suis procuré La nuit du Renard, pourtant conseillé par des amis lecteurs.

Et bien mes amis... merci.

J'ai été happé par le récit du début à la fin, ce livre ouvert, je n'ai pu le refermer qu'une fois terminé.

N'est-ce pas là l'objectif de tout auteur de roman à suspense ?

D'aucun, les gâtés, les exigeants, les rompus à l'art de l'angoisse, d'aucun donc diront que les ficelles sont un peu grosse et qu'il y a quelques invraisemblances. Mais ils diront tout ceci après dissection, après études approfondies de l'ouvrage et avec l'air imbu que leur procure leur statut de pseudo spécialiste en la matière.

Mais moi, humble lecteur, qui me suis laissé entraîner dans cette histoire, qui ai suivi, pas à pas, les indices semés çà et là par l'auteure, tels les cailloux du petit Poucet, amenant patiemment chaque protagoniste à me guider vers un final en apothéose, moi, et bien j'ai été bluffé.

Et si ce livre ne figurera sans doute pas dans les livres éternels, il a en tout cas une place méritée parmi ceux qui m'ont tenu en haleine.

Si vous aimez le genre mais que, à tort, vous doutez de l'auteure, allumez donc une torche et avancez dans La nuit du Renard...

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La maison du clair de lune

Voici encore un livre qui traîne dans ma pal depuis une éternité, et qui sans la lecture commune de ce mois-ci, y traînerait sans doute encore pour un moment. De Mary Higgins Clark, j'ai dû n'en lire que trois ou quatre, que je trouve à chaque fois un peu vieillots mais pas désagréables pour autant. C'est le cas ici, sauf que je l'ai trouvé, en plus et par moments, terriblement long.



"La maison du clair de lune" nous emmène à Newport, dans le Rhode Island, où nous sommes invités à suivre Maggie qui, alors qu'elle vient tout juste de retrouver son ex-belle-mère (l'ex-femme de son père), avec qui elle était très liée petite fille, la découvre morte assassinée chez elle. Après le choc de cette découverte macabre et les funérailles, Maggie se rend compte que sa présence dérange, d'autant qu'elle a hérité de la maison de Nuala et qu'elle décide de ne pas la mettre en vente pour l'instant. Voilà que ça n'arrange pas les affaires de tout le monde...



Entre transactions boursières et investissements financiers, escroqueries, décès suspects, rites funéraires et résidence pour séniors aisés, Maggie se trouve mêlée aux histoires des uns et des autres. C'est tout un petit monde qui gravite autour d'elle, de plus ou moins près, et c'est tout ce petit monde qui se partage les chapitres.



Le fait de suivre tout un chacun au fil des chapitres a d'abord été un atout. Je trouvais que ça donnait un certain rythme à la lecture, d'autant que les chapitres sont plutôt courts. Mais en dehors du fait que l'intrigue traîne en longueur et n'avance pas énormément, il s'avère que le nombre de protagonistes monte crescendo. On passe de l'un à l'autre sans arrêt, sans s'y attarder, et il ne se passe... quasiment rien... Ils sont trop nombreux, pas tous franchement utiles. L'autrice rentre des détails superflus sur leurs faits et gestes dont on pourrait se passer volontiers.



Quant à l'intrigue, elle s'essouffle petit à petit. Le peu qu'on en apprend au fur et à mesure qu'on approche du dénouement permet de comprendre assez vite le schmilblick, et de deviner l'identité du meurtrier.



Aucune surprise donc, à cause de rebondissements que l'on voit venir à trois kilomètres à la ronde. Des personnages absolument pas travaillés. Des flics plus qu'incompétents. Des décors à peine décrits. Une intrigue qui traîne en longueur.



Je n'ai absolument rien ressenti durant ma lecture, ni tension, ni angoisse, ni empathie pour aucun des personnages, ni envie de continuer encore et encore pour connaître la fin (quand on la devine trop tôt, on en perd tout intérêt). Voici le genre de bouquins que je me dépêche de finir pour pouvoir vite passer à autre chose.



Et je n'ai eu aucun mal à le terminer car, si le style d'écriture n'est pas poussé, il n'en est pas moins plaisant et fluide. Les chapitres courts et l'alternance des points de vue des nombreux personnages rendent la lecture très dynamique malgré une intrigue des plus stagnantes.



Pourtant la lenteur ne m'a jamais gênée, au contraire j'aime quand les auteurs prennent le temps de tout implanter. J'aime faire connaissance avec les personnages, j'aime admirer les paysages, j'aime sentir des atmosphères spécifiques avant que l'intrigue ne démarre pour de bon. Malheureusement, je n'ai rien perçu de tout ça, si ce n'est une histoire trop plate... Ma lecture n'a pas été un calvaire pour autant mais en matière de "vieux" polars des années 1990, j'ai quand même connu bien mieux...

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Ce soir je veillerai sur toi

"Ce soir je veillerai sur toi" n'est pas un polar comme Mary Higgins Clark avait pour habitude de nous offrir. En s'associant avec sa fille Carol, toutes deux nous invitent à découvrir ici une sorte de conte de Noël. Il y a tout de même une petite intrigue policière, mais ce n'est pas ce qui domine. Pour la lecture commune du mois de décembre, sur le thème de Noël, "Ce soir je veillerai sur toi" est le livre que j'avais proposé. Il n'a pas été retenu, et les trois livres "gagnants" ne me bottant pas plus que ça, je me suis dit que rien ne m'empêchait de le lire quand même.



Et voilà comment je me suis retrouvée au Ciel, aux côtés de Sterling qui attend depuis 46 ans que les portes du Paradis s'ouvrent à lui. Le Conseil céleste se penche enfin sur son cas. Pour obtenir un laissez-passer vers le Paradis, il doit d'abord accomplir une mission : retourner sur Terre afin d'aider une personne qui a un problème. Il trouvera cette personne en Marissa, séparée de son père et de sa grand-mère depuis un an. Pour elle qui était si proche d'eux, la situation est de plus en plus difficile, d'autant qu'on est à quelques jours du réveillon de Noël et de son anniversaire. On ne perçoit au fond de ses yeux que tristesse et incompréhension. Sterling est bien décidé à ce qu'elle passe le Noël qu'elle mérite. Pour cela, il lui faut comprendre pourquoi Billy et Nor sont partis si précipitamment...



Quand j'étais jeune, il m'est arrivé de voir quelques épisodes de la série TV "Les anges du bonheur". Dans mes souvenirs, on suivait une personne qui venait de mourir à qui on donnait une chance de réparer ses erreurs. C'est un peu à elle que j'ai pensé en lisant "Ce soir je veillerai sur toi", puisqu'une chance de se rattraper est offerte à Sterling.



C'est une jolie petite histoire qui nous est contée, pleine de bons sentiments et d'entraide, qui se lit très facilement et très rapidement. Les chapitres courts survolent l'année qui vient de s'écouler, à partir du moment où tout a basculé dans le quotidien de la petite fille. On apprend ce qui s'est passé, la situation dans laquelle se trouvent Billy et Nor. On assiste Sterling dans ses pérégrinations entre New-York, Kojaska et le Ciel, lui permettant d'intégrer tous les éléments afin de trouver une solution au problème de Marissa et de sa famille.



C'est dans l'ensemble peu approfondi, tant pour les personnages, les événements et le contexte. Les autrices vont droit à l'essentiel et nous exposent simplement les faits, accompagnés tout de même de quelques ressentis de temps à autre. C'est pour cette raison que j'ai considéré ce récit non pas comme un roman mais plutôt comme un conte. Il manque donc un peu tout ce dont j'attends dans mes lectures, mais j'ai pourtant passé un agréable moment.



La dimension parapsychologique, la volonté de faire le bien et d'aider les autres, la magie de Noël, l'esprit de famille viennent joliment contrer ce pour quoi et pour qui lutte Sterling tout au long de ce petit récit (malfrats, chantages, menaces, malfaçons, etc). C'est gentiment bien mené.



Une lecture sympathique, agréable, qui s'accorde harmonieusement avec les fêtes de fin d'année qui s'approchent doucement.

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La Nuit du renard

« Que le renard bâtisse son terrier dans ton foyer » : je ne vous souhaiterai jamais ça !



Steve, lui, est victime de cette malédiction. Sa femme est morte il y a 2 ans, étranglée par un désaxé ; Neil, leur petit garçon qui a été témoin de ce drame, en fait crise d’asthme sur crise d’asthme.

Et puis Steve a tenté de se reconstruire et de retrouver de la chaleur auprès de Sharon, une journaliste tout entière vouée à la suppression de la peine de mort.



Mais quand le renard s’est installé dans ton foyer, il est très difficile de l’en extraire. En effet ! L’enfer continue...Un certain « Renard » enlève Sharon et Neil.

La course-poursuite peut commencer.



Haletant, hallucinant, ce tout petit roman de Mary Higgins Clark prend littéralement aux tripes.

La nuit, l’hiver glacial, le verglas.

Les voisins tourmentés.

Le FBI aux abois.

Des coups de téléphone.

Un garage, un petit café.

La gare de Grand Central et ses SDF, en particulier une vieille femme fan de solitude.

Un trou immonde.

Et un jeune homme qui va bientôt mourir sur la chaise électrique.



Rien, elle ne nous épargne rien, M.H.C.

Moi qui étais sortie ricanante de « Nous n’irons plus au bois », j’ai frémi de nombreuses fois dans les parages du renard. Ici, pas de « nunucheries », pas d’atermoiements.

L’action, la psychologie très juste, l’angoisse. La mort.



Quand le renard rôde la nuit, ferme tes portes. Garde ta famille. Protège-toi de Mary Higgins Clark et de ses malédictions.

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Laurie Moran, tome 2 : La mariée était en blanc

Il faut que j'arrête de lire des romans de Mary Higgins Clark . Non pas que ça ne me réussisse pas au teint , c'est juste que ça m'agace . Une sorte de lecture pseudo à suspens , bien plan-plan où tout est prévisible et rien n'est surprenant .

C'est le deuxième tome d'une série commencée à quatre mains (avec un certain A Burke) ; mais tout est exactement identique aux 3 millions d'autres romans qu'elle a pondu ! Ça vaut bien la peine de partager les droits d'auteur ...

Encore une héroïne blanche, friquée aux yeux bleus qui disparaît .

Encore une enquêtrice blanche friquée, fille de flic , orpheline de mère. [ Et veuve comme l'a été Mary HC ].

Encore une fille qui enquête avec son papa .

Encore un avocat blanc, friqué New-Yorkais, qui craque sur la productrice blanche , mais en tout bien , tout honneur . A peine un bisou échangé , rien qui doit choquer , tout qui est aseptisé !...

Mais où sont les pauvres dans cette Amérique ? Tu sais celle les petites gens ?

Mais où sont les blacks ,les métis, les asiatiques, les mexicains ?

[ - BOUH!!! Des mexicains!

Je t'ai fait peur , Donald ? ]



Alors voilà : Amanda a disparu,avant la cérémonie de son mariage , il y a 5 ans.Depuis , pas de nouvelles, elle n'a été signalée nulle part et on a jamais retrouvé son cadavre . Sa mère aimerait que ce cas soit analysé dans une célèbre émission de télévision , dans un ultime espoir . Tous ses proches étant d'accord , l'émission se fera à l'hôtel où ils étaient tous descendus , il y a 5 ans . Grâce à Laurie, ça va bouger , et des pistes se profilent . la vérité est tout près ...



Désormais dans un Mary Higgins Clark , l'héroïne met des Manolo [c'est des chaussures chères et branchées ), ne boit plus du Chardonnay, ne mange plus des spaghettis au basilic , ne va plus dans un restau italien, certes on parle de facebook mais à part ces deux ou trois modifications , c'est du déjà-vu ...

C'est lent , vraiment plat, aseptisé et un chouia ringard ...
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La maison du guet

Je viens de terminer ma relecture de ce super roman de Mary Higgins Clark.

J'avais oublié à quel point la plume de l'auteure pouvait autant me malmener. J'ai oscillé entre frissons, tension, énervement, colère et compassion. Oui, tout cela à la fois.



Je ne me souvenais plus de l'histoire de Nancy et à quel point cette pauvre âme avait souffert, malmené par un pervers qui se pensait au-dessus de tout. La souffrance qu'elle retrouve malheureusement, sept ans après s'être plus ou moins reconstruite. Le même scénario recommence...



J'ai le second tome et je vais attendre un peu avant de le lire. Je vais lentement me remettre de cette relecture avant d'aborder cette suite que j'espère à la hauteur voire même plus que "La Maison du Guet".

Un excellent moment passé avec toutes les émotions que j'ai retrouvées avec Mme Higgins Clark.
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Un cri dans la nuit

Mary Higgins Clark n’a pas un style phénoménal, et elle est même très souvent crispante: quand elle parle des vêtements de ses héroïnes, de leur coiffure, de leur physique...ainsi que du physique de leurs amoureux. Et puis LA rencontre se fait toujours sous une pluie de clichés dignes d’Harlequin.

Elle ne déroge pas à la règle, à sa règle, dan ce roman : une jeune femme affublée de 2 mignonnes petites filles, divorcée, sans famille, tirant le diable par la queue, rencontre un peintre genre Adonis, affable, gentil et tutti quanti dans la galerie où elle travaille, à New-York. Coup de foudre, mariage dans le mois. Si j’avais eu un violon, je l’aurais sorti pour leur jouer la sérénade...en rigolant, ou plutôt en ricanant. C’est ce que j’ai fait, d’ailleurs, sans violon.



Et puis, et puis...par petites touches, quelque chose se grippe dans ce bonheur parfait. L’Adonis Parfait Amoureux se révèle jaloux, maniaque, susceptible. C’est d’abord tout léger, puis ça augmente de plus en plus. Nous sommes dans le Minnesota, dans la ferme de l’Adonis. Madame est gâtée, pourtant, ses petites filles aussi. Celles-ci deviennent même les petites filles de son mari.

Nous assistons en direct à la manipulation pure et dure. Je ne sais pas si on parlait beaucoup au temps de l’écriture du roman de ce genre de pervers narcissique qui défraie la chronique aujourd’hui, mais je dois reconnaitre que Mary Higgins Clark a bien réussi son coup. Chapeau ! De quelques petites touches légères, on grimpe dans la perversité de façon exponentielle !

Résultat : je ne parvenais pas à me défaire de cet engrenage malicieux, au premier sens du terme.



« Ne pas savoir est la pire des tortures », dit un personnage de l’histoire. C’est une des tortures utilisées par les manipulateurs et par celui-ci en l’occurrence.

Et pour moi, ne pas savoir la fin en était une. Une fois ce roman terminé, je peux enfin respirer. Non, mais ! Me laisser manipuler, moi ? .... euh oui, d’accord, Mary Higgins Clark a réussi son coup.



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La Nuit du renard

Neil, petit garçon a été témoin du meurtre de sa mère Nina. Il reconnaît formellement le meurtrier en la personne de Ronald Thompson, 19 ans. Celui-ci nie formellement sa culpabilité.

Son père, Steve, 32 ans , se bat pour son fils et se lie à une jeune journaliste, Sharon.

Ils sont journalistes tous deux et présentent des avis diamétralement opposés quant à la peine de mort.L'accusé va être très probablement condamné à la chaise électrique et juste avant la prononciation de la sentence, Nina et Neil sont enlevés par un malade, Renard, qui les séquestre à la gare centrale de New-York en menaçant de faire sauter une bombe.

Ce sont les faits principaux , mais il y en a encore bien d'autres dans ce livre très riche en points de suspense.

Je l'ai lu un peu après sa parution en 1980 car les discussions autour de la peine de mort allaient bon train entre jeunes à ce moment.

En France, Robert Badinter allait arriver à la supprimer en 1981. J'ai ressorti le livre pour en lire quelques extraits et je crois bien que c'est le meilleur roman de Mary Higgins Clark que j'aie jamais lu.
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Le bleu de tes yeux

Faut que je vous raconte.

J'aime bien Alafair Burke et contrairement à ce que je croyais, je n'avais pas lu certains de ses livres, écrits conjointement avec Mary Higgins Clark.

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Je m'apprête donc à lire L'affaire Cendrillon, mais que vois-je sur un autre site ?

Il s'agit d'une série dont le premier tome est signé MHC toute seule. Forcément, c'est donc parti pour le bleu de tes yeux.

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Rien qu'au vu des titres, déjà, je n'y allais pas franchement emballée.

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Le docteur Greg Moran pousse son gamin de 3 ans, Timmy, sur une balançoire quand un homme surgit et lui tire dessus.



Le tueur dit au gosse qu'ensuite ce sera le tour de sa mère Laurie, puis le sien. Timmy est frappé par les yeux de l'assassin qui sont d'un bleu remarquable, d'où le titre.

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5 ans plus tard, nous retrouvons Timmy qui vit avec sa mère Laurie, productrice d'émissions de télé-réalité. le grand-père du gamin, Léo Farley, ancien flic, veille sur les deux personnes les plus importantes de sa vie, craignant que l'homme aux yeux bleus ne mette sa menace à exécution.

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Laurie a choisi de réunir les participants à une soirée donnée en l'honneur de l'obtention du diplôme de quatre amies : "Le gala des Lauréates".

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Il se trouve que le lendemain de la fête, la mère de l'une d'elles et organisatrice de la soirée a été retrouvée morte dans son lit.

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L'affaire n'a jamais été élucidée et c'est dans le but de débusquer le coupable que l'émission est montée.

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Ce roman se lit très vite, chapitres très courts, du suspense, des rebondissements à foison.

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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu Mary Higgins Clark et dans mes souvenirs, c'était très sombre et glauque.

Ce n'est pas le cas avec le bleu de tes yeux, qui m'a bien plu, sans cependant déclencher un fol enthousiasme ou des palpitations.

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Je me suis intéressée aux personnages, mais sans m'y attacher. Ils sont pourtant parfaitement décrits par l'auteure, mais je n'ai pas eu de déclic.

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Le livre plaira aux amateurs de polars / thrillers plus gris clair que noir foncé.

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Et moi je peux enfin lire le second tome, écrit par Alafair Burke et MHC.

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Le fantôme de Lady Margaret

Pour me rappeler les écrits de Mary Higgins Clark décédée la semaine passée, j'ai eu envie de me plonger dans un roman un peu particulier.

"Le fantôme de Lady Margaret" comprend 185 pages et fait partie d'une recueil de 5 nouvelles.

Les nouvelles ne font pas partie de ma tasse de thé car elles s'arrêtent trop vite en général. Je n'ai donc lu que la première qui était suffisamment travaillée.

Judith Chase, écrivaine américaine, célèbre, très élégante et d'âge mûr est spécialisée dans les romans historiques.

Elle a fait la connaissance de Stephen Hallett, homme politique très en vue en Angleterre et ils ont fait le projet de se marier.

Judith a des origines anglaises. Elle a perdu sa famille pendant les raids de 1944 à Londres. Une famille américaine l'a recueillie.

Elle fait appel au docteur Reza Patel, un hypnotiseur pour lui faire revivre son passé mais c'est là que l'affaire se corse.

Le docteur imprudent use de produits dangereux. Judith va retrouver les traces de son passé mais elle va surtout se réincarner en une dangereuse lady Margaret ayant vécu sous le règne de Charles II.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour le suspense, l'intérêt historique, l'imagination.

Le livre a été écrit en 1989 et on peut dite que Mary Higgins Clark m'a étonnée par son grand talent alors que j'avais cessé de la lire ces dernières années.



Challenge plumes féminines

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Rien ne vaut la douceur du foyer

Liza Barton, à 10 ans, a malencontreusement, par accident, tué d'un coup de feu sa mère qu'elle tentait de protéger des brutalités de son beau-père.

Adoptée, portant une autre identité, elle se marie, a un petit garçon Jack, perd son mari tué dans un accident.

Fortunée elle-même ,roman de M-H- Clark oblige, Liza Barton porte maintenant le nom de Celia Foster et veut tout faire pour oublier son passé malheureux.

Son mari commet une incommensurable gaffe : il lui offre une maison en cadeau et devinez...c'est la maison de son enfance que son père avait entièrement rénovée, où la drame s'est déroulée.

Coïncidence étrange non ?

Celia va devoir subir des dégradations destinées à lui faire peur dans sa maison comme si quelqu'un voulait chercher à lui nuire ou l'avait reconnue.

L'auteure excelle dans le fait d'enchaîner les faits , les drames et on sent dès le début que Celia va essayer de démêler cette vilaine histoire, de retrouver ses véritables ennemis.

Certains passages traînent un peu en longueur car à force d'avoir lu l'auteure, on connaît un peu sa façon de fonctionner.

Du très bon travail d'écrivaine de thriller quand même.
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Le mystère de Noël

Je ne lis que très rarement des romans policiers, et encore moins ceux de Carol ou Mary Higgins Clark alors les deux réunies, c'était le pompon !

Ouvrage emprunté à la médiathèque dans laquelle je travaille, c'est la couverture qui m'a tout d'abord attirée et je me suis laissée tenter !



N'étant pas une habituée de ce genre de lecture, il est vrai que je ne connaissais pas les personnages d'Alvirah et Willy Meehan ou de Regan et Jack Reilly qui apparemment sont des figures récurrentes pour nos deux auteures puisqu'elle les citent dans leurs remerciements mais cela ne fait rien : le lecteur peut très bien suivre le cours de cette histoire sans jamais avoir entendu parler d'eux !



Quelles sont les probabilités pour qu'un ticket gagnant à la loterie de 160 millions de dollars soit validé dans une petite ville (celle de Branscombe) et que le même, avec les mêmes numéros (numéro complémentaire compris) ait aussi été validé tout près d'ici ? Nulles quasiment et pourtant c'est ce qui arrivent à nos cinq amis, travaillant dans le même supermarché depuis de nombreuses années mais alors quel peut être l'autre grand gagnant ? D'autant plus que je devrais dire quatre amis car cette fois-ci, le jeune Ducan, qui avait choisi le numéro 32 comme numéro complémentaire puisqu'il allait sur son trente-deuxième anniversaire, avait décidé, cette fois-ci, sur conseil de ses deux soit-disant conseillers financiers, de ne pas participer à ce traditionnel loto fait en commun et de ne pas contribuer aux un dollar comme à l'accoutumé. Cependant, ses amis, puisqu'ils le sont bel et bien, vont lui réserver la surprise de partager leur énorme gain avec lui mais dès lors, rien ne va se dérouler comme prévu...



Intrigue, suspense sont bel et bien au rendez-vous mais j'ai trouvé l'histoire un peu trop tirée par les cheveux à certains moments avec des personnages qui font subitement leur apparition et qui compliquent un peu l'histoire à mon goût ! Il n'empêche que cela reste une lecture très agréable avec un happy-end (sinon, cela ne serait pas une histoire de Noël digne de ce nom (cet ouvrage ayant en effet été publié pour la période des fêtes en 2008 d'après le dépôt légal) ! Une lecture à découvrir pour le plaisir !
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La Nuit du renard

Très vite après avoir entamé la lecture de « la nuit du renard » j'ai su que le bouquin allait prodigieusement me gonfler, et ce pour plusieurs raisons. Première impression qui s'est confirmée, et a empiré, au fur et à mesure de mon avancée dans le livre.



Il y a quelques années, je lisais régulièrement des thrillers mais je me suis peu à peu lassée de ce registre et maintenant j'en lis très rarement. « La nuit du renard » est assez typique de ce qui a fini par m'ennuyer dans le roman à suspense. Je ne vais pas nier qu'on a envie de connaitre le coupable mais je trouve que cet intérêt n'est que le fruit de procédés et de facilités. Et je n'aime pas cette sensation d'être prise pour une idiote, impression dont je ne peux me défaire face à l'utilisation de recettes faciles. Paradoxalement, je n'ai pas cette impression lorsque je lis des Pocket Terreur ou des Gore alors que ces romans ont très largement recours à l'utilisation de procédés narratifs éculés. Quand je lis ces petits romans d'horreur sans prétention, j'ai plutôt l'impression que l'auteur me fait des clins d'oeil, comme s'il disait « aucun de nous n'est dupe alors amusons-nous ». Et surtout, il n'y a dans ces bouquins aucune prétention. Ils s'adressent directement au cerveau reptilien, ne prétendent rien raconter en dehors de la livraison de sensations fortes et sont justement souvent très généreux en la matière. Au contraire, « la nuit du renard » m'a semblé très prétentieux, prétendant doubler son récit à suspense d'un plaidoyer contre la peine de mort. A priori, cela a de quoi attirer ma sympathie puisque je partage cette opinion sauf que le plaidoyer en question est naze. En gros, on a encore droit au fameux « on risque d'exécuter un innocent » et dans le combat contre la peine de mort c'est l'argument le plus nul qui soit, qui n'a aucune force. Si on est contre, on l'est pour tous, même les plus coupables (même pour Ted Bundy, même pour Jeffrey Dahmer, même pour Daniel Lee Lewis…). Souvenez-vous du film « la dernière marche » de Tim Robbins, le condamné interprété par Sean Penn que la bonne soeur venait soutenir était un vrai coupable doublé d'un connard et pourtant on était révolté par sa condamnation à mort. Là, c'était fort, puissant. Tout le contraire de « la nuit du renard » qui est faussement progressiste et vraiment hypocrite, comme le montre le dénouement. En effet, l'auteure



Outre l'aspect pamphlétaire foireux, le roman n'est même pas généreux. le vilain est un sadique, pervers, l'auteure appâte le lecteur avec ce qui pourrait se passer et puis… rien. Quitte à jouer sur cette corde-là, autant y aller franchement et donner au lecteur des sensations fortes. A moins que le lectorat visé ne puisse pas supporter ce genre de violence outrancière et ludique. C'est vrai que « la nuit du renard » a un côté thriller pour mamies.



Mais le propos mal défendu et le manque de générosité ne sont pas les seuls défauts du roman. Comme je l'ai dit, on a envie de savoir qui est le coupable, l'auteure usant de procédés faciles pour éveiller cette curiosité. Mais pour autant, on ne peut pas parler de suspense. le récit est d'une mollesse incommensurable et est assez mal ficelé., ce qui est peut-être le pire des défauts pour un thriller. Higgins Clark use et abuse de grosses ficelles, de deus ex machina et j'ai trouvé pas mal d'éléments complètement cons (le tueur qui vole précisément la voiture de la femme de ménage des voisins, l'agent du FBI aveugle spécialiste de l'analyse des enregistrements audio, toute l'histoire avec la clocharde de la gare…). Quant aux personnages, ils sont inintéressants, caricaturaux à l'extrême.

Le style est d'une pauvreté abyssale. Je n'ai rien contre une écriture simple et directe, surtout dans ce registre, mais ici l'écriture est plus simpliste que simple et c'est mou, sans rythme. Dans l'espoir de créer de la tension, l'auteure a régulièrement recours à la forme interrogative, j'ai trouvé ça la plupart du temps ridicule, ça donne des phrases du genre (ce n'est pas du mot pour mot) « Sharon allait-elle s'en sortir ? », « Steve allait-il encore connaitre un drame dans sa vie ? », « un innocent allait-il être exécuté ? »… Et je ne parlerais pas des dialogues navrants.



Vous avez compris, j'ai détesté ce roman. Je n'attendais pas grand-chose de cette lecture mais vu la réputation du roman, j'espérais tout de même mieux. Un style assez pauvre et impersonnel, des personnages simplistes et une intrigue facile… bref, ce livre n'était vraiment pas pour moi. C'était mon 1er et dernier Mary Higgins Clark.

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